Eric Rohmer (1920-2010)

[Thaddeus]

C'est pas demain qu'un film de Rohmer se retrouvera dans mon lecteur.

C'était ton premier Rohmer ou tu en avais déjà vu d'autres avant ?

[Père Jules]

C'est pas demain qu'un film de Rohmer se retrouvera dans mon lecteur.

C'était ton premier Rohmer ou tu en avais déjà vu d'autres avant ?

J'avais vu Ma nuit chez Maud et Le signe du lion mais, sans avoir particulièrement aimé, je n'avais pas eu un tel sentiment de rejet.
Je crois que Rohmer, ça me fait le même effet que Resnais.

[Thaddeus]

Je comprends, c'est un cinéaste à l'identité très marquée, et dont les films trouvent une respiration pouvant être totalement rebutante (je suppose) si on n'y est pas sensible.
Les Nuits de la pleine lune ne figure pas parmi mes Rohmer préférés, cependant (à l'inverse de Ma nuit chez Maud).

[Père Jules]

Tu un fais un top Rohmer comme ceux que tu fais d'habitude ?
Je suis curieux de lire ça.

[Thaddeus]

Oui, il est ici.

Il faudrait que je le mette à jour, d'ailleurs. Depuis, j'ai découvert Triple agent et Les Amours d'Astrée et de Céladon.

[Tancrède]

Quelle tristesse !

On verra dans trente ans... Mais là, du haut de ma récente paternité, tout ça m'a paru aussi dérisoire qu'insupportable.

autrement dit, tu es vieux.

[Père Jules]

autrement dit, tu es vieux.

Le corps suit, c'est le principal...

[Flol]

Et puis - putain ! - les années 80 étaient vraiment horribles (hein Demi-Lune ): coupe de cheveux à la con, fringues immondes et musique à chier...

Mais c'est justement ça qui est génial ! Moi qui ai grandi dans cette décennie, j'adore me replonger dans toute cette imagerie qui me rappelle moult souvenirs.
Du coup, je préfère ne même pas te conseiller L'Ami de mon Amie, qui en plus d'avoir été tourné en 1987, se déroule dans le nouveau Cergy (dans le Val d'Oise, donc), qui était déjà glauque à l'époque. Autant dire que j'avais trouvé ce film génial...

[Père Jules]

Je connais bien Cergy pour y avoir vécu quelques mois (quartier Préfecture, pas bien loin de l'ESSEC), alors y retourner via Rohmer, non merci

[Amarcord]

Et puis - putain ! - les années 80 étaient vraiment horribles (...) musique à chier...

Difficile, pour moi, de qualifier d' "horrible" une décennie qui a vu naître les Cocteau Twins ou les Pixies, qui a vu Kate Bush sortir The Dreaming, et que dire du Bashung de Play Blessures, de Novice...
Bon : en même temps, c'est aussi dans les années 80 qu'a débarqué Luc Besson...

[Père Jules]

Nan mais j'adore les Smiths hein, mais là c'est hostile...

[Federico]

Je ne me lancerai pas dans un débat sur la zik des 80's (on n'en sortirait pas ) mais pour revenir au grand Momo, France Cul lui rend à nouveau hommage cette semaine dans le cadre de l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance.

Ça s'appelle "Philosopher avec Eric Rohmer" et ce sera en 4 parties :

1 - Conte d'été
2 - Le Signe du Lion, et La Boulangère de Monceau
3 - Pauline à la plage, et La Collectionneuse
4 - Ma Nuit chez Maud, Conte d'hiver

[Amarcord]

Je ne me lancerai pas dans un débat sur la zik des 80's (on n'en sortirait pas ) mais pour revenir au grand Momo, France Cul lui rend à nouveau hommage cette semaine dans le cadre de l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance.

Ça s'appelle "Philosopher avec Eric Rohmer" et ce sera en 4 parties :

1 - Conte d'été
2 - Le Signe du Lion, et La Boulangère de Monceau
3 - Pauline à la plage, et La Collectionneuse
4 - Ma Nuit chez Maud, Conte d'hiver

Voilà qui met en appétit !

[julien]

Nan mais j'adore les Smiths hein, mais là c'est hostile...

Oui mais bon dans ce film, il se fout pas mal de la gueule des parisiens et des soirées faussement branchés, Rohmer. Le choix de cette musique de Jacno un peu risible me parait parfaitement justifié.

[AtCloseRange]

Mois Rohmer mitigé.
Après avoir commencé le mois avec le touchant et troublant L'Amour l'Après-Midi (et la découverte de Zouzou), je n'ai pas été à la fête avec La Femme de l'Aviateur. La présence de Marie Rivère était déjà un point plutôt négatif a priori tant cette actrice m'insupporte (j'ai lu sur imdb qu'on avait envie de lui donner des claques, y a un peu de ça) et ça n'a pas manqué. Heureusement, le noeud de l'histoire se déporte sur la filature de la fameuse "femme" de l'aviateur (l'acteur principal s'appelle Philipe Marlaud ) et le rencontre avec une jeune fille bien curieuse. Mais encore une fois, qu'est-ce que c'est bavard, statique et laid. Je veux bien que ce soit un "style" mais parfois c'est se tirer une balle dans le pied et le charme a vraiment du mal à agir.
Il y a bien de belles idées qui surnagent comme les sommeils express mais globalement gros ennui.