Tout à fait et je suis aussi complètement fan de ce traitement du personnage, mais je ne vois pas en quoi cela crée une parentée avec Phenomena.Max Schreck a écrit :Sans doute, mais le film de Siri semble vraiment à ce moment-là basculer dans le fantastique. Il nous offre des visions proprement infernales
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Notez les films - Juillet 2006
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- Colqhoun
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Je n'ai jamais dit le contraire.Colqhoun a écrit :Cite-moi un seul film de Cronenberg où ce thème n'est pas présent ?MJ a écrit :Le sujet de la métamorphose est en tout cas déjà au centre du film
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Oui enfin ton "déjà" tend à nous faire croire que c'est un film charnière du point de vue de la métamorphose alors que ce n'est absolument pas le cas.
Sinon :
Innocence de Lucille Hadzihalilovic.
J'en avais entendu enormément de bien (notamment sur ce forum) et c'était un film que j'étais persuadé d'aimer avant même de l'avoir vu... Et bien ce fut une belle deception. Le film n'est pas exempt de qualités formelles (la photo superbe, la mise-en-scène très rigoureuse) mais à part ça, je me suis royalement ennuyé. A aucun moment je ne me suis interessé à ce pensionnat étrange et totalement isolé car la cinéaste refuse de trop jouer sur le côté "fantastique" et privilégie une ambiance feutrée. C'est un choix mais elle a très certainement perdu pas mal de spectateurs en route (moi y compris). Seul la toute fin m'a un peu sorti de ma torpeur et je l'ai trouvé très belle (même si le symbole du dernier plan et franchement limite).
Enfin bref, on aurait pu avoir un superbe film fantastico-onirique, et on n'a qu'un vague film bizarre et un chouïa prétentieux. C'est vraiment dommage.
Delphine 1 - Yvan 0. Revu avec plaisir ce film de Farrugia sur M6 hier. Une histoire d'amour commentée comme un match de foot, l'idée est originale mais au-delà même du postulat le film regorge de personnages hilarants (Daniel Russo complètement parano avec les caméras, la copine qui se choppe une dysentrie en vacances etc...). C'est très bien écrit eet c'est servi par deux acteurs épatants (Julie Gayet et Serge Hazanavicius). Sur la fin ça devient moins drôle et plus convenu mais ça reste une bonne comédie injustement méconnue.
Sinon :
Innocence de Lucille Hadzihalilovic.
J'en avais entendu enormément de bien (notamment sur ce forum) et c'était un film que j'étais persuadé d'aimer avant même de l'avoir vu... Et bien ce fut une belle deception. Le film n'est pas exempt de qualités formelles (la photo superbe, la mise-en-scène très rigoureuse) mais à part ça, je me suis royalement ennuyé. A aucun moment je ne me suis interessé à ce pensionnat étrange et totalement isolé car la cinéaste refuse de trop jouer sur le côté "fantastique" et privilégie une ambiance feutrée. C'est un choix mais elle a très certainement perdu pas mal de spectateurs en route (moi y compris). Seul la toute fin m'a un peu sorti de ma torpeur et je l'ai trouvé très belle (même si le symbole du dernier plan et franchement limite).
Enfin bref, on aurait pu avoir un superbe film fantastico-onirique, et on n'a qu'un vague film bizarre et un chouïa prétentieux. C'est vraiment dommage.
Delphine 1 - Yvan 0. Revu avec plaisir ce film de Farrugia sur M6 hier. Une histoire d'amour commentée comme un match de foot, l'idée est originale mais au-delà même du postulat le film regorge de personnages hilarants (Daniel Russo complètement parano avec les caméras, la copine qui se choppe une dysentrie en vacances etc...). C'est très bien écrit eet c'est servi par deux acteurs épatants (Julie Gayet et Serge Hazanavicius). Sur la fin ça devient moins drôle et plus convenu mais ça reste une bonne comédie injustement méconnue.
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Je te trouve dur quand même! Certes, ce n'est pas le chef-d'oeuvre du siècle mais la première chose que je remarque par rapport à XxX: Vin qui s'est visiblement beaucoup amusé à tourner le film. Aussi, au niveau des répliques, il y en a vraiment de très drôles, comme pour exemples: 'You' short.' ou 'I was shot twice with those.'Jordan White a écrit :XxX (Tripeul Aix pour les initiés) : Deux heures d'action se résumant à des plans de décors fracassés, méticuleusement lors de l'attaque de motos, ou plus discrets sur berge, lors de l'assaut du bateau sur l'eau à la fin; une bande-sonore bien agressive qui crache ses décibels tout du long, Vin "j'ai deux expressions" Diesel en ersatz MTV de James Bond. Le tout dans une forme aussi indigeste que le fond qui prend bien entendu comme arrière-plan cette bonne vieille Europe de l'Est, et Prague en particulier, bien connue pour ses putes, ses boîtes, ses trafics, et ses méchants à l'accent au couteau qui parlent de bombes nucléaires et sont d'insatiables traîtres. Après avoir vu cela je me demande pourquoi a on tant glausé sur Hostel et sa vision des spa, bien mieux amené dans le prologue du film de Eli Roth, qui lui sait au moins tenir une caméra, sans oublier un incroyable sens de l'attente du public, qu'il développe tout au long de quatre vingt dix minutes durant lesquelles le suspens parvient à s'installer. Prague vue par Roth m'a paru dix fois moins caricatural que lorsqu'elle est filmée par Rob Cohen, pourtant américain lui aussi, mais qui y va de ses énormes sabots( plan stupéfiant de bêtise de la brouette remplie de pommes de terre qui explose à cause d'une roquette, fruit du labeur des paysans du coin).
Enfin bref, je pense qu'il ne faut pas prendre ça au sérieux, mais même avec cet état d'esprit je ne peux que constater la nullité du truc, même pas drôle, Vin Diesel étant un des pires acteurs que j'ai vu sur écran, problème quand 90% du film repose sur des épaules, larges comme un tunnel sous la manche. Ca part dans tous les sens, ça se veut rapide, jeune, endiablé, malin, tonitruant. J'ai vu un énorme gâchis, un truc premier degré "on va tous les éclater", à peine digne d'une pub Axe pour hommes, l'horripilante séquence digitalisée de l'avalanche ( une absurdité en soi) dépassant l'entendement et venant à bout de ma patience. Asia Argento sert de poupée potiche à l'accent mi-italien, mi-tchèque, mais je pense qu'elle y croit autant que moi. Donc pas du tout.
A la fin Vin sort son parachute auréolé, passe tout près de la mort, mais s'en relève tout sourire. Moi, j'avais décroché depuis pas mal de temps, me demandant comment on pouvait faire un tel navet ( c'est même pas un nanar) avec autant de moyens. Même Tomb Raider me paraît supérieur.
2/10
Puis, Vin a selon moi une tête tellement sympathique et qui me revient qu'il est impossible de ne pas l'apprécier (eh oui, vous lisez bien, je suis fan!).
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Petite question, avais-tu vu Picnic at Hanging Rock de Peter Weir et si oui, comment l'avais-tu trouvé ?Art Core a écrit :Innocence de Lucille Hadzihalilovic.
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Art Core a écrit :Innocence de Lucille Hadzihalilovic.
J'en avais entendu enormément de bien (notamment sur ce forum) et c'était un film que j'étais persuadé d'aimer avant même de l'avoir vu... Et bien ce fut une belle deception.
Le film n'est pas exempt de qualités formelles (la photo superbe, la mise-en-scène très rigoureuse) mais à part ça, je me suis royalement ennuyé. A aucun moment je ne me suis interessé à ce pensionnat étrange et totalement isolé car la cinéaste refuse de trop jouer sur le côté "fantastique" et privilégie une ambiance feutrée. C'est un choix mais elle a très certainement perdu pas mal de spectateurs en route (moi y compris). Seul la toute fin m'a un peu sorti de ma torpeur et je l'ai trouvé très belle (même si le symbole du dernier plan et franchement limite).
Enfin bref, on aurait pu avoir un superbe film fantastico-onirique, et on n'a qu'un vague film bizarre et un chouïa prétentieux. C'est vraiment dommage.
Rassure toi, tu n'es pas seul à avoir trouver cela chiant comme la mort !!!

Autant les premiers Weir et "La randonnée" de Roeg me comble de joie, autant le film de Lucile m'indiffère et m'emmerde profondément. Je pense que la raison étant qu'elle n'a retenu que le décorum des films qu'elle admire, les images sont, certes, trés léchées mais étrangement froides, elles ne suscitent aucune émotion et intérêt...
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Comme quoi.tronche de cuir a écrit : les images sont, certes, trés léchées mais étrangement froides, elles ne suscitent aucune émotion et intérêt...
Pour ma part, j'ai été complètement subjugué par l'histoire de ce pensionnant, de ces petites filles et j'ai suivi avec énormément d'attention et de nervosité tout ce qui se passait à l'écran.
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