Danielle Darrieux (1917-2017)

[Music Man]

Club de femmes (1936) de Jacques Deval
Ce film est un espèce d'OVNI dans la production de l'époque.

Je m'en souviens fort bien, notamment de la prestation de Junie Astor dans un rôle de méchante.

[Ann Harding]

Club de femmes (1936) de Jacques Deval
Ce film est un espèce d'OVNI dans la production de l'époque.

Je m'en souviens fort bien, notamment de la prestation de Junie Astor dans un rôle de méchante.

C'est vrai, Music Man, Junie astor est également formidable en standardiste.

[Ann Harding]

Dédé (1935) de René Guissart avec DD, Albert Préjean et Claude Dauphin.


Cette charmante adaptation de l'opérette de Christiné et Willemetz suit les mésaventures de deux noceurs patentés: Robert Dauvergne (A. Préjean) et son ami André de la Huchette (C. Dauphin). Ce dernier achète un magasin de chaussure pour pouvoir y recevoir des 'poules' dans la réserve. C'est sans compter la charmante Denise (DD) qui va le faire changer d'avis. Le sujet est vraiment très léger, mais, le charme des interprètes fait beaucoup pour donner une belle vivacité à ce petit film. On y entend l'inusable tube: "Dans la vie faut pas s'en faire. Moi, je ne m'en fais pas!" chanté par un Préjean très en forme. Darrieux n'a presque rien à chanter, à part le joli couplet que vous pouvez voir ci-dessus dans YouTube. C'est évidemment un film de série réalisé par un chef opérateur; mais, c'est frais et charmant.

[bruce randylan]

N'oubliez pas ce soir: Occupe-Toi d'Amélie au Cinéma de Minuit!!!!

Ca aurait été dommage en effet de rater ça.

L'idée lumineuse du film est en fait de faire de la pièce de théâtre un vrai film "dans la salle". C'est à dire que ça a beau se dérouler sur quelques mètres carrés, les acteurs passent d'un décor à un autre, d'un lieu à un autre et parfois même dans une vraie rue, comme s'il s'agissait d'un film.
Sauf que la mise en scène du film ( le vrai ) est virtuose au possible et prend à malin plaisir à multiplier les mises en abîmes toutes plus jubilatoire les unes que les autres au point qu'on début le spectateur ( le vrai ) est complétement perdu et ne comprend pas s'il est dans le film ou dans la pièce. Un impressionnant plan-séquence va alors lui faire comprendre que tout ça, c'est la pièce quand on découvrira médusé les spectateurs ( les vrais de la pièce ).
Ainsi on oublie régulièrement qu'on est dans une pièce de théâtre et on se passionne pour l'intrigue avant qu'une transition nous ramène ( toujours brillament ) dans la salle de spectacle.
Le final voit même la famille de provinciaux monter sur scène pour empêcher une action avant de se perdre dans le métro pour aller dans la séquence suivante.

Ca semble anodin dit comme ça mais ça ouvre en fait des perspectives délirantes sur l'imaginaire et le réel.
Evidement les acteurs jouent à fond la carte d'un jeu caricatural avec des language et un phrase exagéré irresistibles que des dialogues mitraillettes rendent encore plus amusant.

Occupe-toi d'amélie est vraiment un bol d'air euphorisant et inventif met le spectateur sur un nuage pendant 85 minutes menés à un rythme infernal...

Il est en bonne place pour le prix du Jury de ce mois-ci

[Ann Harding]

Katia (1936) de Maurice Tourneur avec Danielle Darrieux et John Loder


Les amours d'Alexandre II de Russie et de Katia Dolgorouki ont fait l'objet de plusieurs films. Ici Katia a les traits de la toute jeune Danielle Darrieux face à un acteur britannique, John Loder. Le film a au un budget conséquent et c'est évident en voyant la richesse des décors qui recréent la vieille Russie. Ce n'est certainement pas le meilleur film de Maurice Tourneur qui semble un peu en roue libre, mais, ces amours célèbres en crinoline se regardent sans ennui. On constate d'ailleurs à quel point Robert Siodmak, dans son sirupeux remake des années 50, a copié les plans de ce film. Darrieux parvient à donner de l'intérêt à sa Katia, vive et malicieuse. Oubliable mais sympathique.

[Ann Harding]

Mauvaise Graine (1934) de Billy Wilder et Alexandre Esway avec DD, Pierre Minguand et Raymond Galle.

Un fils de famille dont le père vient de vendre sa voiture délaisse le domicile familial et rejoint un gang de voleurs de voiture...

Billy Wilder signe là son premier film, tourné avec un budget dérisoire dans les rues de Paris avec une caméra cachée. Le résultat est frais et charmant. Danielle Darrieux qui n'a encore que 17 ans est la seule fille du gang qui sait enjôler avec habilité les vieux messieurs pour mieux faire disparaitre leur voiture. Son partenaire est Pierre Minguand avec lequel elle a également tourné dans Retour à l'Aube et Mademoiselle Mozart. Reconnait-on le style de Wilder dans ce premier film ? Par certains côtés, oui. On y voit déjà en ébauche, cet art de l'ellipse cher à ce grand cinéaste: Danielle marche sur un trottoir suivie par un monsieur en voiture. Un camion passe, masquant les personnages. Puis, on retrouve DD à bord de la voiture sur le siège passager. Le film a déjà un sens de la liberté formidable avec de nombreuses scènes tournées dans les rues de Paris. Darrieux évoque à propos du film, dans le livre qui lui est consacré, une pré-nouvelle vague ! Elle n'a pas tord...

[bogart]

92 ans aujourd'hui !


Bon anniversaire....

[Watkinssien]

Bon anniversaire, à cette grande actrice.

[Music Man]

RETOUR A L’AUBE de Henri DECOIN - 1938
Avec Danielle DARRIEUX et Pierre DUX

C’est avec grand plaisir que j’ai revu cette jolie comédie dramatique d’avant-guerre où brille constamment Danielle Darrieux. Petite provinciale désireuse d’échapper à une vie peu palpitante , sa vie bascule dans le cauchemar en quelques heures. Quelle subtilité et modernité dans son jeu y compris dans des scènes très difficiles (quand complètement dépassée par les évènements qui s’enchaînent à toute allure, elle craque en prison), et elle n’ a jamais aussi bien chanté que la jolie czardas « dans mon coeur ».
Henri Decoin a beaucoup de talent pour mettre en valeur sa ravissante et talentueuse épouse d’alors. Le passage où tout le village, y compris les enfants et les animaux se presse pour assister au passage du train express qui vient bousculer leurs habitudes est très réussi.

[Ann Harding]

La Maison Bonnadieu (1950, Carlo Rim) avec DD, Bernard Blier, Françoise Arnoul et Berthe Bovy

Une petite ville de province en 1910. M. Bonnadieu (B. Blier) est réveillé en pleine nuit par un bruit dans l'escalier. Il surprend Pascal qu'il prend pour un cambrioleur. En fait, il est l'amant de Mme Bonnadieu (DD)...

Pour faire court, on pourrait dire qu'il s'agit de Madame de... chez les bourgeois. Danielle Darrieux est à nouveau une épouse infidèle à la Belle Epoque. Mais, la similarité s'arrête là. Mme Bonnadieu a pris un jeune amant après avoir fermé sa chambre à son époux qui l'aime plus que jamais. Il faut d'ailleurs admirer la prestation si sensible de Bernard Blier en époux cocufié. Il faut le voir avouer à son épouse une maîtresse imaginaire pour la reconquérir. Mais, il est maladroit au possible face à son épouse très fine et maligne qui le mène par le bout du nez. C'est finalement grâce à Berthe Bovy, la grand-mère de Mme Bonnadieu, que M. Bonnadieu pourra récupérer son épouse. Avec une telle histoire, nous pourrions avoir un vaudeville plein de mouvements et de situations scabreuses. Rien de tel ici. Carlo Rim, l'auteur du scénario et de la mise en scène, offre une étude subtile de l'adultère où tout n'est que non-dits et sous-entendus. Les scènes entre Darrieux et Blier sont absolument superbes. Elle, cachant son infidélité sous le masque de la plus parfaite innocence et lui, souffrant, mais cachant le fait qu'il sait la vérité. Les rôles secondaires sont pleins de charme comme le curé qui reçoit une étole brodée dans une boîte de corsets des mains de M. Bonnadieu (qui est fabriquant de corsets et guêpières). Si on ajoute qu'il y a une jolie complainte chantée par Mouloudji, une très belle photo signé Nicolas Hayer, alors il ne faut pas hésiter une minute. Le DVD René Chateau offre de plus une belle copie.

[Music Man]

La Maison Bonnadieu (1950, Carlo Rim) avec DD, Bernard Blier, Françoise Arnoul et Berthe Bovy

Si on ajoute qu'il y a une jolie complainte chantée par Mouloudji, .

La complainte des infidèles?

[Major Dundee]

La complainte des infidèles?

Yes

[Korea]

un bon film quand meme!!,

[Korea]

qui pourrait me dire quel est le meilleur film de danielle darrieux???

[Watkinssien]

qui pourrait me dire quel est le meilleur film de danielle darrieux???

Pour ma part, c'est Madame de ... de Max Ophüls (1953), un pur chef-d'oeuvre !