Dvdclassik : cinéma et DVD

The Last Showgirl 6.5/10

Mickey 17 : 5.5/10

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Bong Joon-ho a beaucoup de talents (oui j’ai pas peur d’affirmer certaines choses qui fâchent), mais malheureusement pas assez pour rendre digeste un script aussi bordélique et qui, surtout, m’a donné la terrible impression de me prendre constamment pour un gros teubé : que ce soit via cette voix off qui paraphrase tout (influence néfaste de la Warner ?) ou via certains dialogues qui surexpliquent tout, y compris ce que le spectateur normalement constitué (donc a priori pas le public US) a déjà compris depuis 20mn (la véritable intention des « aliens » est traitée comme un twist alors que c’est quand même tout sauf ça), j’ai régulièrement eu la désagréable sensation que tout m’était asséné tel un marteau-piqueur qui vrille la tête (un peu comme le son strident des créatures).

La performance de Mark Ruffalo, rigolote en soi, va totalement dans ce sens-là : évidemment que c’est une espèce de mix Trumpo-muskien, et en soi pourquoi pas (on est même en droit de trouver ça délectable, étant donné le contexte actuel) ; mais on peut aussi trouver ça un peu lourdaud et grossier, ce qui est mon cas (je n’ai pas énormément ri, pour être honnête).

En revanche, Pattinson a clairement une potentiel comique qu’il va falloir surveiller à l’avenir. C’est définitivement l’acteur anglo-saxon le plus passionnant du moment.
Il est juste dommage que sa rencontre avec Bong fasse un peu plouf.

Flol a écrit : ↑16 mars 25, 12:07 Mickey 17 : 5.5/10

Bon, on va attendre sa sortie en VOD (déjà prévue pour le 25 Mars)...

Ça reste quand même un film à voir sur le plan grand écran possible.

Parthenope, Paolo Sorrentino : 3/10.

On peut d'abord être plus ou moins séduit par l'esthétique funambulesque de Paolo Sorrentino : superficiel et sensible, ironique et naïf, pubard et mélancolique, monumental et... putassier. Au bout de 30 minutes environ d'ambivalence lasse, la belle baudruche est déjà totalement évidée, ne laissant derrière elle que des exhalaisons rances et tenaces. On reste même pantois face à des déclarations à l'emporte-pièce que ne renieraient pas les publications facebook/instagram/etc. les plus saugrenues - pour ne pas dire les plus puantes : "L'amour comme moyen de survie est un échec, ou pas." / "La beauté, c'est comme la guerre, ça ouvre des portes". Bref, un ensemble qui pourrait prêter à sourire s'il n'était pas porté par une indolence crasse et une roublardise à toute épreuve. Demeure cependant une photographie vraiment somptueuse, quelques plans assez bien troussés, et une jeune actrice qui ne démérite pas malgré un script particulièrement indigeste.

La Convocation, Halfdan Ullmann Tøndel : 8/10.

Je remercie les quelques classikiens qui ont vu et parlé de ce film : pour une première réalisation, c'est presque un coup de maître ! Au vu du pitch, on aurait pu s'attendre à un nouveau thriller en milieu scolaire, tel le déjà très bon La Salle des profs de İlker Çatak, l'année passée, ou une comédie de la crise comme Carnage de Roman Polanski. Mais le petit-fils d'Ingmar Bergman fera le choix du "psychodrame" d'auteur, ne reculant devant aucun moyen pour questionner les ambiguïtés de ses personnages, le mensonge, l'apparat, l'impuissance des institutions face aux mesquineries de leurs usagers : scène de rire jusqu'aux confins du malaise, entracte en forme de danse contemporaine, performance corporelle suffocante et interminable, surcadrages en veux-tu en voilà ! On regrettera cependant quelques outils un peu artificiels pour soutenir la tension du récit : le saignement du nez inopiné et redondant, les pauses et séparation injustifiées, une fin un peu trop appuyée. Enfin, Renate Reinsve se taille évidemment la part du lion, compte tenu de sa partition, mais l'ensemble des acteurs mérite aussi des louanges, et notamment Thea Lambrechts Vaulen, pleine d'une grande fragilité humaniste.

Flol a écrit : ↑16 mars 25, 12:07 Mickey 17 : 5.5/10

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Bong Joon-ho a beaucoup de talents (oui j’ai pas peur d’affirmer certaines choses qui fâchent), mais malheureusement pas assez pour rendre digeste un script aussi bordélique et qui, surtout, m’a donné la terrible impression de me prendre constamment pour un gros teubé : que ce soit via cette voix off qui paraphrase tout (influence néfaste de la Warner ?) ou via certains dialogues qui surexpliquent tout, y compris ce que le spectateur normalement constitué (donc a priori pas le public US) a déjà compris depuis 20mn (la véritable intention des « aliens » est traitée comme un twist alors que c’est quand même tout sauf ça), j’ai régulièrement eu la désagréable sensation que tout m’était asséné tel un marteau-piqueur qui vrille la tête (un peu comme le son strident des créatures).

La performance de Mark Ruffalo, rigolote en soi, va totalement dans ce sens-là : évidemment que c’est une espèce de mix Trumpo-muskien, et en soi pourquoi pas (on est même en droit de trouver ça délectable, étant donné le contexte actuel) ; mais on peut aussi trouver ça un peu lourdaud et grossier, ce qui est mon cas (je n’ai pas énormément ri, pour être honnête).

En revanche, Pattinson a clairement une potentiel comique qu’il va falloir surveiller à l’avenir. C’est définitivement l’acteur anglo-saxon le plus passionnant du moment.
Il est juste dommage que sa rencontre avec Bong fasse un peu plouf.

Frédéric Mercier (oui, je continue de regarder religieusement Le Cercle sur Canal chaque samedi #nobodysperfect) a justement souligné que c'est la 1ère fois que Bong Joon-ho est tout seul à l'écriture et qu'après 20 minutes exceptionnelles, l'intérêt se délitait pas mal par la suite. Je vérifierai ça mardi avec un pote, j'espère en ressortir un peu plus conquis (la facture plastique de l'objet - sans grande surprise, ça a l'air sublime - devrait au moins produire son petit effet).

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Le Quatrième mur
Paddington au Pérou
La Mer au loin
Nickel Boys [Amazon Prime]

The Insider : 6,5/10

J'ai vu trois lumières noires : 3,5/10
Magma : 5,5/10
Baby : 5,5/10
Quelque chose de vieux, quelque chose de neuf, quelque chose d'emprunté : 6/10
Sariri : 6/10
Vermiglio ou la mariée des montagnes : 7/10
AÏcha : 7,5/10
Radio Prague, les ondes de la révolte : 8/10

Paddington au Pérou : 4/10

A bicyclette: 5/10

Prima la vita : 7.5/10

In a Violent Nature = 2/10...

Parthenope : 7/10