Publié : 22 nov. 07, 07:55
Connaît-elle quelqu'un qui pourra nous marier?Marceline Bonheur a écrit : je songe à écrire à la belle Christine Boutin
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Connaît-elle quelqu'un qui pourra nous marier?Marceline Bonheur a écrit : je songe à écrire à la belle Christine Boutin
Je n'ai pas aimé Babe non plus mais ça n'excuse pas ton post.J’interviens sur ce site pour lancer un cri de détresse contre la montée en puissance depuis des années de la cochonnerie et la pornographie dans les films !
Je suis jeune. Je suis une fille. Et je déteste que d'autres pensent à ma place, je ne pense pas ça, donc ne me mets pas dans le lot, pitié remplace " les jeunes filles de nos jours " ( ah oui ces fameux jours ) par " Marceline Bonheur ".Quand je pense aux jeunes filles de nos jours qui sont confrontées en allant au cinéma à mille choses moches dont elles ne sont pas demandeuses !
Ce serait le moment, oui.Sibylle a écrit :Bon, mettons que c'est un gag.
Le cinéma comme véhicule à rêves illusoires ou école de l'art de la suggération a toujours été plébiscité et a toujours obtenu la faveur de la majorité (en même temps ça correspond à une perception assez classique)...Ceci dit les choses évoluent avec le temps, et par extenso le cinéma aussi...La sexualité fait partie de la vie, elle la conditionne même, c'est une réalité qu'on ne peut nier et à laquelle il n'est pas honteux de faire face...Le cinéma, par son incroyable imaginaire fictionnel, tient compte de cette réalité-là, il la modifie, la tranforme, la maquille peut-être mais il ne doit pas la masquer complètement ou la rejeter...La pornographie n'atteint aucune dimension cinématographique, elle correspond à la mise en image d'une sexualité fantasmée et un peu conditionnée, pas très réaliste, elle peut certes avoir un intérêt sociologique indépendament de ses "qualités" intrinsèques...Le cinéma traditionnel peut utiliser l'imagerie du X à des fins autres que masturbatoires ou excitatrices, dans le but de délivrer un message (le cinéma de Catherine Breillat par exemple)...L'empire de sens d'Oshima reste l'oeuvre-maîtresse et la plus formidable démonstration : parvenir à utiliser des images pornographique pour un rendu qui n'a strictement rien à voir avec la pornographie, l'imagerie du X et ses codes visuels/comportementaux...ceci dit il est vrai que certains réalisateurs utilisent ça à des fins purement racoleuses, par complaisance, mais de là à mettre tout ce petit monde dans le même panier...Geneviève Tondeur a écrit :Je me permets d’intervenir dans ce débat (Mais ai-je le droit à mon âge ?), quand je vois de jeunes internautes répondre effrontément à une dame du troisième âge avec une virulence qui m’a choquée. En plus, ce que dit Mlle Bonheur tombe sous le sens : Oui, y’en a marre des films de nudistes à la télé avec tous ces acteurs impudiques, qui prennent les salles de cinéma pour des endroits d’exhibition. Comme l’a si bien dit cette dame, où est le rêve, où est le mystère ? Je pense que plutôt qu’une censure, il faudrait que les spectateurs boycottent ce genre de « productions ». Il faudrait que chacun d’entre nous se lève de la salle dès que des fesses ou autres choses qu’on ne veut pas voir apparaît à l’écran en disant à l’ouvreuse : NON MADAME. Je pense qu’à force, ce serait répercuté auprès des producteurs.
Mais plus que tout, c’est la virulence et l’irrespect dont vous avez fait preuve auprès de cette dame-que je trouve trop gentille-qui m’a révoltée ! Quel mépris affiché pour les séniors.
Comme dirait Colqhoun: Complètement fan!Aladdin Sane a écrit :
Le cinéma comme véhicule à rêves illusoires ou école de l'art de la suggération a toujours été plébiscité et a toujours obtenu la faveur de la majorité (en même temps ça correspond à une perception assez classique)...Ceci dit les choses évoluent avec le temps, et par extenso le cinéma aussi...La sexualité fait partie de la vie, elle la conditionne même, c'est une réalité qu'on ne peut nier et à laquelle il n'est pas honteux de faire face...Le cinéma, par son incroyable imaginaire fictionnel, tient compte de cette réalité-là, il la modifie, la tranforme, la maquille peut-être mais il ne doit pas la masquer complètement ou la rejeter...La pornographie n'atteint aucune dimension cinématographique, elle correspond à la mise en image d'une sexualité fantasmée et un peu conditionnée, pas très réaliste, elle peut certes avoir un intérêt sociologique indépendament de ses "qualités" intrinsèques...Le cinéma traditionnel peut utiliser l'imagerie du X à des fins autres que masturbatoires ou excitatrices, dans le but de délivrer un message (le cinéma de Catherine Breillat par exemple)...L'empire de sens d'Oshima reste l'oeuvre-maîtresse et la plus formidable démonstration : parvenir à utiliser des images pornographique pour un rendu qui n'a strictement rien à voir avec la pornographie, l'imagerie du X et ses codes visuels/comportementaux...ceci dit il est vrai que certains réalisateurs utilisent ça à des fins purement racoleuses, par complaisance, mais de là à mettre tout ce petit monde dans le même panier...
Aladdin Sane a écrit :la suggération
Bronski: un mot nouveau c'est un monde qui se créebronski a écrit :Aladdin Sane a écrit :la suggération
Je vous rassure, j'ai beau être âgée, je n'étais pas encore de ce monde en 1926, et n'ai jamais vu le Ben Hur muet.Bugsy Siegel a écrit :J'ai pensé à ce topic lorsque j'ai regardé le "Ben Hur" (1925) de Niblo récemment : on y voit un homme nu (de dos) dans la scène de la galère, et des jeunes femmes presques nues jetent des fleurs devant le char de Ben Hur dans une scène colorisée.
Je crois bien que je vous aimeGeneviève Tondeur a écrit : Je vous rassure, j'ai beau être âgée, je n'étais pas encore de ce monde en 1926, et n'ai jamais vu le Ben Hur muet.
Il y a toujours des exceptions, mais quand même autrefois, on voyait moins de deshabillage dans les salles obscures, et l'on ne se portait pas plus mal.
Je ne veux pas dire non plus que tout était mieux au cinéma : je pense aux cascades affreuses où l'on n'hésitait pas à tuer des animaux (scènes de chute dans un ravin, etc...), alors que maintenant les droits des animaux sont plus protégés.
Disons que cela se passait plus dans la salle que sur l'écranGeneviève Tondeur a écrit :Il y a toujours des exceptions, mais quand même autrefois, on voyait moins de deshabillage dans les salles obscures, et l'on ne se portait pas plus mal.
Geneviève Tondue? Une rescapée de l'épuration?Geneviève Tondeur a écrit : Je vous rassure, j'ai beau être âgée, je n'étais pas encore de ce monde en 1926, et n'ai jamais vu le Ben Hur muet.
Il y a toujours des exceptions, mais quand même autrefois, on voyait moins de deshabillage dans les salles obscures, et l'on ne se portait pas plus mal.
Je ne veux pas dire non plus que tout était mieux au cinéma : je pense aux cascades affreuses où l'on n'hésitait pas à tuer des animaux (scènes de chute dans un ravin, etc...), alors que maintenant les droits des animaux sont plus protégés.