Dvdclassik : cinéma et DVD

Watkinssien a écrit :

Korea a écrit :qui pourrait me dire quel est le meilleur film de danielle darrieux???

Pour ma part, c'est Madame de ... de Max Ophüls (1953), un pur chef-d'oeuvre !

Je viens de jeter un oeil sur sa filmo mais j'ai bien l'impression que Watkinssien a mis dans le mille

Major Dundee a écrit :

Watkinssien a écrit :

Pour ma part, c'est Madame de ... de Max Ophüls (1953), un pur chef-d'oeuvre !

Je viens de jeter un oeil sur sa filmo mais j'ai bien l'impression que Watkinssien a mis dans le mille

Pas mieux, même si son contre-emploi de pharmacienne cruelle dans Le Désordre et la Nuit ( Grangier-58) m'avait beaucoup marqué...

Miguelito Loveless a écrit :

Major Dundee a écrit :
Je viens de jeter un oeil sur sa filmo mais j'ai bien l'impression que Watkinssien a mis dans le mille

Pas mieux, même si son contre-emploi de pharmacienne cruelle dans Le Désordre et la Nuit ( Grangier-58) m'avait beaucoup marqué...

J'ai un faible pour Premier rendez-vous d'Henri Decoin

Jeremy Fox a écrit :

Miguelito Loveless a écrit :
Pas mieux, même si son contre-emploi de pharmacienne cruelle dans Le Désordre et la Nuit ( Grangier-58) m'avait beaucoup marqué...

J'ai un faible pour Premier rendez-vous d'Henri Decoin

Oui c'est moins bon que le Ophüls, même si j'aime beaucoup la collaboration Decoin/Darrieux !

Je signalerais aussi l'excellent L'AFFAIRE CICERON de Mankiewicz, "le seul chef d'oeuvre du film d'espionnage" selon Tavernier-Coursodon.

Je pense qu'il y a deux périodes Danielle Darrieux, celle où elle est la jeune première "fofolle", souvent fille du "peuple" et c'est sans doute dans Battements de coeur que je la préfère, et puis celle de la maturité où elle devient la femme du monde excellente dans Madame de, mais aussi dans la Vérité sur Bébé Donge ou encore Pot Bouille.

Battement de coeur (1939) - Henri Decoin



Une jeune orpheline, qui fait des études de "cambriolage" devient amoureuse d'un jeune diplomate

Henri Decoin réalise une comédie délicieuse et charmante pour sa femme Danielle Darrieux. Les scènes s'enchainent les unes aux autres et mettent en vedette quelques grands seconds rôles de l'époque comme Jean Tissier, Carette ou Saturnin Fabre, absolument irresistible en voleur apprenant son art. L'essentiel du film repose sur , cette situation cocasse, comme ce fameux cours de pickpockets,ces dialogues pétillants que ce soit ceux des cours de M. Aristide, ou les échanges plus romantiques entre Claude Dauphin et Danielle Darrieux. Claude Dauphin est parfaitement à l'aise dans le rôle de ce jeune diplomate, tout comme Danielle Darrieux lumineuse, sans oublier André Luguet. L'intérêt de ces films réside souvent dans ces seconds rôles qui font tout le seul d'un film, comment ne pas succomber à la gouaille de Carette, à la nonchalance de Jean Tissier. , il faut aussi citer la très agréable musique de Paul Misraki et la charmante chanson "Une Charade". Battement de coeur est une de ces charmantes comédies françaises d'entre deux guerres.

Cathy a écrit :Battement de coeur (1939) - Henri Decoin


Battement de coeur est une de ces charmantes comédies françaises d'entre deux guerres.

je ne suis pas tout à fait d'acord : je donnerai dans la surenchère, en estimant qu'avec La Vie de Château, de Rappeneau, et, peut-être, Cible Emouvante, de Salvadori, il s'agit de la meilleure comédie du cinéma français. Et à parfaite égalité avec les comédies américaines parfois surestimées de la même époque.

L'AMANT DE LADY CHATTERLEY de Marc Allégret (1955)

L'idée d'une adaptation du roman de D.H. Lawrence avec Danièle Darrieux était plutôt intriguante. Par chance, je n'ai que quelques bribes de souvenirs de l'adaptation récente de Pascale Férran mais j'aurais plutôt tendance à vouloir faire des comparaisons, tant la version de 1955 est logiquement édulcorée de tout son érotisme. Malgré l'époque chaste et la censure ambiante, il reste quelques détails charnels et des allusions à l'éveil sexuel du couple. Mais l'ensemble m'a paru lourdement guindé et plutôt long. On justifie l'adultère en accentuant le personnage du mari, plutôt sec et détestable, et en jouant sur les différences de classe sociale. L'aspect "histoire d'amour impossible" fonctionne correctement, sans plus. L'ensemble se laisse regarder mais je n'en garderai pas de souvenir impérissable.

J'ai moi aussi regardé mon enregistrement de Lady Chatterley. Le film est très décevant pour plusieurs raisons. La première est l'idée de situer l'intrigue dans les années 50. Le roman de D.H. Lawrence est ancré dans son époque où les structures des classes sociales étaient quasiment inamovibles. Ensuite, il y a le lieu de l'action. Nous sommes sensés être en Angleterre, mais bizarrement, le petit bar du coin sert du vin rouge dans des verres ballons. Et parmi les acteurs, seul le britannique Leo Genn parle un français avec un puissant accent anglais quand le reste de la distribution parle un français sans accent, y compris Mellors, interprété par un acteur italien (probablement doublé). Si nous perdons le temps et le lieu de l'action, l'histoire d'amour entre l'aristocrate et le garde-chasse ne choque plus personne et semble bien datée. En plus, les dialogues font penser à un vaudeville assez poussiéreux. Darrieux reussit plus ou moins à tirer son épingle du jeu. Mais, franchement, c'est un film assez poussif....

L'AMANT DE LADY CHATTERLEY de Marc Allégret (1955)

Je suis bien de votre avis à tous les deux et c'est dommage.
Etant très friand de naphtas français, j'attendais de le voir depuis longtemps.
Par contre il est vrai que je n'en attendais pas grand chose.

Bon, ben jamais 3 sans 4.
Même chose que vous...

Au Petit Bonheur (1946, M. L'Herbier) avec D. Darrieux, François Périer, André Luguet et Paulette Dubost

Martine Carignol (DD) se dispute constamment avec son jeune époux Denis (F. Périer). Il part et elle est le poursuit jusque dans le sud de la France où elle rencontre Alain Plessis (A. Luguet), un auteur dramatique dépressif...

Cette comédie signée Marcel L'Herbier se révèle incroyablement poussive. Je n'ai réussi à finir le film qu'après une deuxième tentative. Darrieux et Périer s'agitent beaucoup, crient et se battent, mais, c'est en pure perte. Le dialogue est indigent ("N'agite pas ce révolver, tu ressembles à un cowboy!" ) et nous sommes dans le pire théâtre de boulevard où les acteurs foncent, mais ne vont nulle part. Aucun des personnages n'a de consistance. Luguet et Dubost jouent les utilités dans des rôles indigents. Je me demande comment Marcel L'Herbier a pu diriger un film aussi mal conçu alors que quelques années auparavant il avait signé deux excellents films avec La Comédie du Bonheur (1940) et La Nuit Fantastique (1942). Comme le dit Darrieux elle-même: "L'après-guerre fut pour moi une période morose avec de mauvais films. Trop sentimentaux ou d'une fantaisie laborieuse." Cette phrase s'applique à la perfection à ce Petit Bonheur qui n'engendre qu'un long ennui....

Au fait, j'allais oublier: bon anniversaire à Danielle Darrieux, 93 ans aujourd'hui!

ce soir sur france 5 une emission usr daneille darrieux a 20h35

notons que le film mademoiselle ma mere va etre editer en dvd