Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Désolé, mais en tant qu'admirateur d'Assayas (Fin aout début septembre), je trouve ce film totalement ratéBill Harford a écrit :Les destinées sentimentales?Leopold Saroyan a écrit : J'en connais une autre moi de fresque épique et romanesque à la française qui a injustement été oublié par les oscars (et par le public de surcroit!) il y a de cela deux ans.
Pas vu malheureusement... Mais il n'y a absolument aucun problème, je ne remet pas en cause ton avis, au contraire, continue comme ça, c'est ce qui fait ta force, la mesure et la pondération...Bob Harris a écrit :Bah quoi, y a un problème?Requiem a écrit : Trop fort Bobill !
Tu en as pensé quoi, de ce film?
Ah-ah-ah.Requiem a écrit :continue comme ça, c'est ce qui fait ta force, la mesure et la pondération...
Leopold Saroyan a écrit : J'en connais une autre moi de fresque épique et romanesque à la française qui a injustement été oublié par les oscars (et par le public de surcroit!
Merci jeune amiLeopold Saroyan a écrit :Je parlais plutôt d'un film peuplé de druides et de druidesses. Désolé pour ce manque de précision, j'aurais pensé que le film de Jacques était suffisamment populaire ici!
Je suis bien content de voir que ce film continue à plaire. Je suis d'accord avec tout ce que tu dis ; j'ai beau avoir vu le film une bonne douzaine de fois maintenant, je continue à prendre plaisir à le regarder (comme La Vie de château).Jordan White a écrit :Je ne peux pas dire que ce soit une surprise car je m'y attendais quelque peu après les exploits qu'étaient Cyrano et Le hussard sur le toit ( dans une moindre mesure pour celui-ci quand même), mais c'est un très grand film.
Direction d'acteurs, photo, costumes, maquillages, scénario, interprétation, tout cela est du haut de gamme, ciselé jusqu'au moindre détail. Ce n'est pas le mot jubilatoire qui me viendrait à l'esprit mais plutôt celui de entraînant. On suit une histoire très bien écrite que l'on suit avec passion, triste, émouvante mais avec ces petites touches d'humour salvatrices qui l'empêchent d'être sombre et de plomber une atomosphère qui serait devenue irrespirable. Ca tient à la fois du grand spectacle et de la fresque intimiste, avec des petites histoires qui rejoignent la grande Histoire. Je n'ai pas remarqué une baisse de rythme dans un film essentiellement dialogué, et si cela va vite c'est que les dialogues fusent à une vitesse incroyable, en début de film ça en devient même difficile à suivre. C'est pourquoi le rôle de Viviane correspond si bien à Isabelle Adjani, actrice aux traits encore juvéniles, du moins fraîchement adulte, qui incarne ici un rôle qui lui ressemble, alors qu'elle a quinze de plus que ce qu'elle interprète dans la vraie vie.
Les personnages sont tous campés avec crédiblité et enthousiasme, que ce soit Yvan Attal, Peter Coyote, Virginie Ledoyen ou Gérard Depardieu qui excelle dans la sobriété, un rôle à la hauteur de son énorme talent ( il peut bien cachetonner dans dix navets, le voir dans Bon Voyage rattrape à mon avis tout ce qu'il a pu faire à côté pendant quatre ans). Mais c'est Gregori Derangère la vraie révélation, qui à mon sens est un acteur de la trempe de Xavier Gallais au théatre. Son jeu tout en finesse sert à merveille le propos. Quelques mots aussi sur la musique : une partition ni pompière ni effacée. Juste une très belle mélodie qui scied aux images et les magnifie souvent.
Bref, j'ai trouvé cela brillant, vif, très bien réalisé. Du grand cinéma populaire, qui aurait bien mérité en effet quelques Cesar de plus.
ce n'est même pas un semi-échec, vu le coût de production. Le film a tout juste fait 800 000 entrées, là où il aurait dû en faire environ 3 millions pour rentrer dans ses frais. C'est bien simple : c'est le seul film de Rapeneau à ne pas avoir dépassé les 1.5 millions d'entrées.Jordan White a écrit :Dommage pour le semi-échec au box-office. Le DVD est d'excellente facture, image et son de première qualité, piste DTS fine.
Je ne l'ai pas vu à sa sortie en salles, même en reprise, mais le DVD peut rattraper le coup. Il aurait sans doute fait partie de mon top 5 de 2003.
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