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Publié : 23 janv. 08, 13:49
par tijay
joe-ernst a écrit :NICOLAS mag a écrit :4ème destin tragique:
river phoenix
pour l'annedote il est mort le même jour que fellini
Je m'en souviens très bien et cela m'avait bouleversé. Je me fichais de la mort du maestro, il était vieux, malade et sa carrière était derrière lui. Au JT, on avait bien entendu parlé de Fellini,
mais c'est tout juste si on avait mentionné le décès de River Phoenix. Ecoeurant, et un immense gâchis que ce décès survenu trop tôt.
C'est le problème de notre pauvre petite culture cinématographique américaine en France. Pour nous cinéphiles, certains acteurs méritent d'etre mis en avant au moment de leur mort, trop tot ou pas, ayant eu une grande carrière ou pas mais pas aux yeux de nos médias ...
Des destins tragiques, il y en a eu tellement ...
Souvenez vous aussi de
Sal Mineo, carrière somme toute peu enthousiasmante (sauf Rebel without a cause, ce pour quoi on se souviendra de lui) et abattu en pleine rue par un certain Lionel Ray Williams, qui avait juste besoin d'argent pour se procurer de la drogue (quel monde de m.....

)
Ses partenaires dans Rebel ...
Natalie Wood,
Nick Adams et bien entendu
James Dean, ont connu eux aussi une mort tragique ...
Publié : 23 janv. 08, 14:12
par Watkinssien
On peut rajouter malheureusement dans ce topic le regretté Heath Ledger !
Publié : 12 févr. 08, 18:22
par Nicolas Mag
episode 5 : Robert Hugues-Lambert
Ce nom ne vous dit certainement rien!
Il faut dire qu'il est l'homme d'un unique film:
Mermoz (1943) de Louis cuny ou il tient le rôle titre de Jean Mermoz.
Quelques semaines avant la fin du tournage, Robert hugues lambert a été arreté par la gestapo dans un bar homosexuel, et envoyé dans le camp de concentration de drancy. Le producteur du film a tout fait pour le faire sortir sans y arriver, il a du alors trouver une doublure pour finir son film en la personne d'Henri vidal mais comme sa voix ne correspondait pas il a decidé avec l'accord d'hugues lambert d'enregistrer à travers les barbelés du camp avec la complicité d'un garde du camp.
Quand le film sort en novembre 1943 c'est sans son acteur principal, qui finit par être deporter en allemagne (camp de Flossenbürg) pendant l'année 1944, et il n'y revint JAMAIS.
en 1999 un film lui rend hommage
le livre Le cinéma français sous l'occupation 1940-1944
revient aussi sur le tournage de ce film
Publié : 13 févr. 08, 10:47
par joe-ernst
Merci Nicolas d'avoir évoqué ce destin tragique dont j'avais connaissance. Malheureusement aucun des deux films que tu mentionnes n'est disponible en dvd...

Et si quelqu'un a une photo de cet acteur, je suis preneur, merci !

Publié : 13 févr. 08, 11:42
par Art Core
Je ne connaissais pas mais c'est une histoire assez incroyable (enregistrer la voix à travers les barbelés

). Le film doit avoir un cachet clairement particulier...
Re: Les destins tragiques du cinéma (carole lombard)
Publié : 14 mars 08, 13:54
par Nicolas Mag
Carole lombard
actrice américaine
1908-1942
elle commence sa carrière dès 17 ans
tourne avec Raoul Walsh (me gangster), Henry Hathaway (now and forever), Gregory La Cava (my man godfrey, film qui lui offre sa seule nomination à l'oscar), William Wellman (la joyeuse suicidée), George Stevens (vigile in the night), Hitchcock (Mr and mrs smith) et pour finir Ernst Lubitsch (to be or not to be), ce dernier film sortira aux usa 2 mois après sa mort
en 1926 elle avait dejà frolé la mort en voiture (son contrat vec la fox fut rompu), la mort la ratrappe le 16 janvier 1942 quand elle part en avion avec sa mère et 20 autres personnes. Il s'est ecrasé dans le Nevada. Elle etait marié depuis 1939 à clark gable. (ils sont enterrés à coté) Orson Welles tenait à tourner avec elle. Elle meurt à 33 ans.
Ironie du sort elle prononcé ses mots dans To be or not to be: "What can happen in a plane?" (les producteurs ont choisi de les retirer)
Re: Les destins tragiques du cinéma (carole lombard)
Publié : 14 mars 08, 13:58
par Watkinssien
Une très grande actrice, que j'aime voir dans chacun de ses films.
Elle est absolument génialissime dans le chef-d'oeuvre de Lubitsch To be or not to be.
Il paraît qu'elle avait un humour incroyable et qu'elle charmait son entourage avec ses réparties et son sens de l'abattage.
Re: Les destins tragiques du cinéma (carole lombard)
Publié : 25 mars 08, 15:39
par tijay
To be or not to be est une oeuvre absolument géniale ... et Carole Lombard avait tout d'une grande actrice.
Le destin s'est montré impitoyable envers elle et Clark Gable qui semblait avoir vraiment trouvé en Lombard la moitié dont il avait besoin ...

Re: Les destins tragiques du cinéma (carole lombard)
Publié : 26 mars 08, 23:26
par Krajol
Un autre destin tragique, celui de Quentin le talentueux chanteur du non moins talentueux boys band Alliage qui a illuminé la fin du 20ème siècle.
Il est tombé dans le porno où il fait carrière sous l'initiale bien choisie de Q.
Re: Les destins tragiques du cinéma (carole lombard)
Publié : 27 mars 08, 00:08
par Nomorereasons
Krajol a écrit :Il est tombé dans le porno où il fait carrière sous l'initiale bien choisie de Q.
Très juste; cela tomba à la suite d'une déception amoureuse dans un forum de cinéphilie.

Re: Les destins tragiques du cinéma (françoise dorleac)
Publié : 7 avr. 08, 16:25
par Nicolas Mag
nouvel episode
Françoise Dorleac
Elle debute au cinema dès 18 ans dans les loups dans la bergerie d'hervé bromberger
puis enchaine des films chez Devile, Albicocco, Clair, Molinaro, De Broca, Truffaut, Vadim, Polanski et enfin Demy
Mais 3 mois plus tard, elle perd la vie à 25 ans dans un accident de voiture du coté de Nice.
Elle visait aussi une carrière internationale avec 2 films americains (dont son dernier, le film de ken russel dont françoise devait post synchronisé à cause de son accent prononcé dans le film, final le producteur a décidé de garder sa voix)
un site qui lui rend hommage (et qui est très complet)
http://chantal.hoareau.free.fr/
le paris match après sa mort (c'est certainement à cause du film sorti peu de temps qu'on la resumait à elle et sa soeur)

Re: Les destins tragiques du cinéma (françoise dorleac)
Publié : 7 avr. 08, 17:23
par AtCloseRange
Un de mes comédiennes préférées à l'égal d'un Natalie Wood avec un même destin tragique.
La Peau Douce(où elle est sublime), les Demoiselles de Rochefort, L'Homme de Rio, Cul-de-Sac sont tous dans mon panthéon personnel.
Un vrai gâchis de talent.
Re: Les destins tragiques du cinéma (Katrin Cartlidge)
Publié : 14 avr. 08, 18:15
par Nicolas Mag
Katrin Cartlidge
1961-2002
Figure feminine du cinema anglais des années 90
Naked en 93 de mike leigh
Before the rain en 94 nominé à l'oscar du meilleur film etranger
Breaking the waves en 96
Les filles d'aujourd'hui en 97 toujours mike leigh
claire dolan en 98 de lodge kerrigan
petite virée americaine avec le poids de l'eau, engagé avec No man's land (oscar meilleur film etranger), ghotique avec From hell qui est son dernier film pour le cinéma
sa mort (d'une pneumonie et septicemie) est passé quasi inaperçu, elle n'avait que 41 ans, lars von trier lui dedie le film auquel elle devait participer: dogville
à propos de ses choix de films
Mais en règle générale, ce n’est pas une question de nationalité ou de langue. Ce qui compte pour moi, c’est la langue de l’art, la sensibilité.
Re: Les destins tragiques du cinéma (Katrin Cartlidge)
Publié : 14 avr. 08, 20:09
par Griffin Mill
Oui je n'en avais pas entendu parler au moment de sa mort.
J'avais été assez frappé de voir sa photo à l'hommage aux disparus aux Césars ou aux Oscars.
C'était vraiment une magnifique comédienne.
Re: Les destins tragiques du cinéma (Katrin Cartlidge)
Publié : 14 avr. 08, 23:22
par cinephage
J'attendais beaucoup de cette comédienne qui, en quelques films, par son physique particulier et son abandon dans ses incarnations de personnage, s'était déja plus que fait remarquer par ceux qui l'avaient vu (je pense en particulier au très marquant Claire Dolan).
Aussi, sa disparition m'a-t-elle frappé, au delà de la tragédie d'une mort prématurée, comme une immense perte pour les personnages frappants qu'elle n'aurait pas manqué d'habiter, et pour moi, le spectateur réjoui qu'ils auraient su émouvoir.