Dvdclassik : cinéma et DVD

julien a écrit :

Federico a écrit :

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Dire que j'ai écrit il y a quelque temps que c'était un des Zulawski les plus regardables...

Mais tu as vu ses deux premiers films polonais, comme Diabel et La Troisième Partie de la Nuit ? parce qu'ils sont quand même un peu moins hystériques.

Le Diable, je ne sais plus si je l'ai vu. Par contre, je crois avoir vu un de ses premiers courts-métrages (où il y avait, il me semble, une partie de ping pong). Mais je confonds peut-être avec un autre réalisateur polonais de sa génération (genre Zanussi ou Skolimowski).
Maintenant, avec le recul, je ne sauverai plus que La troisième partie de la nuit mais comme je ne l'ai pas revu depuis une dizaine d'années...

La première fois que j'ai vu Possession ce fut un choc, mais je ne l'ai plus vu depuis un moment. Je crains aussi pas mal la déception, surtout au niveau des dialogues. Mais les images ont quand même une intensité très fortes. J'ai encore un grand nombre de plans dans mon esprit. Et puis il y a cette histoire de double assez fascinante, même si on n'y comprend pas grand chose.

Y a pas grand chose à comprendre à part la matérialisation très lourdement chargée d'une schizophrénie contagieuse... avec emprunts maladroits à L'invasion des profanateurs.

Bon c'est un peu du Bergman sous-extas.

Plutôt du Ken Russell à la wódka-curaçao.

Contre toute attente, je crois que Zulawski prépare un nouveau film, avec une actrice française assez réputée. On en a donc pas encore finit avec lui apparemment.

Ouhlaa... Il y en a une que je sentirai bien capable de tenter l'expérience. Elle serait assez gonflée (sans jeu de mot) pour...

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Emmanuelle Béart

Si c'est elle, je lui souhaite bonne chance et surtout bon courage.

"Daube", c'est exagéré, non? Tu veux dire que c'est mieux ou moins bien qu'un Max Pécas? Le talent derrière, tant au niveau de l'interprétation agitée que de la mise en scène (et de la photographie en grand angle & steadycam) fait que c'est déjà supérieur à n'importe quelle vraie bousasse quand même.

Federico a écrit :Y a pas grand chose à comprendre à part la matérialisation très lourdement chargée d'une schizophrénie contagieuse... avec emprunts maladroits à L'invasion des profanateurs.

Ouais, t'as pas trop compris le film, quoi.
Pour moi, c'est d'abord un film symbolique sur la rupture (et l'infidélité, thème beaucoup plus explicite ici), et c'est un film très douloureux quand on est déjà passé par là et qu'on prend le film sous cet angle. Je rejoins du coup l'interprétation de Max Landis, le fils de John, qui l'explique très bien même si c'est trop concis (j'avais dû déjà partager cette vidéo sur le forum) :

Major Tom a écrit :"Daube", c'est exagéré, non? Tu veux dire que c'est mieux ou moins bien qu'un Max Pécas? Le talent derrière, tant au niveau de l'interprétation agitée que de la mise en scène (et de la photographie en grand angle & steadycam) fait que c'est déjà supérieur à n'importe quelle vraie bousasse quand même.

Federico a écrit :Y a pas grand chose à comprendre à part la matérialisation très lourdement chargée d'une schizophrénie contagieuse... avec emprunts maladroits à L'invasion des profanateurs.

Ouais, t'as pas trop compris le film, quoi.

Ben, normal, j'ai pas été très bien éducationné et puis, sorti de ma lecture quotidienne du Journal de Mickey (et encore, juste pour les images)...

Pour moi, c'est d'abord un film symbolique sur la rupture (et l'infidélité, thème beaucoup plus explicite ici), et c'est un film très douloureux quand on est déjà passé par là et qu'on prend le film sous cet angle.

On prend le prendre sous plein d'angles métaphoriques comme celui du désordre mental, de l'enfermement, de l'insatisfaction sexuelle, de l'irresponsabilité ou immaturité parentale et même de la situation géopolitique du Berlin de l'époque (métropole schizophrène par excellence)... Pour moi, ça ne change rien au problème.

Je rejoins du coup l'interprétation de Max Landis, le fils de John, qui l'explique très bien même si c'est trop concis (j'avais dû déjà partager cette vidéo sur le forum) :

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Max Landis semble surtout le trouver hilarious...

Federico a écrit :Ben, normal, j'ai pas été très bien éducationné

Federico a écrit :On prend le prendre

Federico a écrit :Y a pas grand chose à comprendre...

Federico a écrit :On prend le prendre sous plein d'angles métaphoriques comme celui du désordre mental, de l'enfermement, de l'insatisfaction sexuelle, de l'irresponsabilité ou immaturité parentale et même de la situation géopolitique du Berlin de l'époque (métropole schizophrène par excellence)...

Donc il y a déjà pas mal de choses à voir, ou à comprendre.
Personnellement, dès qu'un film me fait autant réfléchir autant sur sa façon d'être interprété, ça m'empêche de le réduire à une "daube".

Prof Major, si tu ne peux distinguer erreurs de frappe involontaires et phôtes d'aurtaugraffe volontaires, ni distinguer le 1er du second degré... (mais qu'est-ce qu'on s'amuse avec ces khôneries de smileys tout de même)
Driiiiiiing !! Fin d'la récré.

Ma très probable daube d'Octobre :



Ca va vraiment mal pour De Niro, en ce moment...

manuma a écrit :Ca va vraiment mal pour De Niro, en ce moment...

Bah, il a déjà connu/commencé sa période "daubes" il y a un sacré bail déjà. Je me souviens qu'au lycée déjà, sur le sujet de la préférence entre Pacino & De Niro, personne ne le choisissait à cause des sacrées merdes qu'il avait déjà tournées.
Edit- Coup d'œil rapide à sa filmo, ouch, je n'ia pas tout vu mais j'ai l'impression que ça fait quand même depuis Heat qu'il n'a plus trouvé de rôles en or.

Major Tom a écrit :

manuma a écrit :Ca va vraiment mal pour De Niro, en ce moment...

Bah, il a déjà connu/commencé sa période "daubes" il y a un sacré bail déjà. Je me souviens qu'au lycée déjà, sur le sujet de la préférence entre Pacino & De Niro, personne ne le choisissait à cause des sacrées merdes qu'il avait déjà tournées.
Edit- Coup d'œil rapide à sa filmo, ouch, je n'ia pas tout vu mais j'ai l'impression que ça fait quand même depuis Heat qu'il n'a plus trouvé de rôles en or.

Euh... il a quand même fait ensuite Cop Land et Jackie Brown.
Et même si on peut taxer ses numéros de cabotinages no-limit, il m'éclate dans Mafia Blues, Mon beau-père et moi et Stardust.

Federico a écrit :Euh... il a quand même fait ensuite Cop Land et Jackie Brown.

Jackie Brown est très bien, mais lui apparaît 15 minutes. Cop Land, pas vu.

Federico a écrit :Et même si on peut taxer ses numéros de cabotinages no-limit, il m'éclate dans Mafia Blues, Mon beau-père et moi et Stardust.

Pas du même niveau.

Pareil que Federico. Le De Niro des années 90, c'est pas rien. L'acteur est tout de même apparu dans 4 films à mon sens incontournables de la production US de cette décennie, Les Affranchis, Mad Dog and Glory, Heat et Jackie Brown et a plusieurs solides titres à son actif à côté, comme Copland, Casino, Ronin, Wag the dog, Cape fear ou La Loi de la nuit, de loin le meilleur film d'Irwin Winkler (pour ce que cela signifie, il est vrai...).

Après, je reconnais que le bilan des années 2000 est beaucoup plus contrasté, avec pas mal de trucs passe-partout, alimentaires qui vont de l'intéressant / sympathique (les Meet the parent, Stardust, 15 minutes) au médiocre (The Bridge of San Luis Rey, The Score), voire au pas bon du tout (Hide and seek, Righteous kill).

Mais, le voir faire son strip-tease pour Monica Belluci dans ce qui ressemble plus à une pub Barilla qu'à un film, ou agonir 5 minutes au fond d'un lit dans le New year's eve de Garry Marshall, j'ai l'impression qu'on touche le fond. J'ai également sous le coude son Freelancers avec 50 cents, et quelque chose me dit que ça ne doit pas voler bien haut...

Major Tom a écrit :

Federico a écrit :Euh... il a quand même fait ensuite Cop Land et Jackie Brown.

Jackie Brown est très bien, mais lui apparaît 15 minutes.

Je n'ai pas un chrono en mains mais il intervient davantage qu'1/4h. Et ce sont des moments inoubliables tant son personnage d'ex-taulard bas de plafond est grandiose.

Federico a écrit :Et même si on peut taxer ses numéros de cabotinages no-limit, il m'éclate dans Mafia Blues, Mon beau-père et moi et Stardust.

Pas du même niveau.

Je n'ai jamais dit le contraire. Mais j'apprécie aussi le talent comique de l'acteur tout en reconnaissant qu'il lui est arrivé de se laisser aller dans des séquelles oubliables. Talent comique qu'il avait montré auparavant dans Brazil (son plombier de merde !) et même dans Mad Dog & Glory où lorsqu'il part en live sur une scène de crime au son de Just a gigolo, on peut remarquer que les autres comédiens font des efforts surhumains pour ne pas se pisser dessus !

Il est pas mal en prêtre dans le mauvais Sleepers.
Globalement, il a quand même toujours été bien meilleur quand il en fait un minimum (Taxi Driver, 1900, Voyage Au Bout de l'Enfer, le Parrain 2...) qu'avec le jeu outré qu'il a pu développer par la suite. Or ce jeu intériorisé où il était génial, il n'a quasiment plus eu l'occasion de s'y frotter depuis 20 ans.

AtCloseRange a écrit :Globalement, il a quand même toujours été bien meilleur quand il en fait un minimum (Taxi Driver, 1900, Voyage Au Bout de l'Enfer, le Parrain 2...) qu'avec le jeu outré qu'il a pu développer par la suite. Or ce jeu intériorisé où il était génial, il n'a quasiment plus eu l'occasion de s'y frotter depuis 20 ans.

Taxi driver (que j'admire) n'est peut-être pas l'exemple que j'aurais choisi en premier dans le jeu minimum, bien qu'une grande partie de ce qui traverse l'esprit torturé de Travis Bickle soit en voix-off...

Federico a écrit :

AtCloseRange a écrit :Globalement, il a quand même toujours été bien meilleur quand il en fait un minimum (Taxi Driver, 1900, Voyage Au Bout de l'Enfer, le Parrain 2...) qu'avec le jeu outré qu'il a pu développer par la suite. Or ce jeu intériorisé où il était génial, il n'a quasiment plus eu l'occasion de s'y frotter depuis 20 ans.

Taxi driver (que j'admire) n'est peut-être pas l'exemple que j'aurais choisi en premier dans le jeu minimum, bien qu'une grande partie de ce qui traverse l'esprit torturé de Travis Bickle soit en voix-off...

Tu le sens mon jeu intérieur, là, mhhh ?

Mais ça n'est que la toute fin du film. Le jeu de De Niro dans ce film est complètement minéral à l'image de ce qu'il faisait à l'époque. Même lors de la fameuse scène "You're talking to me", il en fait infiniment moins que Cassel qui l'imite dans la Haine.

manuma a écrit :Pareil que Federico. Le De Niro des années 90, c'est pas rien. L'acteur est tout de même apparu dans 4 films à mon sens incontournables de la production US de cette décennie, Les Affranchis, Mad Dog and Glory, Heat et Jackie Brown et a plusieurs solides titres à son actif à côté, comme Copland, Casino, Ronin, Wag the dog, Cape fear ou La Loi de la nuit, de loin le meilleur film d'Irwin Winkler (pour ce que cela signifie, il est vrai...).

Ah bah évidemment, si on prend avant Heat, il y a de quoi se mettre sous la dent.
Après ça se gâte. Je n'ai pas vu Cop Land mais je cours corriger ça.
Comme le faisait très bien remarquer AtClose, son jeu outrancier a pris le pas sur le jeu intériorisé et fascinant qu'il pouvait avoir par le passé.
Je n'avais pas un chrono en main non plus devant Jackie Brown (ni devant Stardust par exemple, où il a également un second rôle), mais ce que je disais, c'était qu'il n'y avait plus de "grands films", avec un "grand" rôle, et le seul nom de Robert De Niro au-dessus du titre sur l'affiche, grosso modo.