Miami Vice (Michael Mann - 2006)

[Colqhoun]

Mann joue totalement avec l'idée de définir ses personnages par l'action et non par la parole.
Il crée en cela des archétypes qu'ils sont les représentants d'une fonction bien déterminée.
Mais delà de ça, je ne sais pas vraiment quel "fond" on peut trouver dans ce film.
Il y a plusieurs fulgurances, un sens esthétique évident, mais ce que tu (jacques) vouloir défendre, je ne le comprend pas.

[Jericho]

On se le demande, probablement le film de Mann le plus vain et superficiel que j'ai vu.

C'est vrai ; mais il fera encore "mieux" dans le genre avec Public Enemies.
Perso, Mann me déçoit de film en film depuis Collateral...

Même si Public Enemies est dans la même veine que Miami Vice (Mann qui est à fond dans sa mise en scène et qui cherche à la redéfinir et à bouleverser les codes du genre, quitte à "délaisser" le scénario), je trouve que son dernier opus a plus de matière et de personnages forts tout de même.

[homerwell]

Il s'agit juste d'être plus ou moins sensible à un univers. Moi j'adore les vestes en lin sur un t-shirt, les espadrille avec un pantalon à pinces, et les voitures de sport. En tous cas plus que les mitraillettes avec un chargeur boite à camembert !

[monk]

Mann joue totalement avec l'idée de définir ses personnages par l'action et non par la parole.

Pour moi, c'est aussi ça. La forme définit le fond des personnages. L'ambience est enveloppante, abstraite. Ce n'est pas une histoire social ou politique, c'est un polar qui décrit des personnages dans des situations (qui nous interessent, ou pas) par l'esthétique et même, l'expérimentation.

[jacques 2]

Je pense que plutôt que de faire une analyse de texte sur une réplique de 3 lignes, Jacques serait plutôt le bienvenu à expliquer à ceux qui se disent cinéphiles et ne perçoivent pas le fond de Miami Vice quelle est la nature de ce dernier.
Tout comme Nikita, je n'ai pas perçu dans ta précédente explication la clarté que tu sembles prétendre y trouver.
Pour mémoire :

Une forme épurée pour une histoire d'amour épurée avec, en arrière plan, les archétypes de la série ...

On peut tout de même te réclamer un surcroit d'explications sans forcément déclencher la bronca qui précède...

Mais je n'ai jamais écrit que le fond était primordial bien au contraire : Mann joue avec les codes de la (sa) série et délivre un film esthétiquement parfait avec de surcroît une touchante histoire d'amour impossible ...

Pourquoi le fond serait il plus important que la forme ? (voir "Amer" film qui pousse l'esthétisme à outrance)
"Miami Vice" est plein de situations déjà vues mais "transcendées" par la réalisation ...
Le grand cinéma peut aussi travailler presque uniquement la forme : toutes les histoires n'ont elles pas déjà été racontées ?
N'est il pas possible de prendre un plaisir purement esthétique devant une histoire souvent traitée mais aussi magistralement mise en images et en sons ?

A ces questions, je réponds un "oui" enthousiaste et voilà pourquoi condamner "Miami Vice" parce qu'il manquerait de "fond" (terme finalement bateau et empreint d'un cartésianisme qui, en vieil amateur de fantastique, m'a toujours hérissé le poil) m'exaspère au plus haut point quitte à en devenir excessif sur le moment ...

Sinon, voir le superbe article de J B Thoret consacré au film dans "PANIC" numéro 5 ...

[styx]

Vous allez finir par me dégouter de voir ce film un jour

[Anorya]

Vous allez finir par me dégouter de voir ce film un jour

Il ne faut pas, ce serait dommage selon moi.
C'est regrettable que ce topic parte un peu en vrille, car avec un peu de bon sens en cherchant bien on trouve facilement des personnes qui ont aimés le film tout comme des gens qui l'ont détestés, les deux ayant déjà largement donné leur avis bien plus tôt sur ce topic ou d'autres consacrés à Mann (je l'avais fait en comparant avec Public enemies pour ma part) avec de solides arguments et avis de part et d'autres. J'aurais plus envie de dire donc à Jacques2 d'utiliser largement la fonction recherche et de tenir compte de tout ce qui a été dit avant de commencer à partir comme ça car au fond comme l'indique plus ou moins la remarque de Styx, ça ne fera que désservir le film. Or un film, si on l'aime, on ne le rabaisse pas derrière son égo, on le montre aux gens comme si c'était une bague de fiançailles pour sa copine : fiers, passionnés, amoureux.

[mannhunter]

C'est regrettable que ce topic parte un peu en vrille, car avec un peu de bon sens en cherchant bien on trouve facilement des personnes qui ont aimés le film tout comme des gens qui l'ont détestés

ça me ferait presque penser au topic du dernier frolic, euh Malick sauf que les derniers Mann c'est quand même mieux que les deux derniers opus du gourou ( pique parfaitement gratuite et hop je ni vu ni connu )

Même si Public Enemies est dans la même veine que Miami Vice (Mann qui est à fond dans sa mise en scène et qui cherche à la redéfinir et à bouleverser les codes du genre, quitte à "délaisser" le scénario), je trouve que son dernier opus a plus de matière et de personnages forts tout de même.

Je comprends que Jamie Foxx et ce pauvre mal aimé de Colin Farrell ne fassent pas l'unanimité mais dans "Miami Vice" il y a tout de même un joyau nommé Gong Li.

[Anorya]

C'est regrettable que ce topic parte un peu en vrille, car avec un peu de bon sens en cherchant bien on trouve facilement des personnes qui ont aimés le film tout comme des gens qui l'ont détestés

ça me ferait presque penser au topic du dernier frolic, euh Malick sauf que les derniers Mann c'est quand même mieux que les deux derniers opus du gourou ( pique parfaitement gratuite et hop je ni vu ni connu )

Peuh, chez frolic maintenant on peut voir des dinosaures, même Mann il ose pas en mettre, na. Chez Mann, y'a rien de tout ça, à peine une bestiole bleue qui démonte du nazi au ralenti dans une ambiance stroboscopique avec des yeux rouges qui s'éclairent dans le noir qu'on voit bien les lampes sous le maquillage avec électro-tendance bien molle des rêveurs mandarins mais c'était tellement raté que c'est même pas sorti en salles, contrairement au Malick.
T'as vu, je peux faire pareil.

Même si Public Enemies est dans la même veine que Miami Vice (Mann qui est à fond dans sa mise en scène et qui cherche à la redéfinir et à bouleverser les codes du genre, quitte à "délaisser" le scénario), je trouve que son dernier opus a plus de matière et de personnages forts tout de même.

Je comprends que Jamie Foxx et ce pauvre mal aimé de Colin Farrell ne fassent pas l'unanimité mais dans "Miami Vice" il y a tout de même un joyau nommé Gong Li.

Perso j'aime beaucoup la prestation de Foxx et Farrell, j'y ai perçu un duo qui se soutient vraiment sans qu'une parole n'ait besoin d'être échangée en trop. Quelque chose de magnétique.

[Abronsius]

Perso j'aime beaucoup la prestation de Foxx et Farrell, j'y ai perçu un duo qui se soutient vraiment sans qu'une parole n'ait besoin d'être échangée en trop. Quelque chose de magnétique.

D'ailleurs je trouve le moment (à la fin) où Farrell revient à l'hôpital particulièrement émouvant. Chez Mann j'aime son esthétisme un peu ronflant, entre virilité et sentimentalité naïve et les grandes passions amoureuses que vivent ses personnages.
Et on peut adorer Mann et Malick.

[jacques 2]

Chez Mann j'aime son esthétisme un peu ronflant, entre virilité et sentimentalité naïve et les grandes passions amoureuses que vivent ses personnages.

On ne saurait mieux dire ...

[styx]

Vous allez finir par me dégouter de voir ce film un jour

Il ne faut pas, ce serait dommage selon moi.
C'est regrettable que ce topic parte un peu en vrille, car avec un peu de bon sens en cherchant bien on trouve facilement des personnes qui ont aimés le film tout comme des gens qui l'ont détestés, les deux ayant déjà largement donné leur avis bien plus tôt sur ce topic ou d'autres consacrés à Mann (je l'avais fait en comparant avec Public enemies pour ma part) avec de solides arguments et avis de part et d'autres. J'aurais plus envie de dire donc à Jacques2 d'utiliser largement la fonction recherche et de tenir compte de tout ce qui a été dit avant de commencer à partir comme ça car au fond comme l'indique plus ou moins la remarque de Styx, ça ne fera que désservir le film. Or un film, si on l'aime, on ne le rabaisse pas derrière son égo, on le montre aux gens comme si c'était une bague de fiançailles pour sa copine : fiers, passionnés, amoureux.

Tkt, je verrais ce film si dieu me prête vie, je l'aie mais faut que je le retrouve, ce sera ptét pour ce week end, je suis à peu près sur que je vais apprécier, au minimum, en plus je viens de voir l'épisode six de la première saison de "Workaolikcs", celui où il fête la "mi- Noël" en juillet et se retrouvent dans une grève improvisée , ils ont un dossier qui prouve que l'agence de télévendeurs (pas sur de la traduction ) où ils bossent appellent des numéros qui sont sur liste rouge et Jamie Foxx est dedans nawak cette série, mais j'adore c'est sûrement un signe

[semmelweis]

Miami Vice n'est ni plus ni moins que l'accomplissement de la recherche stylistique du cinéma de Michael Mann pour moi.

[mannhunter]

[Brody]

Il a fait sans le savoir l'anti-miami vice ! Un fond intéressant (je comprends très bien ses arguments même si ne les partage pas tous, en adorateur total de ce film qui est pour moi le sommet de la maîtrise formelle de Mann - et ça suffit à être plus fort que 99.5% du reste de la production) mais la forme c'est vraiment nawak... Une seule grosse envie :