Re: Etat de la comédie française actuelle
Publié : 30 sept. 13, 13:35
Si la comédie à la frenchy cherche une comédienne capable tout à la fois d'être (diablement) sexy et fort drôle, il y a aussi Audrey Fleurot...


Gemma Arterton dans le rôle de.. Gemma Bovery (cliquer sur l'image pour plus de détail).Dunn a écrit :C'est qui l'actrice?
Avec Anne Fontaine à la baguette, ça peut valoir le coup d'oeil, même si j'aurais aussi bien vu Noémie Lvovsky ou Pascale Ferran (pour prendre deux autres excellentes réalisatrices).Supfiction a écrit :Du neuf pour 2014.
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Et pourquoi pas Léa Seydoux ?Ratatouille a écrit :Je parie plutôt sur une jeune comédienne pas connue, mais blonde avec des gros seins. Ou alors quelqu'un comme Shirley Bousquet, par exemple.Supfiction a écrit :
Alors vous avez le choix entre Sophie Duez, Lysiane Meis et Valérie Crouzet..
Quand Manuel rencontre Cécile c'est pas mal non plus...julien a écrit :Ben pour l'instant la meilleure comédie française décapante de l'année, c'est quand même l'Affaire Cahuzac. D'ailleurs j'attends avec impatience le dénouement de l'histoire.
Généralement, un distributeur découvre qu'un film est raté quand il est terminé au montage, soit deux mois avant sa sortie pour un long-métrage français. Tour d'horizon des astuces pour attirer en salles les spectacteurs .
«Donner envie au public d'aller voir un film raté? Mais c'est notre travail au quotidien», sourit malicieusement l'un des papes de la distribution de films en France. Comme ses deux homologues interrogés par Le Figaro, il dévoile les ficelles du métier sous le sceau de l'anonymat. Le navet est un sujet bien trop sensible.
«D'abord, il faut savoir que les grosses déconvenues sont rares, souligne-t-il. Nous savons qu'avec tel scénariste et tel réalisateur, nous n'aurons jamais un chef-d'œuvre. Mais nous achetons quand même les droits de distribution au producteur, car il nous faut un minimum de films pour faire travailler nos équipes sur l'année.» Généralement, le distributeur découvre l'ampleur des dégâts à la fin du montage, soit deux mois avant sa sortie pour un film français. «C'est une étape délicate, très subjective, explique un autre distributeur. Nous devons avoir la capacité de nous dire: ce film ne me plaît pas à moi en tant que spectateur mais séduira un public qui s'y retrouvera. Le tout, c'est de bien identifier ce groupe. Cela peut être les ados, les seniors, les amateurs de pétanque… n'importe quelle cible.»
L'essentiel est de concentrer le budget de promotion sur le public visé.
Une fois le public déterminé, il faut limiter les risques. Pour le distributeur, qui ne récupère sa mise qu'avec les recettes en salle, cela signifie couper dans les dépenses. Il va d'abord restreindre le nombre de copies envoyées aux salles de cinéma. En numérique, le coût d'une copie virtuelle - le VPS (virtual print fees), en jargon du septième art - est de 450 euros. Le budget varie donc fortement selon que 150 ou 400 copies sont données aux exploitants.
Ensuite, il faut réduire les frais marketing, comme les affiches et la bande-annonce. Les distributeurs à la tête de grands groupes ou ceux qui sont rassemblés dans des centrales d'achats d'espace peuvent jongler entre les films. «Je peux enlever 300 espaces bus prévus pour le navet et les donner à un autre film, raconte un expert. Le danger de cette manipulation est qu'elle alerte mes concurrents.»
Quoi qu'il en soit, l'essentiel est de concentrer le budget de promotion sur le public visé. «Ce n'est pas évident à annoncer aux ayants droit, à qui on a pu tenir un autre discours un an auparavant», reconnaît un expert. Il faut aussi tempérer le bouche-à-oreille négatif. Auprès des exploitants, ce n'est pas très grave. «On peut toujours créer le doute. Les 170 multiplexes français prennent toutes les nouveautés, car ils ont trop peur de passer à côté d'une bonne surprise», commente un distributeur.
Le buzz auprès des spectateurs est plus compliqué à gérer. Surtout si le film est très attendu. «On évite les mauvaises nouvelles, comme une sortie retardée, les avant-premières suicidaires, et on ne montre le film qu'à quelques critiques triés sur le volet, explique un distributeur. Parfois, on va jusqu'à planquer totalement le film.» Et après? «On sert les fesses le mercredi de la sortie et on invite le moins de monde possible à la soirée chiffre, où, toute la nuit, on décortique les statistiques», sourit l'un de nos experts.
Comme les ruses marketing ne trompent plus le public, les catastrophes sont connues dès 15 heures. Il faut alors prévenir sans tarder les acteurs, qui peuvent tomber de très haut…
Oui j'ai lu ça ce matin. Y'a toute une double page consacrée au marasme du cinéma français, avec des articles chroniqués entre autres par l'ami Neuhoff. Ils mettent aussi le salaire que Boon a touché sur ce film. 3,5 Millions d'euros, ce qui est quand même hallucinant. Pour avoir un ordre d'idée, l'intégralité du budget de la comédie Louise-Michel de kervern et Délepine faisait seulement 1,5 millions d'euros.Supfiction a écrit :Sinon, Le Figaro fait aussi fort avec en couv' Le Cinéma Français cultive le navet !
odelay a écrit :Tiens, comme on parlait de Boule et Bill quelques pages auparavant, j'ai retrouvé cet article du Gorafi sur l'excellente prestation d'Andy Sirkis dans le film :
Andy Serkis dans Boule et Bill : « Interpréter Bill est pour moi un grand moment »; Le Gorafi
RePour Télérama, si le film pèche un peu par manque de fidélité au matériau originel...
Oui, ça craint un max. Je dirai même que ça sent carrément le vieux pâté. D'autant plus (c'est juste un avis perso de dévoreur du journal Spirou des grandes années) que Benoit Brisefer était une série qui me paraissait déjà gentillette et sans grand intérêt quand j'étais gamin. Et le pire, c'est que non seulement ça peut marcher mais que ça va inciter à continuer de creuser ce filon trop prévisible (à l'image des acteurs choisis) et calibré + 50 ans.Supfiction a écrit :
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