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Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 30 sept. 13, 13:35
par Federico
Si la comédie à la frenchy cherche une comédienne capable tout à la fois d'être (diablement) sexy et fort drôle, il y a aussi Audrey Fleurot...
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Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 30 sept. 13, 15:11
par Supfiction
Du neuf pour 2014.
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Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 30 sept. 13, 15:13
par Dunn
C'est qui l'actrice?

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 30 sept. 13, 15:22
par Supfiction
Dunn a écrit :C'est qui l'actrice?
Gemma Arterton dans le rôle de.. Gemma Bovery (cliquer sur l'image pour plus de détail).
Association surprenante et réjouissante entre la bombe de Tamara Drew et l'intello-bobo français.

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 30 sept. 13, 15:25
par Federico
Supfiction a écrit :Du neuf pour 2014.
Spoiler (cliquez pour afficher)
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Avec Anne Fontaine à la baguette, ça peut valoir le coup d'oeil, même si j'aurais aussi bien vu Noémie Lvovsky ou Pascale Ferran (pour prendre deux autres excellentes réalisatrices).
Mais pourquoi avoir repris Gemma Arterton qui correspondait bien au personnage central de Tamara Drewe (même si le film de Frears m'a déçu) mais à mon avis beaucoup moins à celui de cette variation bobo sur Mme Bovary ? :|
Ceci dit, cette BD qui fit connaître Posy Simmonds est la meilleure des deux.

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 30 sept. 13, 20:40
par Eusebio Cafarelli
Ratatouille a écrit :
Supfiction a écrit :
Alors vous avez le choix entre Sophie Duez, Lysiane Meis et Valérie Crouzet..
Je parie plutôt sur une jeune comédienne pas connue, mais blonde avec des gros seins. Ou alors quelqu'un comme Shirley Bousquet, par exemple.
Et pourquoi pas Léa Seydoux ? :lol:

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 30 sept. 13, 20:42
par Eusebio Cafarelli
julien a écrit :Ben pour l'instant la meilleure comédie française décapante de l'année, c'est quand même l'Affaire Cahuzac. D'ailleurs j'attends avec impatience le dénouement de l'histoire.
Quand Manuel rencontre Cécile c'est pas mal non plus...

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 1 oct. 13, 14:45
par julien
Ouais. D'ailleurs ça m'a donné l'idée d'un concept d'émission, dérivé de "Nus et Culotté". On filme une famille de Roms, qui après le démantèlement de leur camp, partirait à pied de Marseille en direction de Matignon. Entretemps sur leur parcours, ils se feraient héberger gratuitement chez l'habitant. Leur défi ça serait d'obtenir un entretien avec Cécile Duflot pour pouvoir louer un appart sympa dans le 16ème arrondissement de Paris. Au passage, le film de Gatlif, Les Princes, qui traitait de la question, était bien sympa. Ça serait pas mal de le repasser. On le voit pas assez souvent ce film.

On peut le visionner ici :



Je pense que Darmon n'a jamais était aussi bon que dans ce film.

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 2 oct. 13, 11:58
par Supfiction
Je ne sais pas ce qu'il faut penser des remarques de Dany Boon à sa propre avant-première, un appel au secours ?

http://www.lefigaro.fr/cinema/2013/10/0 ... jokull.php

Sinon, Le Figaro fait aussi fort avec en couv' Le Cinéma Français cultive le navet !

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Généralement, un distributeur découvre qu'un film est raté quand il est terminé au montage, soit deux mois avant sa sortie pour un long-métrage français. Tour d'horizon des astuces pour attirer en salles les spectacteurs .

«Donner envie au public d'aller voir un film raté? Mais c'est notre travail au quotidien», sourit malicieusement l'un des papes de la distribution de films en France. Comme ses deux homologues interrogés par Le Figaro, il dévoile les ficelles du métier sous le sceau de l'anonymat. Le navet est un sujet bien trop sensible.

«D'abord, il faut savoir que les grosses déconvenues sont rares, souligne-t-il. Nous savons qu'avec tel scénariste et tel réalisateur, nous n'aurons jamais un chef-d'œuvre. Mais nous achetons quand même les droits de distribution au producteur, car il nous faut un minimum de films pour faire travailler nos équipes sur l'année.» Généralement, le distributeur découvre l'ampleur des dégâts à la fin du montage, soit deux mois avant sa sortie pour un film français. «C'est une étape délicate, très subjective, explique un autre distributeur. Nous devons avoir la capacité de nous dire: ce film ne me plaît pas à moi en tant que spectateur mais séduira un public qui s'y retrouvera. Le tout, c'est de bien identifier ce groupe. Cela peut être les ados, les seniors, les amateurs de pétanque… n'importe quelle cible.»

L'essentiel est de concentrer le budget de promotion sur le public visé.

Une fois le public déterminé, il faut limiter les risques. Pour le distributeur, qui ne récupère sa mise qu'avec les recettes en salle, cela signifie couper dans les dépenses. Il va d'abord restreindre le nombre de copies envoyées aux salles de cinéma. En numérique, le coût d'une copie virtuelle - le VPS (virtual print fees), en jargon du septième art - est de 450 euros. Le budget varie donc fortement selon que 150 ou 400 copies sont données aux exploitants.

Ensuite, il faut réduire les frais marketing, comme les affiches et la bande-annonce. Les distributeurs à la tête de grands groupes ou ceux qui sont rassemblés dans des centrales d'achats d'espace peuvent jongler entre les films. «Je peux enlever 300 espaces bus prévus pour le navet et les donner à un autre film, raconte un expert. Le danger de cette manipulation est qu'elle alerte mes concurrents.»

Quoi qu'il en soit, l'essentiel est de concentrer le budget de promotion sur le public visé. «Ce n'est pas évident à annoncer aux ayants droit, à qui on a pu tenir un autre discours un an auparavant», reconnaît un expert. Il faut aussi tempérer le bouche-à-oreille négatif. Auprès des exploitants, ce n'est pas très grave. «On peut toujours créer le doute. Les 170 multiplexes français prennent toutes les nouveautés, car ils ont trop peur de passer à côté d'une bonne surprise», commente un distributeur.

Le buzz auprès des spectateurs est plus compliqué à gérer. Surtout si le film est très attendu. «On évite les mauvaises nouvelles, comme une sortie retardée, les avant-premières suicidaires, et on ne montre le film qu'à quelques critiques triés sur le volet, explique un distributeur. Parfois, on va jusqu'à planquer totalement le film.» Et après? «On sert les fesses le mercredi de la sortie et on invite le moins de monde possible à la soirée chiffre, où, toute la nuit, on décortique les statistiques», sourit l'un de nos experts.

Comme les ruses marketing ne trompent plus le public, les catastrophes sont connues dès 15 heures. Il faut alors prévenir sans tarder les acteurs, qui peuvent tomber de très haut…

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 2 oct. 13, 15:36
par julien
Supfiction a écrit :Sinon, Le Figaro fait aussi fort avec en couv' Le Cinéma Français cultive le navet !
Oui j'ai lu ça ce matin. Y'a toute une double page consacrée au marasme du cinéma français, avec des articles chroniqués entre autres par l'ami Neuhoff. Ils mettent aussi le salaire que Boon a touché sur ce film. 3,5 Millions d'euros, ce qui est quand même hallucinant. Pour avoir un ordre d'idée, l'intégralité du budget de la comédie Louise-Michel de kervern et Délepine faisait seulement 1,5 millions d'euros.

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 13 oct. 13, 23:03
par odelay
Tiens, comme on parlait de Boule et Bill quelques pages auparavant, j'ai retrouvé cet article du Gorafi sur l'excellente prestation d'Andy Sirkis dans le film :

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Andy Serkis dans Boule et Bill : « Interpréter Bill est pour moi un grand moment »; Le Gorafi

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 14 oct. 13, 13:28
par Supfiction
odelay a écrit :Tiens, comme on parlait de Boule et Bill quelques pages auparavant, j'ai retrouvé cet article du Gorafi sur l'excellente prestation d'Andy Sirkis dans le film :

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Andy Serkis dans Boule et Bill : « Interpréter Bill est pour moi un grand moment »; Le Gorafi
:lol: Excellent.
Pour Télérama, si le film pèche un peu par manque de fidélité au matériau originel...
Re :lol:

Prochaine BD à l'affiche: Benoit Brisefer.
Il reste quoi après ? Tiens je n'entends plus parler de l'adaptation de Valerian par Besson (surement une question de financement).

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 14 oct. 13, 13:29
par Supfiction
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Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 14 oct. 13, 13:59
par Pr. Aronax
De loin comme ça, à vue de nez, ça pue :fiou:
(ils ont pas réussi à foutre Boon ou Merad dedans ? Les incompétents :) )

Re: Etat de la comédie française actuelle

Publié : 14 oct. 13, 14:38
par Federico
Supfiction a écrit :
Spoiler (cliquez pour afficher)
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Oui, ça craint un max. Je dirai même que ça sent carrément le vieux pâté. D'autant plus (c'est juste un avis perso de dévoreur du journal Spirou des grandes années) que Benoit Brisefer était une série qui me paraissait déjà gentillette et sans grand intérêt quand j'étais gamin. Et le pire, c'est que non seulement ça peut marcher mais que ça va inciter à continuer de creuser ce filon trop prévisible (à l'image des acteurs choisis) et calibré + 50 ans.

Je vois ainsi débarquer d'ici peu :

- Les aventures de Sophie avec Dany Boon dans le rôle du papa inventeur (pour la gamine, on prendra la enième mini-tv-star chanteuse du moment)
- Les Petits Hommes avec Lorànt Deutsch, Jamel Debbouze, Valérie Lemercier et toute la bande du Splendid
- Les Schtroumpfs avec Christian Clavier en Gargamel et Léa Seydoux en Schtroumpfette
- Yoko Tsuno avec Mylène Jampanoï
- L'Agent 212 avec Depardieu
- Tif & Tondu avec Jugnot et José Garcia (with guest star Vincent Cassel en Mr Choc)
- Le Vieux Nick & Barbe-Noire avec Kad Merad et Jugnot
- Gil Jourdan avec Guillaume Canet en Jourdan et boum !, encore Jugnot, en Libellule
- Les Tuniques Bleues avec Depardieu en Chesterfield et Lorànt Deutsch en Blutch

etc. etc. :roll: