Notez les films - Mars 2008
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Re: Notez les films - Mars 2008
On peut penser que le film commence à ce moment là car pour le héros c'est vraiment à ce moment là que l'arrière plan devient partie prenante de sa vie, là où avant ce n'était qu'un bruit de fond à supporter pour cet homme engourdi.

Si la vie réelle est un chaos, en revanche une terrible logique gouverne l'imagination.
Ôtez le mensonge vital à un homme moyen, vous lui ôtez le bonheur, du même élan.
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Re: Notez les films - Mars 2008
COLD PREY de Roar Uthaug
Ça commence mal dès le départ avec son gamin (que j’ai pris pour une demoiselle en détresse au début) qui court n’importe comment devant la caméra, le tout accompagné d’un montage ampoulé. Le générique n’est guère mieux avec son assemblage d’images d’archives à la détour mortel (waoouu la référence !) sur fond de musique inquiétante pour ados de moins de 12 ans. S’en suit une introduction des personnages plus couillons les uns que les autres mais que le scénario tente vainement de rendre humain. Je ne parle même pas de la révélation sur le tueur (qui n’en est franchement pas une). Bref, en l’espace de 5 minutes, le norvégien Roar Uthaug a réussit à nous étaler tout ce qu’il y a de plus assommant dans le cinéma d’horreur US. Le film arrive néanmoins à offrir le minimum syndical d’efficacité en cours de route et à le mérite de planter l’action dans un décors classieux (un hôtel abandonné au milieu des montagnes enneigées) mais pas de quoi grimper au plafond. Vraiment bof l’horreur à la norvégienne...
Ça commence mal dès le départ avec son gamin (que j’ai pris pour une demoiselle en détresse au début) qui court n’importe comment devant la caméra, le tout accompagné d’un montage ampoulé. Le générique n’est guère mieux avec son assemblage d’images d’archives à la détour mortel (waoouu la référence !) sur fond de musique inquiétante pour ados de moins de 12 ans. S’en suit une introduction des personnages plus couillons les uns que les autres mais que le scénario tente vainement de rendre humain. Je ne parle même pas de la révélation sur le tueur (qui n’en est franchement pas une). Bref, en l’espace de 5 minutes, le norvégien Roar Uthaug a réussit à nous étaler tout ce qu’il y a de plus assommant dans le cinéma d’horreur US. Le film arrive néanmoins à offrir le minimum syndical d’efficacité en cours de route et à le mérite de planter l’action dans un décors classieux (un hôtel abandonné au milieu des montagnes enneigées) mais pas de quoi grimper au plafond. Vraiment bof l’horreur à la norvégienne...
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Re: Notez les films - Mars 2008
Misery (Rob Reiner, 1990)
Adaptation d'un roman de Stephen King, ce film recréé avec beaucoup de précision cette ambiance glauque et angoissante de la maison d'Annie Wilkes et le calvaire vécu par Paul Sheldon.
Si James Caan est parfait, la révélation c'est bien entendu Kathy Bates, absolument effarante.
Merci à Reiner pour la présence de la légendaire Lauren Bacall ...
8,5/10
Adaptation d'un roman de Stephen King, ce film recréé avec beaucoup de précision cette ambiance glauque et angoissante de la maison d'Annie Wilkes et le calvaire vécu par Paul Sheldon.
Si James Caan est parfait, la révélation c'est bien entendu Kathy Bates, absolument effarante.
Merci à Reiner pour la présence de la légendaire Lauren Bacall ...
8,5/10

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Re: Notez les films - Mars 2008
Manie Manie de Rintaro, Yoshiaki Kawajiri et Katsuhiro Otomo

Une belle réussite qui annonce pas mal l'oeuvre future de ses trois grands quoique moins évident pour Rintaro dont je connais moins le travail.
Labyrinthe de Rintaro
Sachi et son chat Cicéron passent à travers un miroir et sont transportés dans un monde fantasmagorique, un étrange clown les invite à le suivre.
Un récit des plus conceptuel et expérimental, presque sans parole où se succède les visions étrange durant le périple de Saachi et Ciceron dans une ambiance des plus onirique. On pense pas mal à "Alice au pays des merveilles" par instants, visuellement c'est bourré d'idées (les spectres des passant qui se transforment en pancarte) et constitue un parfait préambule deux autres sketches. Il viendra boucler la boucle lors du final dans une atmosphère tout aussi étrange et débridé qui n'est pas sans rappellé certains instants du "Paprika" de Satoshi Kon.
L'homme qui courait de Yoshiaki Kawajiri
Un pilote qui participe à des courses de voitures où tous les coups sont permis, cet homme s'est forgé un palmarès exceptionnel grâce à ses pouvoirs psychiques....
Du pur Kawajiri préfigurant plusieurs de ses figures imposées à venir. Le corps au bord de l'explosion lors de l'effort physique (avecl les mulstiples visions du corps distordus), la rage de vaincre, les pouvoir psychique, tout y est... Le tout rappelle énormément son sketch du coureur d'athlétisme des "Animatrix". La courses en elle même est vraiment réalisé de manière virtuose par Kawajiri avec ce montage alterné nous dévoilant les pouvoirs du héros et les passages plus onirique comme les cauchemars du coureur ou le final le voyant poursuivre sa courses dans l'au delà, brillant.
Arretez les travaux de Katsuhiro Otomo
Sugioka a été envoyé dans un pays en guerre par sa société, il a pour mission de faire arrêter les travaux de construction diligentés par sa société et de retrouver l'ancien chef de chantier qui a disparu. Malheureusement, tout ne se passe comme il l'avait imaginé...
Le plus long et le meilleur sketch du lot. Otomo égratigne la soumission et la pression subies par les salary man japonais à travers ce récit de robots incapable de s'arreter de travailler. Sorte de "Temps Modernes" chez les robots, avec Otomo qui multiplie les visions dantesque (le héros qui remonte jusqu'à l'ordinateur central, l'arrivée dans la ville) dans des décors impressionnant de détails (une constante des trois sketches).
Si ce n'était pas aussi court et hermétique quasiment aussi indispensable que le mythique "Memories". 5/6

Une belle réussite qui annonce pas mal l'oeuvre future de ses trois grands quoique moins évident pour Rintaro dont je connais moins le travail.
Labyrinthe de Rintaro
Sachi et son chat Cicéron passent à travers un miroir et sont transportés dans un monde fantasmagorique, un étrange clown les invite à le suivre.
Un récit des plus conceptuel et expérimental, presque sans parole où se succède les visions étrange durant le périple de Saachi et Ciceron dans une ambiance des plus onirique. On pense pas mal à "Alice au pays des merveilles" par instants, visuellement c'est bourré d'idées (les spectres des passant qui se transforment en pancarte) et constitue un parfait préambule deux autres sketches. Il viendra boucler la boucle lors du final dans une atmosphère tout aussi étrange et débridé qui n'est pas sans rappellé certains instants du "Paprika" de Satoshi Kon.
L'homme qui courait de Yoshiaki Kawajiri
Un pilote qui participe à des courses de voitures où tous les coups sont permis, cet homme s'est forgé un palmarès exceptionnel grâce à ses pouvoirs psychiques....
Du pur Kawajiri préfigurant plusieurs de ses figures imposées à venir. Le corps au bord de l'explosion lors de l'effort physique (avecl les mulstiples visions du corps distordus), la rage de vaincre, les pouvoir psychique, tout y est... Le tout rappelle énormément son sketch du coureur d'athlétisme des "Animatrix". La courses en elle même est vraiment réalisé de manière virtuose par Kawajiri avec ce montage alterné nous dévoilant les pouvoirs du héros et les passages plus onirique comme les cauchemars du coureur ou le final le voyant poursuivre sa courses dans l'au delà, brillant.
Arretez les travaux de Katsuhiro Otomo
Sugioka a été envoyé dans un pays en guerre par sa société, il a pour mission de faire arrêter les travaux de construction diligentés par sa société et de retrouver l'ancien chef de chantier qui a disparu. Malheureusement, tout ne se passe comme il l'avait imaginé...
Le plus long et le meilleur sketch du lot. Otomo égratigne la soumission et la pression subies par les salary man japonais à travers ce récit de robots incapable de s'arreter de travailler. Sorte de "Temps Modernes" chez les robots, avec Otomo qui multiplie les visions dantesque (le héros qui remonte jusqu'à l'ordinateur central, l'arrivée dans la ville) dans des décors impressionnant de détails (une constante des trois sketches).
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Re: Notez les films - Mars 2008
Ah c'était bien moisi ça, c'est vrai.nobody smith a écrit :COLD PREY de Roar Uthaug
[...]
Vraiment bof l’horreur à la norvégienne...
Ils ont un décor superbe, un tueur bien barbare... et ils font n'importe quoi et te bousillent le moindre élément intéressant.
C'était saoûlant.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."
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Re: Notez les films - Mars 2008
Saint Cyr de Patricia Mazuy
Un des tout meilleurs film français de ces dernières années. Au 18e siècle la maitresse attitrée de Louis IV décide d'ouvrir une école où seront acueillies des petites paysanne pauvres dans le but d'en faire des jeune fille du monde, éduquée et prête à faire avancer le statut de la femme par leurs érudition. sauf que dès que les yeux de la cour se lève sur l'écolle et que Huppert entrevoit le même destin de courtisanne que le sien pour ces élèves, Huppert va totalement à l'encontre de ses préceptes de départ pour devenir une folle de dieu. Un tabeau de l'époque particulièrement juste notamment le début avec ces petites filles souillons parlant à peine le français (tout le début est en patois régional sous titré) qui se transforme peu à peu en jeune fille fougueuse et raffinée. L'obscurantisme religieux en prend un coup en montrant toutes ses jeunes filles à l'éducation libre être brisées peu à peu (au point que l'école progressiste de départ est un quasi couvent sur la fin). Très bonne Isabelle Huppert en mentor perturbé et les jeunes actrices malgré une fâcheuse tendance à déclamer leurs texte (en langage d'époque) sont très bonne aussi, ainsi que jean Pierre Kalfon en vieux Louis IV, loin de l'image du monarque flamboyant. Belle réalisation de Patricia Mazuy qui trouve le juste milieu en tableau d'époque (avec de très beau plan d'exterieurs bien naturaliste) et torrent des sentiments avec quelque moment bien intense et alerte. 5/6
Un des tout meilleurs film français de ces dernières années. Au 18e siècle la maitresse attitrée de Louis IV décide d'ouvrir une école où seront acueillies des petites paysanne pauvres dans le but d'en faire des jeune fille du monde, éduquée et prête à faire avancer le statut de la femme par leurs érudition. sauf que dès que les yeux de la cour se lève sur l'écolle et que Huppert entrevoit le même destin de courtisanne que le sien pour ces élèves, Huppert va totalement à l'encontre de ses préceptes de départ pour devenir une folle de dieu. Un tabeau de l'époque particulièrement juste notamment le début avec ces petites filles souillons parlant à peine le français (tout le début est en patois régional sous titré) qui se transforme peu à peu en jeune fille fougueuse et raffinée. L'obscurantisme religieux en prend un coup en montrant toutes ses jeunes filles à l'éducation libre être brisées peu à peu (au point que l'école progressiste de départ est un quasi couvent sur la fin). Très bonne Isabelle Huppert en mentor perturbé et les jeunes actrices malgré une fâcheuse tendance à déclamer leurs texte (en langage d'époque) sont très bonne aussi, ainsi que jean Pierre Kalfon en vieux Louis IV, loin de l'image du monarque flamboyant. Belle réalisation de Patricia Mazuy qui trouve le juste milieu en tableau d'époque (avec de très beau plan d'exterieurs bien naturaliste) et torrent des sentiments avec quelque moment bien intense et alerte. 5/6
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Re: Notez les films - Mars 2008
HARD TARGET de John Woo
C’est quand même une jolie réunion de talent mine de rien. Sam Raimi à la prod, John Woo à la réal, Graeme Revell à la musique, Jean-Claude Van Damme en gentil héros et Lance Henriksen en vilain méchant. Mais le résultat est peu inspiré. Je passe sur le fond de l’histoire avec cette machiavélique organisation offrant des parties de chasse aux SDF pour des enfoirés de richards. Comme Eli Roth 10 ans plus tard, le long métrage ne fait qu’effleurer la surface d’une thématique fichtrement passionnante (même si Henriksen livre un numéro très sympa). hard target fait dans la série B pure et dure, un point c’est tout.
Malheureusement, tout ceci se montre bien trop mou pour me convaincre. Sur une bouillabaisse musicale sonnant 80’s, Woo torche sans grande conviction son travail. Les quelques scènes d’action sont pauvres, peu efficaces et ne mettent guère en valeur le charisme des muscles de Bruxelles (on se moque de la dégaine de Nicolas Cage dans next mais l’ami JCVD fait pratiquement pire ici). Il faudra attendre la dernière partie pour que le film dépote enfin. Ça reste très très con (énorme le coup du serpent) mais le spectacle devient enfin assez explosif pour être terriblement fun à suivre. Dommage que le réveil soit tardif...
C’est quand même une jolie réunion de talent mine de rien. Sam Raimi à la prod, John Woo à la réal, Graeme Revell à la musique, Jean-Claude Van Damme en gentil héros et Lance Henriksen en vilain méchant. Mais le résultat est peu inspiré. Je passe sur le fond de l’histoire avec cette machiavélique organisation offrant des parties de chasse aux SDF pour des enfoirés de richards. Comme Eli Roth 10 ans plus tard, le long métrage ne fait qu’effleurer la surface d’une thématique fichtrement passionnante (même si Henriksen livre un numéro très sympa). hard target fait dans la série B pure et dure, un point c’est tout.
Malheureusement, tout ceci se montre bien trop mou pour me convaincre. Sur une bouillabaisse musicale sonnant 80’s, Woo torche sans grande conviction son travail. Les quelques scènes d’action sont pauvres, peu efficaces et ne mettent guère en valeur le charisme des muscles de Bruxelles (on se moque de la dégaine de Nicolas Cage dans next mais l’ami JCVD fait pratiquement pire ici). Il faudra attendre la dernière partie pour que le film dépote enfin. Ça reste très très con (énorme le coup du serpent) mais le spectacle devient enfin assez explosif pour être terriblement fun à suivre. Dommage que le réveil soit tardif...
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Re: Notez les films - Mars 2008
Modern Love
Une comédie romantique au scénario archi convenu que l'idée du film dans le film bien cliché et optimiste ne réhausse pas plus, surtout lors des moments assez pénible où ils se mettent à chanter. Par contre la mise en image plutôt agréable (hormis le film dans le film qui ressemble à une longue pub narta) et la conviction des acteurs fait passer la pilule et on passe un moment assez sympathique. Pef en loser de l'amour manquant de confiance en soit est épatant et Bérénice Beijo assez craquante dans sa quête du prince charmant avec quelques petites situations drôle assez bien vu comme la rencontre finale dans le cinéma. 3/6
Une comédie romantique au scénario archi convenu que l'idée du film dans le film bien cliché et optimiste ne réhausse pas plus, surtout lors des moments assez pénible où ils se mettent à chanter. Par contre la mise en image plutôt agréable (hormis le film dans le film qui ressemble à une longue pub narta) et la conviction des acteurs fait passer la pilule et on passe un moment assez sympathique. Pef en loser de l'amour manquant de confiance en soit est épatant et Bérénice Beijo assez craquante dans sa quête du prince charmant avec quelques petites situations drôle assez bien vu comme la rencontre finale dans le cinéma. 3/6
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Re: Notez les films - Mars 2008
Et ça participe totalement au charme du film.nobody smith a écrit :(on se moque de la dégaine de Nicolas Cage dans next mais l’ami JCVD fait pratiquement pire ici)
Pour ma part j'aime beaucoup.
Et dans l'ensemble c'est ultra fun et bien bourrin.
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Re: Notez les films - Mars 2008
Death note, film 1 (Shunsuke Kaneko, 2006)
Je l'ai plus vu par rapport au manga, que j'aime bien (enfin la première partie), et on ne peut pas lui reprocher sa grande fidélité (à une scène près, mais c'est bien intégré), et le fait de nous plonger très vite dans l'histoire (Kira a déjà le Death Note au début du film).
Mais à part, c'est un téléfilm d'une médiocrité cinématographique inouïe ; ça fait longtemps que je ne n'ai pas vu des acteurs jouer aussi mal et de manière si caricaturale, ça en devient nanardesque.
Et c'est filmé avec des palmes, ou alors, le réalisateur dort pendant les prises. Sans compter une lumière hideuse et des sfx à la ramasse (le démon Ryuk n'est pas crédible une seconde).
Je vais regarder de ce pas l'animé, tiens...
Je l'ai plus vu par rapport au manga, que j'aime bien (enfin la première partie), et on ne peut pas lui reprocher sa grande fidélité (à une scène près, mais c'est bien intégré), et le fait de nous plonger très vite dans l'histoire (Kira a déjà le Death Note au début du film).
Mais à part, c'est un téléfilm d'une médiocrité cinématographique inouïe ; ça fait longtemps que je ne n'ai pas vu des acteurs jouer aussi mal et de manière si caricaturale, ça en devient nanardesque.

Et c'est filmé avec des palmes, ou alors, le réalisateur dort pendant les prises. Sans compter une lumière hideuse et des sfx à la ramasse (le démon Ryuk n'est pas crédible une seconde).
Je vais regarder de ce pas l'animé, tiens...
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Re: Notez les films - Mars 2008
Rocky 3 (S. Stallone, 1982)
Je continue la franchise avec l'oeil du tigre. La personnalité de Mister T et l'apparition de Hulk Hogan en guest font de cet épisode un film dans l'esprit des deux premiers.
Mes souvenirs étaient bien intacts meme si l'intensité des combats est moins présente que lors des combats de Rocky contre Apollo Creed ...
Reste un sympathique moment de cinéma, pas toujours en finesse mais avec une BO qui décoiffe toujours plus
7/10
Je continue la franchise avec l'oeil du tigre. La personnalité de Mister T et l'apparition de Hulk Hogan en guest font de cet épisode un film dans l'esprit des deux premiers.
Mes souvenirs étaient bien intacts meme si l'intensité des combats est moins présente que lors des combats de Rocky contre Apollo Creed ...
Reste un sympathique moment de cinéma, pas toujours en finesse mais avec une BO qui décoiffe toujours plus

7/10

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Re: Notez les films - Mars 2008
BLACK SHEEP
Joyeux délire assez foutraque que ce film assez jubilatoire. C'est assez gore, mais à prendre absolument au second degré. Les moutons-garou fabriqués par Weta sont
. Bref, c'est amusant, devrait plaire ici.
Joyeux délire assez foutraque que ce film assez jubilatoire. C'est assez gore, mais à prendre absolument au second degré. Les moutons-garou fabriqués par Weta sont

Blogs Perso, Cinéma de Minuit : http://cineminuit.fr.over-blog.com/
Cinéma Actuel : http://sallesobscures2.over-blog.fr/
"And Now Mr Serling"
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Re: Notez les films - Mars 2008
A bord du Darjeeling de Wes Anderson
Premier gros plantage pour Anderson. On retrouve pourtant les éléments qui font le sel de son cinéma : personnage au trauma familial, situations loufoque et décalée sur fond de pop rock... Sauf que là embourbé dans le trip spirituel et new age du voyage en Inde censé transformer nos trois héros. C'est long et ennuyeux au possible sans être désagréable pour autant grâce au talent des trois acteurs surtout Owen Wilson génial en grand frère maniaque de l'organisation et Jason Schwartzman. Reste les beaux paysages indien et le prologue "Hotel Chevalier" vraiment génial (Natalie Portman
) dommage que le reste ne suive pas. 3/6
Premier gros plantage pour Anderson. On retrouve pourtant les éléments qui font le sel de son cinéma : personnage au trauma familial, situations loufoque et décalée sur fond de pop rock... Sauf que là embourbé dans le trip spirituel et new age du voyage en Inde censé transformer nos trois héros. C'est long et ennuyeux au possible sans être désagréable pour autant grâce au talent des trois acteurs surtout Owen Wilson génial en grand frère maniaque de l'organisation et Jason Schwartzman. Reste les beaux paysages indien et le prologue "Hotel Chevalier" vraiment génial (Natalie Portman

Dernière modification par Profondo Rosso le 20 mars 08, 22:58, modifié 1 fois.
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Re: Notez les films - Mars 2008
La rupture (Peyton Reed, 2006)
Une comédie pas si romantique que ça, qui évite le piège de ce genre de films, évitant le happy-end de rigueur, ce qui est en soi une bonne petite surprise.
De plus, Vince Vaughn est toujours aussi excellent, improvisant comme un chef (comme la scène au début ou celles avec Jon Favreau)... et puis, on voit Jennifer Aniston nue, alors...
Pas de quoi se rouler par terre, mais c'est un film tout à fait honorable.
Une comédie pas si romantique que ça, qui évite le piège de ce genre de films, évitant le happy-end de rigueur, ce qui est en soi une bonne petite surprise.
De plus, Vince Vaughn est toujours aussi excellent, improvisant comme un chef (comme la scène au début ou celles avec Jon Favreau)... et puis, on voit Jennifer Aniston nue, alors...

Pas de quoi se rouler par terre, mais c'est un film tout à fait honorable.
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Re: Notez les films - Mars 2008
Sorry, mais je ne peux que réagir....Je veux bien que je n'y connais rien en cinéma (bien en films), mais, franchement, parler de 'téléfilm d'une médiocrité inouïe', il ne faut pas avoir vu beaucoup de téléfilm du samedi après-midi sur TF1 pour écrire cela, trouve-je...Boubakar a écrit :Death note, film 1 (Shunsuke Kaneko, 2006)
Je l'ai plus vu par rapport au manga, que j'aime bien (enfin la première partie), et on ne peut pas lui reprocher sa grande fidélité (à une scène près, mais c'est bien intégré), et le fait de nous plonger très vite dans l'histoire (Kira a déjà le Death Note au début du film).
Mais à part, c'est un téléfilm d'une médiocrité cinématographique inouïe ; ça fait longtemps que je ne n'ai pas vu des acteurs jouer aussi mal et de manière si caricaturale, ça en devient nanardesque.![]()
Et c'est filmé avec des palmes, ou alors, le réalisateur dort pendant les prises. Sans compter une lumière hideuse et des sfx à la ramasse (le démon Ryuk n'est pas crédible une seconde).
Je vais regarder de ce pas l'animé, tiens...
Death Note n'est certes pas un chef-d'oeuvre du septième art, mais je n'ai à aucun moment été choqué, que ce soit par la réalisation, ni par le jeu des acteurs (trouves-tu sincèrement que L est mal interprété?)...
Je suis donc d'accord avec une notion de mise en scène 'passe-partout', mais certainement pas avec les termes que tu emploies...
Et, contrairement à toi (mais là, cela devient vraiment subjectif), j'ai trouvé Ryuk très très bien, et très crédible (enfin, pour un Dieu de la Mort amateur de pommes et au rictus omniprésent).
Certes, je ne connais pas le manga (j'ai regardé un épisode de l'anime), et ceci explique peut-être cela, mais je te trouve vraiment très (trop?) dur avec ce film...
D., qui, pour une fois, était d'accord avec le public du BIFFF, qui lui a accordé son prix l'année passée...