Julien Duvivier (1896-1967)
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Je n'ai pas pu attendre. J'ai acheté David Golder sur Ebay!
La copie niveau image est très belle mais pour le son...
ça va du potable à très mauvais. Je suppose que pour un film du début du parlant (avec l'équipement allemand Tobis Klang), on ne peut guère espérer mieux....
Sinon, le film vaut le détour. Une superbe adaptation du roman d'irène Némirovki que je vous recommende chaudement.





La copie niveau image est très belle mais pour le son...

Sinon, le film vaut le détour. Une superbe adaptation du roman d'irène Némirovki que je vous recommende chaudement.





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génial, merci pour les captures !Ann Harding a écrit :Je n'ai pas pu attendre. J'ai acheté David Golder sur Ebay!![]()
La copie niveau image est très belle mais pour le son...ça va du potable à très mauvais. Je suppose que pour un film du début du parlant (avec l'équipement allemand Tobis Klang), on ne peut guère espérer mieux....
Sinon, le film vaut le détour. Une superbe adaptation du roman d'irène Némirovki que je vous recommende chaudement.![]()
- Ann Harding
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Merci encore.
Voici tes captures présentées au Criterionforum:
http://www.criterionforum.org/forum/vie ... 069#142069
et le topic Duvivier du même forum où je vous invite tous à participer!
http://www.criterionforum.org/forum/vie ... 6&start=50
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Après quelques recherches sur internet, j'ai l'impression que Les Cinq Gentlemen Maudits ont disparus! Sur DVD.fr, il est marqué comme étant retiré et sur le site de l'éditeur, LCJ-Editions, il n'apparaît plus!knappen a écrit :C'est le même cas avec Les Cinq Gentlemen maudits que j'ai commandé il y a longtemps déjà. J'ai pourtant l'impression que ça va bouger: Amazon.fr donne une à trois semaine pour la livraison.

Encore un problème de droits avec les héritiers Duvivier

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Découvert OBSESSIONS, édité en dvd par Universal (collection Classiques).
Un film agréable, gentiment fantastique (en cherchant bien) mais qui pose parfois une atmosphère intéressante par son utilisation des décors, des lumières, des cadres, du montage. Après, les histoires sont un peu anecdotiques mais pas repoussantes. Le casting permet de passer, de toutes façons, un bon moment...
Correct, comme le master très propre, avec quelques rares moments un peu instables, mais avec une définition un peu molle j'ai l'impression.
Un film agréable, gentiment fantastique (en cherchant bien) mais qui pose parfois une atmosphère intéressante par son utilisation des décors, des lumières, des cadres, du montage. Après, les histoires sont un peu anecdotiques mais pas repoussantes. Le casting permet de passer, de toutes façons, un bon moment...
Correct, comme le master très propre, avec quelques rares moments un peu instables, mais avec une définition un peu molle j'ai l'impression.
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Vu également ce film à sketch dont le souvenir s'estompe un peu plus chaque jour. Je lui préfère son précédent film tourné en 42 Tales of Manhattan (1942) qui relatait le parcours d'un pardessus dont les différents propriétaires voyaient leur destiné se modifier.Nestor Almendros a écrit :Découvert OBSESSIONS, édité en dvd par Universal (collection Classiques).
Un film agréable, gentiment fantastique (en cherchant bien) mais qui pose parfois une atmosphère intéressante par son utilisation des décors, des lumières, des cadres, du montage. Après, les histoires sont un peu anecdotiques mais pas repoussantes. Le casting permet de passer, de toutes façons, un bon moment...
Correct, comme le master très propre, avec quelques rares moments un peu instables, mais avec une définition un peu molle j'ai l'impression.

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La Chambre Ardente (1962)
Deux frères (Jean-Claude Brialy et Claude Rich) se retrouvent dans le château bavarois de leur oncle féru de sorcellerie, impatients de recueillir l'héritage du vieil homme depuis longtemps malade. Les accompagne un couple d'amis dont l'épouse (Edith Scob) s'avère descendre de la légendaire empoisonneuse la Brinvilliers, condamnée au bûcher deux siècles auparavant par l'ancêtre même du vieillard chancelant. Puis, par une nuit de bal masqué, ce dernier vient à mourir mystérieusement.
Je ne suis pas certain que les amateurs des énigmes en chambre close de John Dickson Carr trouveront leur compte dans cette adaptation signée Charles Spaak et Julien Duvivier, mais je ne suis pas certain non plus que les intéressés s'en soient réellement souciés.
La Chambre Ardente est une oeuvre troublante en ce qu'elle invite le spectateur à suivre deux chemins qui, depuis le même point d'origine, s'écartent irrémédiablement l'un de l'autre sans offrir la certitude d'une destination clairement dessinée.
L'intrigue criminelle se réduit vite à un simple artifice par lequel le réalisateur peut donner libre cours à son pessimisme coutumier quant à la nature humaine. Chaque personnage recèle une part d'ombre que les évènements mettent en lumière, en dépit parfois de ses propres efforts pour se voiler la face sur lui-même.
Duvivier s'efforce à marier ce naturalisme psychologique cruel aux couleurs du Fantastique, mais si sa maîtrise technique trouve à s'épanouir dans ce dernier, l'émulsion en revanche ne prend pas véritablement. Et le film passe d'un registre à l'autre en quête d'un point d'équilibre qui sans cesse lui échappe.
Mais ce film en cache un autre, qui se dévoile en s'attachant plus particulièrement aux tourments de Marie d'Aubray Boissand, la lointaine descendante de la Brinvilliers. Le réalisateur et son scénariste l'affranchissent des conventions du drame policier, et la laissent suivre son chemin, hantée par son ascendance comme par une malédiction qui semble prendre possession de son âme torturée. Guidée par une main compatissante, elle ne connaîtra la délivrance qu'en se penchant au-dessus de son abîme intérieur. Cet autre film, Duvivier lui a réservé le meilleur de sa mise en scène; plastiquement remarquable, il fait toute l'originalité et l'attrait de La Chambre Ardente , même si, par là-même, il en souligne les imperfections.
Ultime pirouette, les auteurs se refusent à gratifier le spectateur d'une rassurante résolution finale et préfèrent prolonger l'ambiguïté et l'incertitude par-delà le mot "Fin".
Deux frères (Jean-Claude Brialy et Claude Rich) se retrouvent dans le château bavarois de leur oncle féru de sorcellerie, impatients de recueillir l'héritage du vieil homme depuis longtemps malade. Les accompagne un couple d'amis dont l'épouse (Edith Scob) s'avère descendre de la légendaire empoisonneuse la Brinvilliers, condamnée au bûcher deux siècles auparavant par l'ancêtre même du vieillard chancelant. Puis, par une nuit de bal masqué, ce dernier vient à mourir mystérieusement.
Je ne suis pas certain que les amateurs des énigmes en chambre close de John Dickson Carr trouveront leur compte dans cette adaptation signée Charles Spaak et Julien Duvivier, mais je ne suis pas certain non plus que les intéressés s'en soient réellement souciés.
La Chambre Ardente est une oeuvre troublante en ce qu'elle invite le spectateur à suivre deux chemins qui, depuis le même point d'origine, s'écartent irrémédiablement l'un de l'autre sans offrir la certitude d'une destination clairement dessinée.
L'intrigue criminelle se réduit vite à un simple artifice par lequel le réalisateur peut donner libre cours à son pessimisme coutumier quant à la nature humaine. Chaque personnage recèle une part d'ombre que les évènements mettent en lumière, en dépit parfois de ses propres efforts pour se voiler la face sur lui-même.
Duvivier s'efforce à marier ce naturalisme psychologique cruel aux couleurs du Fantastique, mais si sa maîtrise technique trouve à s'épanouir dans ce dernier, l'émulsion en revanche ne prend pas véritablement. Et le film passe d'un registre à l'autre en quête d'un point d'équilibre qui sans cesse lui échappe.
Mais ce film en cache un autre, qui se dévoile en s'attachant plus particulièrement aux tourments de Marie d'Aubray Boissand, la lointaine descendante de la Brinvilliers. Le réalisateur et son scénariste l'affranchissent des conventions du drame policier, et la laissent suivre son chemin, hantée par son ascendance comme par une malédiction qui semble prendre possession de son âme torturée. Guidée par une main compatissante, elle ne connaîtra la délivrance qu'en se penchant au-dessus de son abîme intérieur. Cet autre film, Duvivier lui a réservé le meilleur de sa mise en scène; plastiquement remarquable, il fait toute l'originalité et l'attrait de La Chambre Ardente , même si, par là-même, il en souligne les imperfections.
Ultime pirouette, les auteurs se refusent à gratifier le spectateur d'une rassurante résolution finale et préfèrent prolonger l'ambiguïté et l'incertitude par-delà le mot "Fin".
Dernière modification par Lord Henry le 23 juin 09, 10:11, modifié 1 fois.

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Poil de carotte (1932) DVD Renée Chateau.
Seconde adaptation du roman de Jules Renard par Duvivier, ce film vaut surtout par ses interprètes le grand Harry Baur et Catherine Fontenay respectivement dans le rôle du père et de la mère de la famille Lepic. Quant à Poil de carotte joué par Robert Lynen (fusillé par les Allemands en 44) il est touchant, espiègle, et malicieux.
Image : Bonne sans être exceptionnelle pour ce film qui affiche 75 ans au compteur.
Seconde adaptation du roman de Jules Renard par Duvivier, ce film vaut surtout par ses interprètes le grand Harry Baur et Catherine Fontenay respectivement dans le rôle du père et de la mère de la famille Lepic. Quant à Poil de carotte joué par Robert Lynen (fusillé par les Allemands en 44) il est touchant, espiègle, et malicieux.
Image : Bonne sans être exceptionnelle pour ce film qui affiche 75 ans au compteur.

- Tommy Udo
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