Dvdclassik : cinéma et DVD

Boubakar a écrit : ↑20 mars 22, 17:24 Pour ce soir, un film que Bertrand Tavernier aimait, L'affaire Lafarge, de Pierre Chenal.

Intéressant, je n'ai pas vu ce Pierre Chenal. La fin des années 30 est une excellente période pour ce réal avec L'alibi, La maison du Maltais et Le dernier tournant (1ère adaptation du Facteur sonne toujours deux fois).

Ce soir, ce sera peut-être Silence de Shinoda (pas vu la version de Scorsese) ou bien Brimstone de Martin Koolhovece qui est retiré demain de Netflix.

Barry Egan a écrit : ↑20 mars 22, 12:13

Torrente a écrit : ↑19 mars 22, 20:33 C'est parce que c'est le film préféré d'Alana Haim que tu le regardes ?
(en tout cas, moi, elle m'a donné envie de le tenter )

Oui

Ben ma foi, c'était pas si mal. C'est vraiment pour enfants mais ça marche pas si mal. Y a un passage assez mélancolique au milieu que j'ai trouvé vraiment beau parce qu'il m'a rappelé mon père. C'est pas "Là-haut" mais ça se regarde vraiment bien. Pas sûr que je m'en souvienne dans 6 mois par contre.

Tu décris pile ce à quoi je m'attendais. Je vais donc tenter l'aventure aussi, l'un de ces 4. Merci


Sinon, hier, donc :

Torrente a écrit : ↑20 mars 22, 02:46

Spoiler (cliquez pour afficher)

The alien girl ( чужая ) (Anton Bormatov, 2010)

Pris en pleine poire, comme j'avais pris Romper stomper, Made in Hong Kong, Metal skin, Little Odessa, De bruit et de fureur, Scum ou Regarde les hommes tomber, c'est à dire : par surprise.
Je m'étais constitué une pile de DTV, tous plus pétés les uns que les autres à en croire leurs titres et leurs jaquettes, pensant me concocter une "Hollywood night" parfaite, avec de la série B graveleuse et décérébrée et je me suis retrouvé devant ce film russe que j'imaginais être un sous-sous-sous Red sparrow (merci Fox France**).
A la place, j'ai pris un uppercut cru et âpre, constat brutal d'une société à l'agonie. J'en ressors bien secoué.
Et en plus... c'est un premier film !
Il y a décidément des artistes qui sont écœurants de talent.

** : qui vend ça comme un "film d'action"
Et finalement, ce n'est pas si mal d'acheter des DVD à l'aveugle. Dire que, très bientôt, on nous en empêchera... quand "ils" auront fait disparaître tous les rayons (les petits jeunes ne savent pas ce qu'ils perdent)

Suivi par :



- 24 minutes de Sacrifice avec Cuba Gooding Jr. et Christian Slater, un supplice, mais dans ces 24 minutes, on voit :
384 faux raccords, 18 flashbacks de scènes que l'on vient juste de voir, Cuba faire du patin à glace et Christian Slater en prêtre... alors je vais peut-être quand même garder le DVD.
Dommage qu'il n'ait pas de fourreau, mais bon, c'est un boîtier rouge avec un sticker "13ème rue", c'est collector quand même
Et ça... ça, c'est sorti en Blu-ray !




- 38 minutes de Last chance hotel, qui aurait pu mais qui n'est pas.
Cela dit, c'est une série Z très étonnante... un peu la créature de Frankenstein réincarnée en script, où l'on dirait que chaque scène est issue d'un script différent. Dommage donc qu'il manque la poésie d'un Ed Wood ou même la roublardise ingénieuse d'un Band ou d'un Ho pour lier le tout.
Heureusement, il y a Gary Busey, saoul, ça compense.




- Overkill, énième profanation des Chasses du comte Zaroff mais avec... Aaron Norris, donc absolument essentiel !
6/10 malgré un DVD au rendu d'image plus sombre qu'un film de Villeneuve, même pas référencé sur dvdfr.com



Ce soir, après les "DTV pétés du bulbe", j'opte pour des "comédies jamais vues mais à la réputation plus ou moins correcte" avec :

- Lucky you (j'espère que mon Curtis Hanson ne me décevra pas)

- et Alfie (j'ai peur)

Si jamais ces 2 découvertes me mettent en colère, je passerais mes nerfs sur un Landis (parce qu'il le vaut bien) avec : Un fauteuil pour deux. Et ne me dites pas que c'est bien. C'est un Landis, c'est impossible !




Les épisodes précédents :

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Épisode 0
- Épisode 0 Bis ("they're coming to get you, Barbra")
- Épisode 1
- Épisode 1 Bis ("mauvaise blague")
- Épisode 2 ("et Lasse...")
- Épisode 3 ("k-thrillers")
- Épisode 4 ("'cause this is thriller, thriller night")

Torrente a écrit : ↑20 mars 22, 18:36
Ce soir, après les "DTV pétés du bulbe", j'opte pour des "comédies jamais vues mais à la réputation plus ou moins correcte" avec :

- Lucky you (j'espère que mon Curtis Hanson ne me décevra pas)

- et Alfie (j'ai peur)

Si jamais ces 2 découvertes me mettent en colère, je passerais mes nerfs sur un Landis (parce qu'il le vaut bien) avec : Un fauteuil pour deux. Et ne me dites pas que c'est bien. C'est un Landis, c'est impossible !

J'espère que tu parles du Michael Caine...

Torrente a écrit : ↑20 mars 22, 18:36
Ce soir, après les "DTV pétés du bulbe", j'opte pour des "comédies jamais vues mais à la réputation plus ou moins correcte" avec :

- Lucky you (j'espère que mon Curtis Hanson ne me décevra pas)

Vu il y a 2 ou 3 mois : du bon boulot, comme presque toujours avec Hanson.

Sinon, concernant ce soir, petite hésitation pour le moment entre entamer la révision du Permette? Rocco Papaleo d'Ettore Scola et finir le biopic Panther de Van Peeble, récemment enregistré sur TCM.

AtCloseRange a écrit : ↑20 mars 22, 18:57 J'espère que tu parles du Michael Caine...

Voui.

manuma a écrit : ↑20 mars 22, 19:01

Torrente a écrit : ↑20 mars 22, 18:36
Ce soir, après les "DTV pétés du bulbe", j'opte pour des "comédies jamais vues mais à la réputation plus ou moins correcte" avec :

- Lucky you (j'espère que mon Curtis Hanson ne me décevra pas)

Vu il y a 2 ou 3 mois : du bon boulot, comme presque toujours avec Hanson.

Cool !

Pour cette fin de journée un bon film du dimanche, avec Le Hobbit : La désolation de Smaug. Avec du bol ce sera un bon film tout court mais je suis pas super confiant, j'avais pas aimé le premier.

Boubakar a écrit : ↑20 mars 22, 17:24 Pour ce soir, un film que Bertrand Tavernier aimait, L'affaire Lafarge, de Pierre Chenal.

Ça sera pour demain, je vais poursuivre la saison 2 de Mandalorian.

Là je commence L’île du sadique.

On m'a signalé l'existence du biopic de Curtiz sur Netflix (Tamas Yvan Topolanszky, 2018), je vais regarder ça ce soir, et sans doute faire une soirée thématique avec un film du réalisateur que je ne connais pas.

Le biopic a l'air concentré sur Casablanca, mais je préfère découvrir un nouveau titre, la filmographie de Michael Curtiz est tellement vaste, il me reste tellement de films qu'il a réalisés à voir... Je pense à Goodbye Again (1933), avec Warren William & Joan Blondell.

cinephage a écrit : ↑21 mars 22, 12:13 On m'a signalé l'existence du biopic de Curtiz sur Netflix (Tamas Yvan Topolanszky, 2018), je vais regarder ça ce soir, et sans doute faire une soirée thématique avec un film du réalisateur que je ne connais pas.

Le biopic a l'air concentré sur Casablanca, mais je préfère découvrir un nouveau titre, la filmographie de Michael Curtiz est tellement vaste, il me reste tellement de films qu'il a réalisés à voir... Je pense à Goodbye Again (1933), avec Warren William & Joan Blondell.

Je ne sais pas si tu as des enfants, mais si c'est le cas, sus aux Errol Flynn!

Alexandre Angel a écrit : ↑21 mars 22, 12:40

cinephage a écrit : ↑21 mars 22, 12:13 On m'a signalé l'existence du biopic de Curtiz sur Netflix (Tamas Yvan Topolanszky, 2018), je vais regarder ça ce soir, et sans doute faire une soirée thématique avec un film du réalisateur que je ne connais pas.

Le biopic a l'air concentré sur Casablanca, mais je préfère découvrir un nouveau titre, la filmographie de Michael Curtiz est tellement vaste, il me reste tellement de films qu'il a réalisés à voir... Je pense à Goodbye Again (1933), avec Warren William & Joan Blondell.

Je ne sais pas si tu as des enfants, mais si c'est le cas, sus aux Errol Flynn!

Il va falloir que j'en refasse, les miens ne sont plus à la maison...

Au boulot!

Sérieux, ton post me donnait l'impression que tu disais n'avoir jamais vu de Curtiz : j'étais fort surpris
Mais tu parlais du réal du biopic en fait.

Alexandre Angel a écrit : ↑21 mars 22, 12:47 Au boulot!

Sérieux, ton post me donnait l'impression que tu disais n'avoir jamais vu de Curtiz : j'étais fort surpris
Mais tu parlais du réal du biopic en fait.

Oui, après le biopic, je verrai un film de Curtiz que je ne connais pas, pour faire suite... J'en possède 36 en DVD/Bluray, et il y a, parmi ces 36 films, 10 titres que je n'ai jamais vus (ou que j'ai totalement oublié, comme King Creole, que j'aurais pu choisir, mais un peu trop long en double programme en semaine). Je choisis donc un precode édité par Warner Archive, Goodbye Again, court, et certainement très plaisant pour une deuxième partie de soirée.
(je note d'ailleurs qu'au final, j'ai vu 28 films de Curtiz sur 145 titres qu'il a réalisés, mais ça comprend ses films hongrois, pas toujours simples à découvrir. Comme quoi il me reste encore beaucoup de choses à découvrir d'un réalisateur que j'ai pourtant l'impression de bien connaître).

Sans doute un double programme très dernière séance

Watkinssien a écrit : ↑20 mars 22, 16:35

candygirl a écrit : ↑20 mars 22, 13:15 Ce soir, j'ai envie de partir à la découverte d'un grand classique dont je dois être l'une des rares ici à n'avoir jamais vu et qui s'intitule Citizen Kane.

Alors là, j'attends ton avis avec impatience.

Je comprends maintenant mieux ta signature

Hier soir, j'ai enfin découvert Citizen Kane (1941) dont j'avais acheté le coffret BR rouge et numéroté lors de sa sortie en 2016 en laissant ensuite trainer le visionnage lors de ces 6 dernières années pour je ne sais quelle raison.
"Chef-d'œuvre intemporel" pour beaucoup, "Mouais pas mal mais sans plus" pour d'autres et "Machin surestimé qui n'est absolument pas du cinéma" pour Mad Movies, j'avoue que ne savais pas trop où je mettais les pieds en glissant ce "monument" dans mon lecteur puisque j'ai toujours refusé d'en savoir plus à son sujet pour le découvrir sans préconception.
Brièvement, l'essor et le déclin de ce milliardaire aux multiples facettes à la fois passionné, investi, généreux, ambitieux, mégalo, puant d'orgueil, tyrannique, égoïste, malheureux et irrémédiablement seul m'a conquise de la première à la dernière seconde.
Outre le génie technique de la mise en scène (certains plans semblent avoir été réalisés hier) et du montage assuré par Robert Wise, c'est la parfaite structure scénaristique qui m'a littéralement emportée, bien au-delà du très facile postulat "Rosebud" qui déclenche l'enquête tournant autour de ce mystère (d'ailleurs, Kane mourant seul, comment peut-on affirmer qu'il a déclamé le mot Rosebud dans son dernier souffle ?)… Bref, il suffit de dépasser ce non-sens (qui prend néanmoins tout son sens à la fin du métrage) pour pénétrer dans un univers fascinant, bouleversant mais aussi violemment pathétique où le pouvoir de l'argent ne vaut absolument rien face à la détresse humaine. Un chef-d'œuvre absolu à mes yeux.
10/10

J'ai enchaîné avec Mank (2020) de David Fincher qui dresse le portrait d'Herman Mankiewicz lors de la conception du scénar' de Citizen Kane. C'est du Fincher, classieux, rythmé, porté par de grands acteurs habités (Gary Oldman grandiose, comme souvent) et ça blablatte pendant des plombes avec des ornements oldschool parfois inopportuns comme les repères de changement de bobines qui n'ont pas grand chose à voir avec la modernité du montage.
Mais peut-être que je n'aurais pas dû découvrir ce film juste après le chef-d’œuvre d'Orson Welles pour pouvoir l'apprécier à sa juste valeur. À revoir plus tard.
6/10

Ce soir, ce sera un double programme découverte Orson Welles avec La Splendeur Des Amberson (1942) et Le Criminel (1946).