The Constant Gardener (Fernando Meirelles - 2005)
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Mon évocation de Domino était une demi-boutade qui faisait référence à la critique de Loison dans Chronic'art...Sinon je trouve T. Scott un poil plus doué que Meireilles qui se retrouve donc au même niveau que Bay, sans un bon chef op pour faire illusion.Monsieur X a écrit :Mais si, tu bloques... Tu as même évoqué Domino dans ton premier post, comme si c'était le même style alors que non... Et puis la laideur est un critère subjectif.Jack Griffin a écrit :Je ne bloque pas sur un style de mise en scène mais sur la laideur et la banalité ()
ça m'a rappelé "28 jours plus tard" tellement c'est pas beau.
J'ai pas vu le 1, mais j'irai. Faut bien que les cartes servent à quelque chose.Monsieur X a écrit : Tu devrais voir Saw 2, tiens... Y a tout ce que tu aimes dedans.
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- David O. Selznick
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Je ne comprends pas cette histoire de niveau ? On parle de mise en scène ou de montage ?Jack Griffin a écrit : Mon évocation de Domino était une demi-boutade qui faisait référence à la critique de Loison dans Chronic'art...Sinon je trouve T. Scott un poil plus doué que Meireilles qui se retrouve donc au même niveau que Bay, sans un bon chef op pour faire illusion.
ça m'a rappelé "28 jours plus tard" tellement c'est pas beau.
Personnellement, je ne vois pas le lien entre Meirelles et Bay

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- David O. Selznick
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Bon apparemment il y a eu des échanges en MP. Je m'excuse de la tournure qu'a pris le topic suite au texte que j'ai posté et de certains échanges qui n'ont pas toujours été fait à tête reposé. A l'oral, ça se serait surement réglé en 2 minutes chrono.
Chez Bay l'approche est parfois identique quand il essaye de créer artificiellement un dynamisme avec moult effet de style alors que le travail scènique (placement de caméra, acteurs, déplacement dans l'espace, point de vue) est quasi-nul.
Chez Meirelles il y a c'est vrai beaucoup de choses qui sont exclusivement du documentaire comme lorsqu'on voit des personnes ramassés les sacs de riz jetés des avions, les bidonvilles etc...J'avais d'aileurs l'impression à ce moment là de regarder envoyé spécial. Est ce que cela découle pour autant d'un vrai travail de mise en scène ?
J'aurai peut être dû éviter la comparaison avec Bay puisque ce dernier n'emploie pas ce style "documentaire". Cela dit j'ai la conviction que ce genre d'approche cherchant à refléter un espèce de chaos mental et à afficher une originalité cache parfois un manque de rigueur. Meirelles utilise abondamment les gros plans, filme caméra à l'épaule pour illustrer de banales échanges en champs/ contrechamps, ou chacun des protagonistes reste immobile...Aucune recherche de placement des acteurs dans l'espace, aucun rythme dans le montage de ces échanges...J'ai trouvé ça vraiment plat. De plus j'ai eu constamment l'impression que le film était cadré et éclairé à l'arrache (avec du grain vidéo vraiment génant sur plusieurs scènes).George Kaplan a écrit : Personnellement, je ne vois pas le lien entre Meirelles et BaySi le montage, parfois frénétique, dérange c'est pour mettre le spectateur dans la peau des protagonistes plongés dans ce monde de chaos. Pour ma part je l'ai trés bien vécu et j'ai trouvé que c'était réalisé dans un style qui rappelle le documentaire. De plus le fait d'avoir tourné sur place et non en studio apporte un gage de crédibilité aux images. Je suis admiratif de cette mise en scène plutôt intelligente.
Chez Bay l'approche est parfois identique quand il essaye de créer artificiellement un dynamisme avec moult effet de style alors que le travail scènique (placement de caméra, acteurs, déplacement dans l'espace, point de vue) est quasi-nul.
Chez Meirelles il y a c'est vrai beaucoup de choses qui sont exclusivement du documentaire comme lorsqu'on voit des personnes ramassés les sacs de riz jetés des avions, les bidonvilles etc...J'avais d'aileurs l'impression à ce moment là de regarder envoyé spécial. Est ce que cela découle pour autant d'un vrai travail de mise en scène ?
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- David O. Selznick
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J'aime bien l'utilisation de la caméra épaule dans le champs contre champs. Ca donne une touche réaliste au récit qui n'est pas pour me déplaire (c'est un peu mon 'côté' dogmeJack Griffin a écrit :J'aurai peut être dû éviter la comparaison avec Bay puisque ce dernier n'emploie pas ce style "documentaire". Cela dit j'ai la conviction que ce genre d'approche cherchant à refléter un espèce de chaos mental et à afficher une originalité cache parfois un manque de rigueur. Meirelles utilise abondamment les gros plans, filme caméra à l'épaule pour illustrer de banales échanges en champs/ contrechamps, ou chacun des protagonistes reste immobile...Aucune recherche de placement des acteurs dans l'espace, aucun rythme dans le montage de ces échanges...J'ai trouvé ça vraiment plat. De plus j'ai eu constamment l'impression que le film était cadré et éclairé à l'arrache (avec du grain vidéo vraiment génant sur plusieurs scènes).
Chez Bay l'approche est parfois identique quand il essaye de créer artificiellement un dynamisme avec moult effet de style alors que le travail scènique (placement de caméra, acteurs, déplacement dans l'espace, point de vue) est quasi-nul.
Chez Meirelles il y a c'est vrai beaucoup de choses qui sont exclusivement du documentaire comme lorsqu'on voit des personnes ramassés les sacs de riz jetés des avions, les bidonvilles etc...J'avais d'aileurs l'impression à ce moment là de regarder envoyé spécial. Est ce que cela découle pour autant d'un vrai travail de mise en scène ?

Enfin, pour ce qui est de l'aspect 'mise en scène' des séquences documentaires, je crois qu'il y a un vrai travail. Ne serait-ce que pour accorder ces séquences avec celles de pure fiction, la mise en image (cadrage, photo) fait preuve d'une certaine unité. Et c'est là que réside l'une des forces du film : faire du doc sans décrocher du reste. A l'inverse d'un Oliver Stone qui aurait (je le pense) utilisé des images TV, Meirelles cherche avant tout une forme d'homogénéité visuelle. Dans ce sens l'ensemble de son film fait preuve d'un réel talent de mise en scène.
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Le film est intéressant et bien joué, mais pour ma part, c'est ce côté docu avec images granuleuses et caméra qui bouge tout le temps, montage hyper rapide qui m'a plutôt gêné, je dois dire. Et je trouve que ça met un peu de temps à démarrer, et la poursuite en auto est un peu superflue, sinon c'est un bon film.
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