Et merdouille, oublié de l'enregistrer, çui là.Jack Griffin a écrit :Très sympatique film que Le cygne noir diffusé cet après midi sur France 3...Le petit mot final, ironique, résume bien un esprit qui n'hésite pas à égratigner l'image de son héros principal (et de tous les autres persos d'ailleurs), loin d'être idéalisé. Les petites piques que se lancent Maureen O'hara et Tyrone Power mettent du piment au film.
Joliment coloré et divertissant.
Henry King (1886-1982)
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film très sympatique avec un mauvais esprit réjouissant!Jack Griffin a écrit :Très sympatique film que Le cygne noir diffusé cet après midi sur France 3...Le petit mot final, ironique, résume bien un esprit qui n'hésite pas à égratigner l'image de son héros principal (et de tous les autres persos d'ailleurs), loin d'être idéalisé. Les petites piques que se lancent Maureen O'hara et Tyrone Power mettent du piment au film.
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J'ai beaucoup aimé ce film, plein d'énergie et divertissant à souhaitJack Griffin a écrit :Très sympatique film que Le cygne noir diffusé cet après midi sur France 3...Le petit mot final, ironique, résume bien un esprit qui n'hésite pas à égratigner l'image de son héros principal (et de tous les autres persos d'ailleurs), loin d'être idéalisé. Les petites piques que se lancent Maureen O'hara et Tyrone Power mettent du piment au film.
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BRAVADOS d'Henry King
J'ai redécouvert ce soir un très bon western. La mise en place est captivante, présentant Gregory Peck comme un personnage sombre au dessein mystérieux. Le scénario propose une succession de rebondissements, tenant en haleine jusqu'au bout. Le ton du film est très sombre, jamais caricatural. Belle utilisation du CinemaScope par King.
Si Gregory Peck (que j'apprécie beaucoup) surjoue parfois (notamment dans le restaurant mexicain, juste après son apparition, dans une pose très graphique), le casting est excellent.
Superbe master dvd Fox, aux couleurs pimpantes, à la définition très correcte et à la compression honorable (mais un peu visible parfois, à cause du léger grain, surtout).
J'ai redécouvert ce soir un très bon western. La mise en place est captivante, présentant Gregory Peck comme un personnage sombre au dessein mystérieux. Le scénario propose une succession de rebondissements, tenant en haleine jusqu'au bout. Le ton du film est très sombre, jamais caricatural. Belle utilisation du CinemaScope par King.
Si Gregory Peck (que j'apprécie beaucoup) surjoue parfois (notamment dans le restaurant mexicain, juste après son apparition, dans une pose très graphique), le casting est excellent.
Superbe master dvd Fox, aux couleurs pimpantes, à la définition très correcte et à la compression honorable (mais un peu visible parfois, à cause du léger grain, surtout).
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As tu vu "EDDIE DUCHIN STORY" de G.Sidney (t.fr. : Tu seras un homme mon fils) ?Fan Rita a écrit :Oui, je suis d'accord, quelle belle affiche !Amatrice de Tyrone Power, je connais le film depuis longtemps et c'est toujours divertissant de le revoir.
Mélo somp-tu-eux !
(Pardon pour le h.s).
"Le cinéma est un art. La télévision est un meuble."
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Vu aussi il y a quelques années et je n'en garde pas un bon souvenir...VISCONTIEN a écrit :Vu partiellement (pas envie d'aller au bout ! ?) "La colline de l'adieu" : beau cinemaScope et beau technicolor.
La musique (quelle scie !) fut un succès planétaire en son temps.
J'essaie d'y revenir.
Héroïque serais-je ?
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La cible humaine (Henry King 1950)
Western intimiste en noir et blanc.
L'histoire d'un as de la gachette, qui souhaite décrocher et refaire sa vie avec sa femme institutrice et son jeune fils.
Sa réputation de meilleur tireur de la région aiguise l'ambition des jeunes coqs et l'oblige à rependre les colts.
Sur un scénario ultra mince, le script et les dialogues enlevés de William Bowers (La vallée de la poudre, Ne tirez pas sur le sherif ...) dynamisent le huit clos.
Grégory Peck convaincant. Fin émouvante.
Western intimiste en noir et blanc.
L'histoire d'un as de la gachette, qui souhaite décrocher et refaire sa vie avec sa femme institutrice et son jeune fils.
Sa réputation de meilleur tireur de la région aiguise l'ambition des jeunes coqs et l'oblige à rependre les colts.
Sur un scénario ultra mince, le script et les dialogues enlevés de William Bowers (La vallée de la poudre, Ne tirez pas sur le sherif ...) dynamisent le huit clos.
Grégory Peck convaincant. Fin émouvante.
Tu peux la secouer tant que tu veux, la dernière goutte est toujours pour le pantalon. Vieux proverbe
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LES NEIGES DU KILIMANDJARO
SPOILERS
Drame très littéraire, emmené cependant par la partition toujours mystérieuse de Bernard Herrmann. Ca se suit sans déplaisir mais je n'ai pas été transporté comme je l'aurais souhaité, l'histoire étant quand même traitée de façon particulière.
La chasse est au centre du film, métaphore de l'expérience ou de l'observation, nécessaires à un écrivain pour s'inspirer. Ainsi il traque ses proies dans des chasses à fauves en Afrique comme ses conquêtes féminines en France et en Espagne, femmes qui lui inspireront ses livres. Lui, cependant, n'est porté que sur son travail d'exploration, de chasse, et ne laisse que très peu de place à ses femmes. Il les laissera sur le carreau, pour passer à une autre, sauf avec Ava Gardner qui le laissera tomber. Cette proie lui ayant échappé il ne cessera de la sublimer, de vouloir la retrouver. Ce n'est qu'avec l'aide de son oncle et de l'énigme du léopard qu'il se rendra compte qu'il fait fausse route, qu'il se sera perdu, écrivant de la littérature facile, procurant une vie facile...
Tout cela est donc intéressant sur le papier mais pas super passionnant finalement à l'écran. Je l'avais acheté il y a quelques années sur internet dans une édition toute pourrie à 1 ou 2 €. Après avoir vu une douzaine d'Henry King au hasard des programmations du Cinéma de Minuit ou des emprunts, c'était l'occasion de la visionner au moins une fois. L'image est effectivement assez mauvaise, mais reste regardable - c'est là le principal.
SPOILERS
Drame très littéraire, emmené cependant par la partition toujours mystérieuse de Bernard Herrmann. Ca se suit sans déplaisir mais je n'ai pas été transporté comme je l'aurais souhaité, l'histoire étant quand même traitée de façon particulière.
La chasse est au centre du film, métaphore de l'expérience ou de l'observation, nécessaires à un écrivain pour s'inspirer. Ainsi il traque ses proies dans des chasses à fauves en Afrique comme ses conquêtes féminines en France et en Espagne, femmes qui lui inspireront ses livres. Lui, cependant, n'est porté que sur son travail d'exploration, de chasse, et ne laisse que très peu de place à ses femmes. Il les laissera sur le carreau, pour passer à une autre, sauf avec Ava Gardner qui le laissera tomber. Cette proie lui ayant échappé il ne cessera de la sublimer, de vouloir la retrouver. Ce n'est qu'avec l'aide de son oncle et de l'énigme du léopard qu'il se rendra compte qu'il fait fausse route, qu'il se sera perdu, écrivant de la littérature facile, procurant une vie facile...
Tout cela est donc intéressant sur le papier mais pas super passionnant finalement à l'écran. Je l'avais acheté il y a quelques années sur internet dans une édition toute pourrie à 1 ou 2 €. Après avoir vu une douzaine d'Henry King au hasard des programmations du Cinéma de Minuit ou des emprunts, c'était l'occasion de la visionner au moins une fois. L'image est effectivement assez mauvaise, mais reste regardable - c'est là le principal.