Au delà de ça, la question de la bonne surprise, et même si je comprends l'intérêt économique de faire des films accrocheurs dès leurs premières 15-20 minutes, j'ai aussi beaucoup de peine avec le fait de se reposer sur cette logique purement commerciale. Un film, c'est organique, c'est vivant, c'est de la matière, ça ne peut pas tout le temps se construire sur des recettes et des impératifs d'efficacité. Et je dis cela en adorant le cinéma de Brian de Palma et en étant très friand de la logique du build up. Sauf que cette idée de l'exposition efficace, accrocheuse a fini par devenir un passage obligé pour quantité de productions, même les moins spectaculaires. Je suis d'accord, ce n'est pas exactement ce que De Palma disait, dans la citation de Dunn. Et qu'un film sans ouverture accrocheuse peut aussi nous plaire dans ses 20 premières minutes. Mais la plupart du temps il me semble que les deux sont liés.Alexandre Angel a écrit : ↑24 mars 25, 09:46 J'oublierai jamais Tavernier, qui présente Shotgun!, de Lesley Selander, disant qu'au vu des 10 premières minutes, il ne l'aurais jamais présenté. Puis, soudainement le film s'améliore.
On est jamais à l'abri d'une bonne surprise.
Bong Joon-ho
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Re: Bong Joon-ho
Oui, en effet, je ne pense pas (au risque de me tromper) que De Palma ne parlait que d'"accroche". On peut sentir très vite qu'un film ne va pas nous plaire. Je sais qu'à titre personnel, je ne me gourre plus beaucoup : je veux évidemment dire vis-à-vis de moi-même pas de n'importe qui d'autre.. A force de vivre avec soi-même, y compris dans l'amour des films, on finit banalement par se connaître. Ce qui, me concernant, n'était pas évident il y a 25-30 ans, où je pouvais "subir" certains films d'auteur jusqu'au bout parce qu'ils passaient telle semaine au ciné chez moi et que les Cahiers en avaient parlé. Je n'étais pas toujours sûr de mon instinct. Aujourd'hui, tout cet aspect-là a progressé et c'est même assez cool. On se sent moins astreint à s'obliger à voir des choses.
Peut-être que De Palma soulève cette question. Peut-être pas.
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Re: Bong Joon-ho
pareil, meme si ça m'arrive encore de me "tromper"Alexandre Angel a écrit : ↑24 mars 25, 11:18 Je n'étais pas toujours sûr de mon instinct. Aujourd'hui, tout cet aspect-là a progressé et c'est même assez cool. On se sent moins astreint à s'obliger à voir des choses.

J'ai profité d'un deplacement professionnel mercredi dernier à Paris, pour aller voir Terre en transe de Glauber Rocha à la Cinematheque, en sachant pertinement qu'il y avait des chances que ça ne passe pas...et bien ça n'a pas loupé, je me suis fait chier pendant deux heures



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Re: Bong Joon-ho
Dans le même cas que toi. A moins d'être curieux de voir un film jusqu'au bout pour telles ou telles raisons, au bout d'un quart d'heure je sais si le film est fait ou non pour moi. Et si je me trompe, tant pis : il y a tellement de choses à voir.Alexandre Angel a écrit : ↑24 mars 25, 11:18Oui, en effet, je ne pense pas (au risque de me tromper) que De Palma ne parlait que d'"accroche". On peut sentir très vite qu'un film ne va pas nous plaire. Je sais qu'à titre personnel, je ne me gourre plus beaucoup : je veux évidemment dire vis-à-vis de moi-même pas de n'importe qui d'autre.. A force de vivre avec soi-même, y compris dans l'amour des films, on finit banalement par se connaître. Ce qui, me concernant, n'était pas évident il y a 25-30 ans, où je pouvais "subir" certains films d'auteur jusqu'au bout parce qu'ils passaient telle semaine au ciné chez moi et que les Cahiers en avaient parlé. Je n'étais pas toujours sûr de mon instinct. Aujourd'hui, tout cet aspect-là a progressé et c'est même assez cool. On se sent moins astreint à s'obliger à voir des choses.
Peut-être que De Palma soulève cette question. Peut-être pas.
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Re: Bong Joon-ho
Alors je sais pas si, faisant un déplacement professionnel, j'aurais été capable de faire un crochet par la Thèque pour aller voir un Glauber Rocha (Jack Carter a écrit : ↑24 mars 25, 11:30 J'ai profité d'un deplacement professionnel mercredi dernier à Paris, pour aller voir Terre en transe de Glauber Rocha à la Cinematheque, en sachant pertinement qu'il y avait des chances que ça ne passe pas...et bien ça n'a pas loupé, je me suis fait chier pendant deux heures![]()
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C'est une discussion qui me passionne pas mal mais comme tu dirais, il y a certainement un topic pour ça

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Re: Bong Joon-ho
j'ai choisi ce film car pile poil dans le creneau horaire ou j'etais disponible, rien d'autre ne m'attirait ou films deja vus dans d'autres salles (celles du quartier latin, forum des images, fondation Pathe). Et le fait aussi que la Theque est à 15 minutes à pied de mon point d'ancrage professionnel quand je suis en deplacement parisien.Alexandre Angel a écrit : ↑24 mars 25, 11:45Alors je sais pas si, faisant un déplacement professionnel, j'aurais été capable de faire un crochet par la Thèque pour aller voir un Glauber Rocha (Jack Carter a écrit : ↑24 mars 25, 11:30 J'ai profité d'un deplacement professionnel mercredi dernier à Paris, pour aller voir Terre en transe de Glauber Rocha à la Cinematheque, en sachant pertinement qu'il y avait des chances que ça ne passe pas...et bien ça n'a pas loupé, je me suis fait chier pendant deux heures![]()
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Re: Bong Joon-ho
Pas deçu par Mickey 17, parce que je n'en attendais pas grand chose.
Je trouve la veine américaine de Bong Joon-Ho comme pur entertainer... divertissante.
On n'a pas l'habitude de voir les acteurs américains se livrer à la farce.
Ça questionne un peu nos attentes en temps que public, et la capacité des cultures cinématographiques différentes à cohabiter.
Le jeu outré au 36e degré, en tension permanente entre farce grossière et satyre authentique et expressive, de Marc Ruffalo ici ou de Jack Gyllenhall dans Okja, c'est ce qu'on trouve génial chez Song Kang-Ho dans les films coréens de Bong Joon-Ho.
C'est sûrement moins naturel aux acteurs américains qu'aux coréens, et sans doute que le curseur va un peu plus loin dans la pure comédie farcesque ici, parce que l'attachement personnel de BJH à ces personnages américains archétypaux est évidemment moindre qu'à ses beaux personnages coréens qui fourmillent derrière la caricature de 1000 détails saisissants de réalité.
Mais c'est tellement rare dans le cinéma américain que ça suffit à faire des films américains de Bong Joon-Ho des curiosités.
J'ai plutôt ri devant Mickey 17. Il y a évidemment une petite consternation à mi-parcours, quand on constate que ça ne va être "que ça", que l'humour ne va pas décoller, mais va en rester à ce niveau de farce conventionnelle et déjà ringarde (parce que le film sort quelques mois trop tard certainement), mais il faut apprécier ce film comme un pur divertissement surfacique à l'absence assumée de subtilité.
Malgré une réalisation assez impersonnelle dans l'ensemble, quelques séquences entre Nasha et Mickey ou entre les deux Mickey laissent percer un peu de la personnalité de Bong Joon-Ho, au delà du petit jeu qui consiste à faire faire n'importe quoi à des acteurs américains prestigieux.
La relation entre la belle membre de l'élite du vaisseau et ce pauvre type permet quelques beaux moments de tendresse, qui nous font retrouver par moment le Bong plus subtil qu'on aime.
Ça parle quand même de thèmes intéressants, c'est un immense décalque parodique de la construction américaine, avec son fanatisme, sa croyance en la destinée manifeste, incluant l'extermination génocidaire des peuples locaux. C'est un aspect assez réussi, même s'il finit par tourner un peu en rond.
BJH brode encore un peu sur ses thèmes écolos avec ces créatures qu'on veut détruire sans même les comprendre. On peut regretter l'anthropomorphisme avec la communication google translate.
Le double est utilisé de manière maline, même si ça reste là encore des astuces de scénariste pour épaissir la narration du film, on n'est pas chez Cronenberg.
Un bon 6,5/10.
Je trouve la veine américaine de Bong Joon-Ho comme pur entertainer... divertissante.
On n'a pas l'habitude de voir les acteurs américains se livrer à la farce.
Ça questionne un peu nos attentes en temps que public, et la capacité des cultures cinématographiques différentes à cohabiter.
Le jeu outré au 36e degré, en tension permanente entre farce grossière et satyre authentique et expressive, de Marc Ruffalo ici ou de Jack Gyllenhall dans Okja, c'est ce qu'on trouve génial chez Song Kang-Ho dans les films coréens de Bong Joon-Ho.
C'est sûrement moins naturel aux acteurs américains qu'aux coréens, et sans doute que le curseur va un peu plus loin dans la pure comédie farcesque ici, parce que l'attachement personnel de BJH à ces personnages américains archétypaux est évidemment moindre qu'à ses beaux personnages coréens qui fourmillent derrière la caricature de 1000 détails saisissants de réalité.
Mais c'est tellement rare dans le cinéma américain que ça suffit à faire des films américains de Bong Joon-Ho des curiosités.
J'ai plutôt ri devant Mickey 17. Il y a évidemment une petite consternation à mi-parcours, quand on constate que ça ne va être "que ça", que l'humour ne va pas décoller, mais va en rester à ce niveau de farce conventionnelle et déjà ringarde (parce que le film sort quelques mois trop tard certainement), mais il faut apprécier ce film comme un pur divertissement surfacique à l'absence assumée de subtilité.
Malgré une réalisation assez impersonnelle dans l'ensemble, quelques séquences entre Nasha et Mickey ou entre les deux Mickey laissent percer un peu de la personnalité de Bong Joon-Ho, au delà du petit jeu qui consiste à faire faire n'importe quoi à des acteurs américains prestigieux.
La relation entre la belle membre de l'élite du vaisseau et ce pauvre type permet quelques beaux moments de tendresse, qui nous font retrouver par moment le Bong plus subtil qu'on aime.
Ça parle quand même de thèmes intéressants, c'est un immense décalque parodique de la construction américaine, avec son fanatisme, sa croyance en la destinée manifeste, incluant l'extermination génocidaire des peuples locaux. C'est un aspect assez réussi, même s'il finit par tourner un peu en rond.
BJH brode encore un peu sur ses thèmes écolos avec ces créatures qu'on veut détruire sans même les comprendre. On peut regretter l'anthropomorphisme avec la communication google translate.
Le double est utilisé de manière maline, même si ça reste là encore des astuces de scénariste pour épaissir la narration du film, on n'est pas chez Cronenberg.
Un bon 6,5/10.
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Re: Bong Joon-ho
Tout pareil.
M'a fait du bien ce moment où Nasha déverse toute sa haine à la gueule de Mark Trump Ruffalo (brillant d'ailleurs, ainsi que Toni Collette)
Sinon je m'aperçois qu'en peu de temps je vois pas mal d'oeuvres qui parle du thème du double/dissociation (the substance, severance, mickey 17 donc), me donnant le sentiment avec les thèmes de vie parallèle/metavers et des identités virtuelles/numériques ô combien récurrents dans le paysage artistique que nous traversons un moment de questionnements existentiels très curieux.... Un sentiment de "drôle d'époque" qui s'épaissit quoi.
M'a fait du bien ce moment où Nasha déverse toute sa haine à la gueule de Mark Trump Ruffalo (brillant d'ailleurs, ainsi que Toni Collette)
Sinon je m'aperçois qu'en peu de temps je vois pas mal d'oeuvres qui parle du thème du double/dissociation (the substance, severance, mickey 17 donc), me donnant le sentiment avec les thèmes de vie parallèle/metavers et des identités virtuelles/numériques ô combien récurrents dans le paysage artistique que nous traversons un moment de questionnements existentiels très curieux.... Un sentiment de "drôle d'époque" qui s'épaissit quoi.
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Re: Bong Joon-ho
J'aime bien cette analyse. Ce thème récurrent raconte qq chose. Ca a commencé avec Blade Runner 2049 je dirais, cette distanciation d'avec la mode de l'élu. Au début du siècle, les Matrix, Dark City, Truman Show poussaient à voir le monde autrement. Ca a vieilli, j'y vois desormais un peu de paranoia individualiste. Ceux-là que tu cites nous ramènent à notre prochain, cette autre version de nous. Même si ces films me gonflent pour ci ou ça j'entends, ça n'empêche pas. J'imagine même que c'est inclus ds le forfait, cette déception. A partir du moment où on s'ouvre aux autres ds un film, nous poussant à tourner la tête, on en sort et l'immersion est moindre.
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Re: Bong Joon-ho
C'est écouté. Il élude pas mal de défauts (ou ne les considère même pas comme tels, par exemple la voix-off qui paraphrase absolument tout), s'intéresse un peu trop à la dimension uniquement burlesco-marxiste du film, mais il me donnerait presque envie de le revoir à la hausse.Kiké a écrit : ↑23 mars 25, 19:30 Edit : La Gêne Occasionnée vient d'être publiée. https://soundcloud.com/la-gene-occasion ... -mickey-17
Sinon, une idée de quel podcast ciné ("bon en analyse filmique, nul en analyse politique") il parle au début ?
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Re: Bong Joon-ho
Je me suis posé la question aussi (pas fini l'épisode car ils m'ont semblé bien indulgents).Flol a écrit : ↑25 mars 25, 14:39C'est écouté. Il élude pas mal de défauts (ou ne les considère même pas comme tels, par exemple la voix-off qui paraphrase absolument tout), s'intéresse un peu trop à la dimension uniquement burlesco-marxiste du film, mais il me donnerait presque envie de le revoir à la hausse.Kiké a écrit : ↑23 mars 25, 19:30 Edit : La Gêne Occasionnée vient d'être publiée. https://soundcloud.com/la-gene-occasion ... -mickey-17
Sinon, une idée de quel podcast ciné ("bon en analyse filmique, nul en analyse politique") il parle au début ?
Quelques podcasts dont j'ai vu qu'ils ont chroniqué le film:
Prisme cinéma
Capture Mag
En Attendant Godard
Sortie de Secours
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Re: Bong Joon-ho
Je suis totalement en phase avec cette réflexion. On semble moins heurté par les outrances contenues dans The Host que par celles de Mickey 17, alors qu'il s'agit plus ou moins de la même veine burlesque. Plus j'y pense et plus je trouve cette dernière réalisation sympathique, même si elle n'est pas exempte de défauts déjà évoqués, notamment sur le montage et le scénario erratiques.Kikunosuke a écrit : ↑24 mars 25, 12:55 On n'a pas l'habitude de voir les acteurs américains se livrer à la farce.
Ça questionne un peu nos attentes en temps que public, et la capacité des cultures cinématographiques différentes à cohabiter.
Le jeu outré au 36e degré, en tension permanente entre farce grossière et satyre authentique et expressive, de Marc Ruffalo ici ou de Jack Gyllenhall dans Okja, c'est ce qu'on trouve génial chez Song Kang-Ho dans les films coréens de Bong Joon-Ho.
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Re: Bong Joon-ho
Moi aussi, je trouve le propos tout à fait intéressant.Wulfa a écrit : ↑25 mars 25, 18:35Je suis totalement en phase avec cette réflexion. On semble moins heurté par les outrances contenues dans The Host que par celles de Mickey 17, alors qu'il s'agit plus ou moins de la même veine burlesque. Plus j'y pense et plus je trouve cette dernière réalisation sympathique, même si elle n'est pas exempte de défauts déjà évoqués, notamment sur le montage et le scénario erratiques.Kikunosuke a écrit : ↑24 mars 25, 12:55 On n'a pas l'habitude de voir les acteurs américains se livrer à la farce.
Ça questionne un peu nos attentes en temps que public, et la capacité des cultures cinématographiques différentes à cohabiter.
Le jeu outré au 36e degré, en tension permanente entre farce grossière et satyre authentique et expressive, de Marc Ruffalo ici ou de Jack Gyllenhall dans Okja, c'est ce qu'on trouve génial chez Song Kang-Ho dans les films coréens de Bong Joon-Ho.
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Re: Bong Joon-ho
Je me souviens qu'il avait dit du bien de Sortie de Secours dans l'épisode Voyages en Italie... on sait donc qu'il les écoute. Je ne sais pas s'ils font beaucoup d'analyses politiques, quelqu'un les connait mieux?EliWallou a écrit : ↑25 mars 25, 18:09Je me suis posé la question aussi (pas fini l'épisode car ils m'ont semblé bien indulgents).Flol a écrit : ↑25 mars 25, 14:39
C'est écouté. Il élude pas mal de défauts (ou ne les considère même pas comme tels, par exemple la voix-off qui paraphrase absolument tout), s'intéresse un peu trop à la dimension uniquement burlesco-marxiste du film, mais il me donnerait presque envie de le revoir à la hausse.
Sinon, une idée de quel podcast ciné ("bon en analyse filmique, nul en analyse politique") il parle au début ?
Quelques podcasts dont j'ai vu qu'ils ont chroniqué le film:
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Qui sait, un jour les universités ouvriront les études d'exégèse bégaudiennes pour tenter de décrypter les saillies de François

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Re: Bong Joon-ho
Affaire d'équilibre et d'incarnation. Ds The Host ca fait sens, ds Mickey 17 on est ds un théâtre satirique de campagne, pas loin des Bodins dans l'espace, quoi. Leur dernier film a l'air marrant cela dit.