Re: Commentaires à propos de votre déception du mois
Publié : 2 avr. 15, 16:12
Ah non, c'est juste que j'ai pas trop le temps de regarder mes enregistrements télé. Je dois d'abord contenir l’hémorragie des DVDs achetés 

https://www.dvdclassik.com/forum/
dit-il, entre un Oshima et un film bresilien à la cinemathequebruce randylan a écrit :Ah non, c'est juste que j'ai pas trop le temps de regarder mes enregistrements télé. Je dois d'abord contenir l’hémorragie des DVDs achetés
Rien à ajouter, ce film rivalise avec 100% Cachemire pour la palme du mois dernier.AtCloseRange a écrit :Empiler les blagues racistes entendues entre potes ou lues sur Twitter, c'est ça de "remarquables qualités d'écriture"?cinephage a écrit :Je devrai donc assumer être le seul classikien qui a ri à gorge déployée devant Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?
Pour moi, le film possède de remarquables qualités d'écriture et le personnage de Pascal Nzonzi est absolument hilarant.
Sincèrement, je n'ai pas souvenir d'avoir autant eu honte de regarder un film (le fait d'imaginer des salles hilares et 12 millions de spectateurs a forcément dû renforcer ce sentiment). Je suis allé au bout comme certains vont au bout de Salo ou Cannibal Holocaust. Je peux maintenant dire que je l'ai vu.
Je n'aime ni les Ch'tis, ni le Diner de Cons mais leur existence (ou leur succès) me laisse relativement indifférent.
Là, on est dans une autre division. Je me rappelle comment le même sujet était traité dans les années 80 dans L'Œil au Beur(re) Noir avec le couple raciste formé par Dominique Lavanant et Martin Lamotte. il n'y avait alors aucune ambigüité. On riait alors du raciste.
Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu redistribue les cartes à l'aune de l'ambiance politique du pays. Aujourd'hui, on rit du raciste mais aussi avec lui.
C'est le premier grand succès public que le FN peut tout à fait cautionner.
Tiens c'est marrant, j'avais justement pensé à ce même film aussi, quand je me suis farcis ce Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu de triste mémoire (vu un soir d'un week-end à Florence, ou comment gâcher un séjour en amoureux).AtCloseRange a écrit :Là, on est dans une autre division. Je me rappelle comment le même sujet était traité dans les années 80 dans L'Œil au Beur(re) Noir avec le couple raciste formé par Dominique Lavanant et Martin Lamotte. il n'y avait alors aucune ambigüité. On riait alors du raciste.
C'est effectivement exactement ce que je sous-entendais.Dale Cooper a écrit : C'est une comédie mais ce n'est pas une raison pour ne pas aller au bout du propos: Clavier et Lauby sont des racistes dans les limites permises par la démagogie actuelle (là où comme tu le relèves, on pointait du doigt ces choses-là dans les années 80). Le manque d'audace, comme disait Rick Blaine...
Même la musique, je l'ai trouvée extrêmement niaiseuse en fait. En version concert ça passe, mais dans le film, l'orchestration est toute mielleuse.Gounou a écrit :Reste la musique de Morricone... et voilà.
Émotion, c'est le mot. Un film sur le temps qui passe et la mémoire, individuelle et collective. Il pourra profondément toucher même ceux qui n'ont jamais connu ces vieilles salles de villages et uniquement les multiplexes modernes sans âme. Musique sublime.Jeremy Fox a écrit :Vu à sa sortie, revu récemment... toujours avec la même émotion.
Ben non.Supfiction a écrit :Émotion, c'est le mot. Un film sur le temps qui passe et la mémoire, individuelle et collective. Il pourra profondément toucher même ceux qui n'ont jamais connu ces vieilles salles de villages et uniquement les multiplexes modernes sans âme. Musique sublime.Jeremy Fox a écrit :Vu à sa sortie, revu récemment... toujours avec la même émotion.