Dvdclassik : cinéma et DVD

Père Jules a écrit :
Quand une vanne tombe à l'eau, c'est une mauvaise vanne.

Non, non. J'ai bien ri. Bisous.

Moi, j'ai bien ri à la blague de nobody Ssmith.
Ce film n'existe évidemment pas.

Il continue à faire des films pitof

Rockatansky a écrit :Il continue à faire des films pitof

Au vu de la jaquette, c'est au mieux un jeu vidéo, au pire, un livre dont vous êtes le héros...

Ratatouille a écrit :C'est drôle au moins ? Parce que Catwoman, ça l'était beaucoup.
Drôle de parcours que celui de Pitof, quand même.

C'est plus proche du navet que du nanar. Le montage jeanmariepoiresque est parfois rigolo, les CGI sont délicieusement nuls, Arnold Vosloo et John Rhys-Davies y croient tellement que c'est hallucinant mais l'ensemble reste très plan-plan et ennuyeux.
Au passage, j'ai jeter un coup d'œil pour l'occasion sur sa filmographie et j'ai découvert avec stupéfaction les boulots qu'il a fait dans sa prime jeunesse. Quand on apprend que le réalisateur de Vidocq et Catwoman est également le scénariste de Bourgeoise Et Pute, tout s'éclaire ai-je envi de dire.

La bande annonce donne envie

Y a Amy Acker en vedette!
C'est un film pour pol gornek!

nobody smith a écrit :est également le scénariste de Bourgeoise Et Pute, tout s'éclaire ai-je envi de dire.

Un grand classique du X français signé Kikoïne...ce que Pitof a fait de mieux ce sont bien ces X des 80's qu'il a écrit ou sur lesquelles il était assistant réalisateur

Mon exploration (très lente) des coffrets Deville chez Gaumont a été jusqu'ici un sans faute mais une (première ?) embuche était inévitable et elle se nomme AUX PETITS BONHEURS.

Au bout de dix minutes j'ai compris que le film aurait du mal à passer pour comprendre dix minutes après, qu'il ne passera jamais. Comédie "piquante" (prendre un accent du 16eme), le film de Deville est un marivaudage d'une pudibonderie et d'un snobisme assez horripilant. Ça me fait mal de l’écrire tant l’expression n'a plus vraiment de sens (mais je n'en vois pas d'autres) mais c'est bien à un film "petit bourgeois" que l'on à affaire ici. Entre débat sur le sens du mot "pétasse" et autres bavardage autours d’inerties, j'ai été aussi loin dans le film qu'il m'ait été possible d'aller (c'est à dire 40 minutes). Heureusement que Dussollier (qui fait du Dussollier) et Nicole Garcia (qui fait du Garcia) sont là pour tenir un peu le film car les autres comédiens jouent tous à peu près faux (ou alors c'est voulu et je n'ai pas compris la chose), la palme allant au môme (à baffer) et à Sylvie Laporte. Même le niveau des dialogues (pourtant de très haute tenue chez le réalisateur) est ici très pauvre. Je pense à une séquence pourtant très belle dans sa première partie où Garcia tente de séduire un inconnu, se blottit contre lui et lorsque celui-ci tente de lui voler son bracelet on a le droit à ces répliques "Salope !" "Oui... peut être... je ne sais pas" (toute ressemblance avec LE DOUTAGE des Inconnus est purement fortuite).

Et en plus ya Michèle Laroque....

Non je le remets dans le coffret et je passe mon tour pour cet opus Devillien.

Tiens, il semble me souvenir l'avoir plutôt apprécié l'année de sa sortie (sans aucun souvenir cependant ; ce n'est pas spécialement bon signe) ; on le voit d'ailleurs très rarement à la télé celui-là. Curieux de le revoir pour confronter ton avis ; si ça se trouve je serais désormais d'accord. Je remarque sur l'affiche qu'il y avait Aurelien Recoing dans la distribution, remarquable dans L'emploi du temps. Ca renforce encore ma curiosité.

Disons que dans mon achat des coffrets Deville comme pour celui de Mocky, mes plus grandes appréhensions étaient autours des films les plus récents. Autant dire que ces appréhensions sont toujours d’actualité.

Il fait partie des nombreux Deville qu'on trouve sur le Netflix français (une étrangeté de leur catalogue).

Jeremy Fox a écrit :Tiens, il semble me souvenir l'avoir plutôt apprécié l'année de sa sortie (sans aucun souvenir cependant ; ce n'est pas spécialement bon signe) ; on le voit d'ailleurs très rarement à la télé celui-là. Curieux de le revoir pour confronter ton avis ; si ça se trouve je serais désormais d'accord. Je remarque sur l'affiche qu'il y avait Aurelien Recoing dans la distribution, remarquable dans L'emploi du temps. Ca renforce encore ma curiosité.

Pas terrible du tout ce Deville. Assez chiant. On est loin des petits films lumineux des années 60/70.

Père Jules a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Tiens, il semble me souvenir l'avoir plutôt apprécié l'année de sa sortie (sans aucun souvenir cependant ; ce n'est pas spécialement bon signe) ; on le voit d'ailleurs très rarement à la télé celui-là. Curieux de le revoir pour confronter ton avis ; si ça se trouve je serais désormais d'accord. Je remarque sur l'affiche qu'il y avait Aurelien Recoing dans la distribution, remarquable dans L'emploi du temps. Ca renforce encore ma curiosité.

Pas terrible du tout ce Deville. Assez chiant. On est loin des petits films lumineux des années 60/70.

Là tu me rassures, parce que si toutes ses comédies sont de ce niveau ça va être dur...

AtCloseRange à propos d'Une Certaine rencontre a écrit :

Demi-Lune a écrit :Comme on dit, "+ 1".
Je ne comprends absolument pas la côte qu'a ce film en ces lieux.

C'est à cause de Dale Cooper.

Oui. Je suis incapable de le revoir aujourd'hui car trop de souvenirs associés. Rien que le titre US, Love with the Proper Stranger, et son affiche dessinée, m'émeuvent. Et puis il y a Natalie Wood que je ne peux plus voir (Diane, arrête de te moquer et stoppe cette musique avec les violons, tu veux), mais je camperai dorénavant sur ma position à partir de mon souvenir, souvenir qui est très enthousiaste. Un excellent film. Une comédie avec un fond grave, ou un film dramatique avec de l'humour, à vous de voir... Certes McQueen n'est pas Italien, on le sait, mais il est plus crédible que Pacino en Cubain ou en Irlandais. Je l'ai trouvé sobre, ne surjouant pas l'Italo-Américain comme il aurait pu, imaginons, singer les chanteurs country dans un autre film qui ne doit pas exister, non, je refuse d'y croire. Pas McQueen. De toute façon, qu'est-ce qu'il pouvait faire dans celui-ci? La tournée des discothèques en costume blanc au volant d'une décapotable avec "Stayin' Alive" en boucle à la radio? Par contre, dans ce même genre de détails d'enculeur de mouches, j'ai eu plus de mal à avaler que la magnifique Natalie Wood faisait partie de la même famille que les mochetés qui lui servaient de frères et de parents. Elle avait plutôt l'air adoptée.

Demi-Lune a écrit :Je ne comprends absolument pas la côte qu'a ce film ces lieux.

Je ne comprends pas non plus, rassure-toi. Je reconnais que j'ai du mal à piger ce qu'on peut bien lui trouver de plus que... aux Goonies par exemple. Je ne sais pas...