Les Westerns 2ème partie

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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O'Malley
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Message par O'Malley »

Ride him cowboy (Fred Allen, 1932)
Découvert par curiosité, pour me faire une petite idée des bandes westerns que John Wayne tournait pour la Vitagraph- Warner et la Monogram, et j'avoue que j'ai été agréablement surpris.
Si l'histoire est idiote comme pas possible (John Wayne essaye d'innocenter un cheval d'un incident délictueux puis essaye d'en retrouver, grâce à la complicité de ce même cheval, le véritable auteur :lol: ), ce petit western se laisse regarder sans déplaisir grâce au dynamisme de la mise en scène, la photographie de très jolis paysages désertiques et de bonnes idées de scénario (la ville fantôme Desolation uniquement habitée par un juge fantasque est assez fascinante).
Surtout le côté comédie-western (assez nouveau il me semble pour l'époque) le fait apparenter à un ancêtre des aventures de Lucky Luke, par ses rebondissements et la caractérisation de ses personnages (notamment, le juge aux méthodes expéditives). Par ailleurs, la relation entre John Wayne et son cheval fait penser à celle qu'entretient le cow-boy qui tire plus vite que son ombre et Jolly Jumper (je me demande si Morris n'aurait pas vu ce film ou les suivants avant d'imaginer la BD qui allait le rendre célèbre). A noter que le cheval s'appelle Duke, surnom qui sera donné ensuite à John Wayne suite au succès de ce film et des cinq autres aventures Wayne-Duke. Un film important donc dans la carrière de Wayne.
Amusant de voir aussi ce jeune cow-boy un rien falot et assez godiche, qui deviendra les fabuleux Ethan Edwards, John T.Chance ou Tom Doniphon, faire ses gammes ici.

Pas mal donc avec une certain relativisme dans ces propos. Cela m'a donné envie d'en connaître un peu plus sur ces petits westerns interprétés par John Wayne, et en particulier ceux de la Vitagraph- Warner, produits par Leon Schlesinger, qui m'ont d'être plus intéressants que ceux de la Monogram par exemple.
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Le Shérif (The Proud Ones) - Robert Webb
Très bon petit western par ce réalisateur inconnu au bataillon (comme autre titre de gloire, il a juste réalisé un Elvis Presley la même année).
Pourtant ce western au scénario classique vaut justement pour sa mise en scène avec une belle science du tempo et du montage ainsi que quelques jolies idées (les troubles visuels de Robert Ryan, la séance d'entraînement au maniement des armes).
Robert Ryan y est impérial, Jeffrey Hunter moins fade que dans La Prisonnière du Désert. Par contre, le rôle de Virginia Mayo est réduit à peau de chagrin (elle est absente pendant la moitié du film).
Bien que la programmation de ces naphtas l'après-midi soit une bonne chose, on peut quand même (encore une fois) regretter le non respect du format d'origine.

EDIT: et j'oubliais de noter plusieurs moments surprenants (presque uniques?) pour l'époque où on voit plusieurs impacts de balle (et le sang qui va avec).
On n'est pas encore chez Peckinpah mais quand même...
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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La Plume blanche (White Feather, 1955) de Robert D. Webb
PANORAMIC PRODUCTIONS


Avec Robert Wagner, John Lund, Debra Paget, Jeffrey Hunter, Eduard Franz, Noah Beery Jr., Virginia Leith, Emile Meyer, Hugh O'Brian, Milburn Stone
Scénario : Delmer Daves & Leo Townsend
Musique : Hugo Friedhofer
Photographie : Lucien Ballard (Technicolor 2.55)
Un film produit par Robert L. Jacks pour la Panoramic Productions


Sortie USA : 15 février 1955

White Feather est un western de la Panoramic Productions, compagnie n’ayant produit que 12 films dont quelques westerns, le plus connu étant le très bon The Raid de Hugo Fregonese l’année précédente. Semblant avoir bénéficié d’un budget conséquent au vu de l’importante figuration déployée, La Plume Blanche est pourtant encore assez méconnu en France. Remplacez les Apaches par les Cheyennes et vous vous ferez la réflexion comme quoi ce film ressemble énormément sur de très nombreux points à un classique du genre sorti cinq années auparavant, La Flèche Brisée (Broken Arrow), aujourd’hui surtout célèbre pour avoir été proclamé premier véritable western pro-indien. Et ce n’est pas vraiment une coïncidence puisque l’un des coscénaristes de White Feather n’est autre que le réalisateur de Broken Arrow, à savoir l’un des plus généreux chantres de l’antiracisme du cinéma hollywoodien, Delmer Daves. On retrouve en effet dans La Plume blanche une même introduction prévenant le spectateur que les Indiens parleront anglais pour plus de facilité, la même actrice principale, Debra Paget, dans le rôle de l’indienne qui tombe amoureuse d’un homme blanc, et une intrigue à peu près similaire dans ses grandes largeurs, celle d’un civil essayant de s’occuper de ce que les militaires n’arrivent pas à mener à bien : réussir à faire accepter un traité de paix aux indiens (mais qui aura cette fois une conséquence plus fâcheuse, celle de les déloger).

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1877 dans le Wyoming. Josh Tanner (Robert Wagner), ingénieur topographe, est chargé d’aller étudier un site sur lequel ses employeurs souhaitent ériger une nouvelle ville, ayant été informés que de l’or aurait été trouvé dans les collines environnantes. Seulement cet endroit se situe sur le territoire des Cheyennes, la tribu n’étant pas encore prête à accepter l’invasion de leur territoire par les hommes blancs. Sur son chemin, Josh trouve le corps d’un mineur massacré par les indiens qu’il ramène à Fort Laramie où le Colonel Lindsay (John Lund) le reçoit et lui explique la situation tendue dans la région ; alors que toutes les autres tribus vivants aux alentour sont prêtes à émigrer vers des réserves plus au Sud, les Cheyennes ne souhaitent pas encore suivre le mouvement. Le Colonel conseille donc à John de se faire héberger au fort jusqu’à ce qu’un compromis ait été trouvé entre le gouvernement américain et les ‘indiens résistants’. Alors que Josh se promène dans les environs du fort, il tombe face à face avec deux jeunes guerriers Cheyennes, Little Dog (Jeffrey Hunter) et American Horse (Hugh O’Brian) qui le conduisent à leur campement. Là, Josh apprend à apprécier les membres de la tribu, essaie de leur fait entendre raison quant aux bienfaits de l’arrêt des hostilités, se prend d’amitié pour Little Dog et tombe même amoureux de la fille du chef, Appearing Day (Debra Paget). Plus tard, Josh assiste au discours du grand chef Broken Hand (Eduard Franz) qui fait part de sa décision de signer lui aussi le traité de paix avec les blancs et de quitter les plaines du Wyoming. Ce qui n’est pas du goût de Little Dog et American Horse qui défient le chef lui disant préférer se battre seuls contre l’armée américaine plutôt que d’accepter une telle humiliation…

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White Feather narre donc l’histoire véridique d’une amitié entre un ingénieur topographique blanc, Josh Tanner, qui n’éprouvait avant de la connaître qu’indifférence envers la nation indienne, et un guerrier Cheyenne, Little Dog, qui refuse de quitter les terres qu’on souhaite confisquer à son peuple pour y exploiter l’or dont elles regorgent. Une histoire d’amour a également lieu, celle de ce même blanc pour la fille du chef des Cheyennes ; et à noter, c’est bien la première fois qu’un film hollywoodien se termine avec courage sur le mariage à venir d’un blanc avec une Native. L’ensemble se déroule sur fond de faits historiques, ceux qui précèdent le départ ‘forcé’ en 1877 des dernières tribus indiennes du Wyoming pour des plaines plus au sud (fait qui sera raconté par ailleurs pas John Ford dans Cheyenne Autumn), juste avant ce dramatique exil, jusqu’au moment où ‘le dernier Cheyenne’ révolté est abattu après un combat inégal qu’il avait souhaité contre l’avis de Broken Hand, son père et chef de la tribu. Pour être plus précis, si tout ce qui est exposé dans le film s’est effectivement déroulé dans la réalité, ce n’est pas obligatoirement dans cet ordre, le geste suicidaire des deux révoltés qui constitue, durant le dernier quart d’heure, le paroxysme du film et qui se passe avant la ‘déportation’ des Cheyennes, a en réalité eu lieu une dizaine d’années plus tard, en 1890 exactement, alors que les Indiens étaient déjà parqués dans leurs réserves du Montana.

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Si beaucoup parlent à propos de White Feather de pale imitation de Broken Arrow, je trouve pour ma part qu’au niveau du fond, cette ‘resucée’ n’a pas trop à rougir face à son illustre prédécesseur. Le film de Robert D. Webb possède même un scénario presque mieux équilibré et, si la mise en scène avait suivi, se serait sans doute révélé plus intense par le fait de prendre son temps là où celui de Delmer Daves se montrait parfois trop elliptique et saccadé, ce qui nous empêchait de ressentir suffisamment d’empathie envers les personnages. Ceci étant dit, à cause de cette réalisation sans grandes idées, assez molle et manquant singulièrement d’ampleur, le film est loin d’être à la hauteur de ses ambitions et de ses intentions et, après tant de grands films pro-indiens vus jusqu’ici (de La Porte du Diable de Anthony Mann à Tomahawk de George Sherman en passant par La Flèche Brisée de Delmer Daves ou Bronco Apache de Robert Aldrich), s’avère être par ce fait relativement décevant même si tout à fait honorable. En effet, rarement la nation Indienne avait été décrite avec autant de pudeur et de noblesse, rarement un film s’était attardé autant de temps au sein d’un campement indien, la caméra nous faisant avec attention assister à la vie quotidienne des membres de sa tribu.

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White Feather nous parle donc avec intelligence, crédibilité et sensibilité du difficile parcours pour arriver à ce traité de ‘paix’, et trace un portrait d’une grande dignité de ce peuple noble écrasé par l’homme blanc. Tout ceci ne va pas sans une certaine naïveté (surtout dans l’écriture du personnage de Debra Paget et de son histoire d’amour pourtant assez touchante avec Robert Wagner), mais la sincérité de ton et la noblesse du plaidoyer ne manquent pas de dignité. La superbe photographie de Lucien Ballard magnifiée dans un scope très large et la très belle partition d’Hugo Friedhofer (surtout le thème d’amour repris pour une grande partie de celui de La Flèche brisée) renforcent la beauté de ce western lent (quelquefois un peu trop en regard du manque de lyrisme et de personnalité de la mise en scène), parfois élégiaque, sans emphase intempestive mais dont le côté spectaculaire n’est pas évacué pour autant par la manière qu’à le cinéaste, lors de la confrontation finale, d’utiliser une imposante figuration d’Indiens et de soldats en déplacements. Certains plans séquences très étirés, surtout dans la longue et très belle scène finale remarquablement tendue, sont très réussis et montrent que Robert D. Webb pouvait malgré tout faire montre de talent au sein de son premier western. Il fut un réalisateur peu prolifique qui ne signa que 14 films tous malheureusement restés dans l’ombre malgré d’autres plus tardives sympathiques réussites comme Le Shérif (The Proud Ones) ou Le Cavalier du crépuscule (Love me Tender), le premier film avec Elvis Presley. Mais nous y reviendrons plus tard.

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Il fut avant cela un réalisateur de seconde équipe réputé, notamment sur les films d'Henry King avec Tyrone Power comme Capitaine de Castille ou Echec à Borgia (Prince of Foxes). Pas de génie dans ses mises en scène mais du bon travail d’artisan consciencieux à la technique presque irréprochable (même s’il fut néanmoins parfois capable du pire avec par exemple le pénible et laborieux Tempête sous la mer - Beneath the 12-Mile Reef avec déjà Robert Wagner) ! White Feather ne déroge pas à la règle. Si Delmer Daves avait lui même assuré la mise en scène, le film aurait probablement atteint des sommets mais en l’état, il est plus que recommandable, correctement réalisé et plutôt bien interprété même si la plupart des jeunes comédiens manquent encore un peu d’expérience et de charisme. Outre de correctes prestations de Robert Wagner et Hugh O’Brian, Jeffrey Hunter se tire plutôt bien de son rôle de fier Cheyenne rebelle tiraillé entre la loyauté envers son père et son code de l’honneur et John Lund est, comme déjà auparavant dans un rôle similaire dans Au mépris des lois (The Battle of Apache Pass) de George Sherman, formidablement sobre dans la peau du Colonel pacifiste ; il est juste à déplorer que le personnage féminin non dénué de mystère joué par Virginia Leith, n’ait pas assez été développé contrairement à celui moins original dévolue à Debra Paget. "I feel sorry for them" dira-t-elle en voyant les tribus indiennes se préparer à quitter les terres de leurs ancêtres. Nous ne pouvons que ressentir la même chose à la vison de ce joli film (cependant un peu trop solennel) même si le final montre aussi une réconciliation entre les peuples à travers le mariage à venir entre Josh Tanner et Appearing Day. A défaut d’inspiration et de dynamisme, beaucoup de retenue et de dignité.

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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Bien sympathique en effet ce Sherif.

Ca doit beaucoup à la relation entre Robert Ryan et Jeffrey Hunter qui offre 2 personnages interressant, ce qui est loin d'être le cas des méchants ( sans aucune motivations concrètes ) et de Virginia Mayo ( tout simplement inutile ).
Et puis les scènes de duel sont bien fichus dans l'ensemble dont le reglement de compte final qui comble toutes les attentes.
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bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Et le vent apporta la violence sorti à l'époque un homme, un cheval, un fusil ( Antonio Margheriti 1969 )

Méchament bon !
Avec ce film de vengeance trés tendu qui baigne dans une ambiance à la limite du fantastique, Margheriti signe une impressionnante mise en scène chorégraphiée où les acteurs et la caméra se livrent un ballet qui donnent à chaque plan l'impression d'être au bord de l'explosion. Muet en grande partie, se déroulant presque intégralement de nuit et rythmé par des bourrasques de vent aveuglantes, l'atmosphère de ce western est l'un des plus atypique et saississant qui soit. Peu importe l'histoire sans grand interet ( une histoire de vengeance quoi ! ), on est plongé trés rapidement dans ce vertigineux règlement de compte aux accents de tragédie porté par la présence de Klaus Kinski encore assez sobre à l'époque. C'est malheureusement le seul comédien vraiment crédible, tous les autres étant moyen voire passable ( Marcella Michelangeli sorti d'un film expressionniste ). Bon faut dire que les personnages sont plutot trés superficiel mais encore une fois l'interet réside dans la réalisation trés inspirée de Margheriti dont le sens de l'espace, du cadrage, de photo et le sadisme font de ces 98 minutes un divertissement haut de gamme aux images marquantes.
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Message par Alligator »

The proud ones (Le shérif) (Robert D. Webb, 1956) :
6/10 recadré F3
_______________

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Western conventionnel, au rythme assez lent et au scénario plutôt ordinaire. Mais il y a Robert Ryan et pas mal d'action sur la fin rendant le tout acceptable.
J'imagine que si je l'avais vu non recadré, j'aurais pu apprécié en plus la photo... dommage.
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Tu as la flemme aujourd'hui? :)
D'autant que ce film (et le Fleischer) valent mieux que ça, je trouve.
Même si on les apprécie sans doute mieux non recadrés :wink:
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Message par Alligator »

AtCloseRange a écrit :Tu as la flemme aujourd'hui? :)
Voui... :oops:
AtCloseRange a écrit :D'autant que ce film (et le Fleischer) valent mieux que ça, je trouve.
Même si on les apprécie sans doute mieux non recadrés :wink:
Clairement. La capture de dvdbeaver rehaussent le sentiment de frustration que j'ai éprouvé lors de la diffusion de France3.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Professeur Sato a écrit :A feu et à sang (The Cimarron kid) de Budd Boetticher (1952)

Une excellente petite production de série B. On y trouve Audie Murphy dans le rôle de Bill Doolin, une jeune bandit pas bien méchant dans le fond, qui se joint au gang des Dalton. Après quelques attaques de banques et de trains, la bande est presque entièrement décimée suite à un hold up qui tourne mal. Les rescapés parviennent à s'échapper, mais sont pourchassés sans relâche. Cela nous donne un très bon divertissement sans prétention qui va droit à l'essentiel, c'est-à-dire sans longueur superflue (le film dure 1h20) et très bien rythmé. Bref, il ravira les amateurs de ces petites productions typiques des années 50 et bien sympathiques.

Revu cette après midi et décidément, même les westerns "première époque" de Boetticher, pourtant bien moins réputés, méritent eux aussi tous les éloges et se bonifient à chaque vision. Très beau scénario, mise en scène vigoureuse et allant à l'essentiel et un Audie Murphy impérial entouré d'une tripotée de seconds rôles tous parfaits. On ne le redira jamais assez, Boetticher était vraiment le prince de la série B westernienne.
Ce qui me fait d'autant plus rager par rapport au fait que les SGGC aient été décalés puisque les deux films à venir font partie de cette même période. Sinon on trouve ce film ci en zone 1 dans un coffret Universal avec sous titres français
Alfred Kralik
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Message par Alfred Kralik »

un Audie Murphy impérial
Rien que ça !?
:wink:
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Alfred Kralik a écrit :
un Audie Murphy impérial
Rien que ça !?
:wink:
J'aurais du rajouter "comme souvent" car dans le peu de films dans lesquels j'ai pu le voir (Les Huston entre autres), je l'ai trouvé parfait.
Alfred Kralik
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Message par Alfred Kralik »

Jeremy Fox a écrit :
Alfred Kralik a écrit : Rien que ça !?
:wink:
J'aurais du rajouter "comme souvent" car dans le peu de films dans lesquels j'ai pu le voir (Les Huston entre autres), je l'ai trouvé parfait.
J'avoue que ses compositions ne m'ont jamais vraiment frappé.
Il y a même un film où je l'avais trouvé, euh, "bovin" : je m'étais attiré tes foudres à l'époque, d'où mon ironie !
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Ducdame
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Message par Ducdame »

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Dernière modification par Ducdame le 29 janv. 09, 16:49, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Ducdame a écrit :Gun The Man Down de McLaglen 1956 (pas de titre français disponible)

Bon eh bien pour être honnête je me suis beaucoup ennuyé (et c'est gentil), pourtant ça ne dure que 75 minutes: c'est rempli de clichés et de longs plans inutiles qui ne font rien avancer, juste pour combler. Angie Dickinson dans un de ses premiers rôles est somme toute franchement quelconque, le tueur à gages passe son temps à traverser l'écran en faisant cliqueter ses éperons. Vraiment je n'ai pas accroché...
Je suis d'accord avec toi et pourtant il pourrait s'agir d'un de ses meilleurs films :mrgreen:
Ducdame
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Message par Ducdame »

Jeremy Fox a écrit :
Je suis d'accord avec toi et pourtant il pourrait s'agir d'un de ses meilleurs films :mrgreen:
En effet! Ça donne à réfléchir :lol:

D'un autre coté , je connais très peu ce réalisateur. Je n'ai qu'un vague souvenir de Shenandoah qui ne m'avait pas semblé si pénible, loin s'en faut (à défaut d'être vraiment indispensable). Ce qui ne m'incite pas à regarder vite les deux autres films non encore descellés de M. McLaglen qui doivent trainer dans "mon stock à voir".
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