San Antonio ( David Butler - 1945 )
Western tout ce qu'il y a de plus banal et classique. Aucune surprise ou presque, personnages fades, mise en scène trés pauvre. Le charisme naturel de Errol Flynn est toujours classe mais ne suffit pas à porter le film sur son sourire. Dommage que l'idée de la tiers personne se mettant entre le bon et le gentil ne soit pas au coeur du film; ça aurait donné beaucoup plus d'enjeux et d'appronfondissements aux caractères.
Du coup seule la grosse scène d'action finale est assez divertissante. Soit une une bagarre de saloon démeusuré qui enchaine sur un affrontement trés bien filmé entre Flynn et son adversaire.
Raoul Walsh, non crédité au générique, a réalisé quelques scènes, je suppose que ce sont celles-ci ( du moins, j'espère )
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
La train sifflera 3 fois ( Fred Zimmerman - 1952 )
N'en déplaise à Howard Hawks, j'ai beaucoup aimé ce classique dont la réputation s'est malheureusement effrité avec le temps. Le scénario est excellent et surtout bien plus crédible dans son portrait du shérif et de la ville que dans la "version" de Hawks. La lacheté, la peur, le doute, l'hypocrisie, l'égoisme donnent bien plus de richesse aux personnages dont le rôle principal pourrait presque être la ville en elle-même. La narration quasiment en temps réel renforce encore plus la cohérence psychologique.
Après j'ai toujours préféré les héros avec des faiblesses et des défauts. De ce coté là Gary Cooper ( qui n'a pas volé son oscar ! ) me touche bien plus que John Wayne.
Si le rythme et la tension ne sont pas toujours au top, le cadrage de Zimmerman est d'un grande force et les compositions qui sculte l'espace en fonction des placements des personnages dans la profondeur de champ a du bien influencer Sergio Leone mais si 1.33 oblige, ces plans sont plus discret.
Derniers bons points, les personnages féminins sont plutot interressant surtout la porto ricaine au caractère trés fort qui tranche avec les rôle passif du genre ( ce que redevient Grace kelly à la fin d'ailleurs ).
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Le Traître du Texas (Horizons West) de Budd Boetticher 1952
Jeremy Fox a écrit :pour une fois justement, il aurait fallu un peu plus de temps pour approfondir les nombreuses pistes sur lesquelles Boetticher nous lance et pour pouvoir étoffer les personnages
+ 1
Mais c'est un film qui possède quelques scènes sublimes, en particulier celles entre Robert Ryan et Raymond Burr...
bruce randylan a écrit :La train sifflera 3 fois ( Fred Zimmerman - 1952 )
N'en déplaise à Howard Hawks, j'ai beaucoup aimé ce classique dont la réputation s'est malheureusement effrité avec le temps. Le scénario est excellent et surtout bien plus crédible dans son portrait du shérif et de la ville que dans la "version" de Hawks. La lacheté, la peur, le doute, l'hypocrisie, l'égoisme donnent bien plus de richesse aux personnages dont le rôle principal pourrait presque être la ville en elle-même. La narration quasiment en temps réel renforce encore plus la cohérence psychologique.
Après j'ai toujours préféré les héros avec des faiblesses et des défauts. De ce coté là Gary Cooper ( qui n'a pas volé son oscar ! ) me touche bien plus que John Wayne.
Si le rythme et la tension ne sont pas toujours au top, le cadrage de Zimmerman est d'un grande force et les compositions qui sculte l'espace en fonction des placements des personnages dans la profondeur de champ a du bien influencer Sergio Leone mais si 1.33 oblige, ces plans sont plus discret.
Derniers bons points, les personnages féminins sont plutot interressant surtout la porto ricaine au caractère trés fort qui tranche avec les rôle passif du genre ( ce que redevient Grace kelly à la fin d'ailleurs ).
Zinnemann, Bruce,
Zimmerman c'est Dylan non ?
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
- J'aurais cinq ans... Ce serait du joli !
bruce randylan a écrit :La train sifflera 3 fois ( Fred Zimmerman - 1952 )
N'en déplaise à Howard Hawks, j'ai beaucoup aimé ce classique dont la réputation s'est malheureusement effrité avec le temps. Le scénario est excellent et surtout bien plus crédible dans son portrait du shérif et de la ville que dans la "version" de Hawks. La lacheté, la peur, le doute, l'hypocrisie, l'égoisme donnent bien plus de richesse aux personnages dont le rôle principal pourrait presque être la ville en elle-même. La narration quasiment en temps réel renforce encore plus la cohérence psychologique.
Après j'ai toujours préféré les héros avec des faiblesses et des défauts. De ce coté là Gary Cooper ( qui n'a pas volé son oscar ! ) me touche bien plus que John Wayne.
Si le rythme et la tension ne sont pas toujours au top, le cadrage de Zimmerman est d'un grande force et les compositions qui sculte l'espace en fonction des placements des personnages dans la profondeur de champ a du bien influencer Sergio Leone mais si 1.33 oblige, ces plans sont plus discret.
Derniers bons points, les personnages féminins sont plutot interressant surtout la porto ricaine au caractère trés fort qui tranche avec les rôle passif du genre ( ce que redevient Grace kelly à la fin d'ailleurs ).
Sans rien enlever a ce film ni a Rio Bravo, personnelement je suis fan des deux films.
LES SEPT MERCENAIRES de John Sturges
J’avais les craintes habituelles avant de le découvrir (ça va être chiant, ça va être mou et gnagnagna) et comme souvent, elles se sont avérés infondés (même j’ai trouvé ça un peu longuet sur les bords). J’ai complètement été emballé par le scénario et son concept de protection du village (faudrait d’ailleurs que je vois les sept samourais soit dit en passant), le récit cultivant des scènes d’action tendu comme un string et sa galerie de personnages très touchants interprétés par un casting plus charismatique. L’esthétisme flamboyant et la monumentale BO d’Elmer Bernstein ont finit de me conquérir. Vraiment du grand western.