Ah oui, je vois de quoi il s'agit (merci Mad)... mais je l'avais totalement occulté étant donné qu'il s'agit effectivement d'un produit complètement bâtard, remonté avec des plans tournés il y a une dizaine d'année... bref, du grand n'importe quoi.John Anderton a écrit :Je crois qu'il existe une version rebidouillée par un des anciens collaborateurs de Romero. Des plans rajoutés, etc... ça n'a jamais été approuvé par le réalisateur il me semble...thegounou a écrit :
J'ignorais qu'il y avait différents montage de La nuit des mort vivant... du moins, pas en circulation.
Tu en sais plus sur le sujet?
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Oui rien à voir avec Zombie...John Anderton a écrit :Je crois qu'il existe une version rebidouillée par un des anciens collaborateurs de Romero. Des plans rajoutés, etc... ça n'a jamais été approuvé par le réalisateur il me semble...thegounou a écrit :
J'ignorais qu'il y avait différents montage de La nuit des mort vivant... du moins, pas en circulation.
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Pourtant, il l'est !tite bouh a écrit :Pas du toutVazymollo a écrit : j'ai l'impression que tu me prends pour un idiot, jeune fille)
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Je vu trainer ce titre de ci de là, je me demandais ce que ça pouvait etre, merci de m'avoir évité de perdre mon tempsRyo_Saeba a écrit :Bon pour ceux que ça intriguait j'ai vu 8 mm 2 et c'est un hollywood Night. Ca n'a rien a voir avec le 1er, ni le snuff d'ailleurs, c'est un polar vraiment pas crédible avec quelques filles à poil de temps en temps pour reveiller le spectacteur et un twist assez bidon. Un film qui serait très bien passé un jeudi soir dans les hollywood nights sur tf1.

Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Red eye de Kim Dong-Bin :
Red eye est le parfait prototype du produit alléchant sur le papier. Une histoire peut-être classique sur le thème du train hanté, mais qui, visuellement, laissait présager de jolies choses. On imaginait un traitement un peu à la Silent hill, à savoir cette juxtaposition de deux versions d’un même lieu, une dimension réelle, et une dimension délabrée.
Malheureusement, toutes les promesses s’envolent au fur et à mesure que se déroule le métrage. Non seulement l’histoire est affreusement classique tout en étant invraisemblable, mais à aucun moment, le réalisateur ne profite de cette rencontre des deux univers pour offrir un spectacle visuel qui aurait certainement palier la mésaventure du script. Hélas il faut se contenter d’une intrigue au déroulement cousue de fil blanc, remplissant un cahier des charges jusque dans ses moindres détails.
La réalisation n’est pourtant pas mauvaise, elle reste honorable compte tenu du peu de risque que le film prend. Elle illustre, met en image sans la moindre recherche particulière, sans le moindre affront, et sans la moindre identité. En revanche, le rythme est totalement absent du métrage. Le film se déroule lentement et annihile toute chance de garder l’attention du public intact tout du long. Il n’y a guère à dire sur la prestation des comédiens, dans l’ensemble ils proposent une prestation fade, et ne sont pas convaincants.
Red eye est un ratage complet, ou rien ne semble être à sauver – exception faite d’une photo travaillée agréablement. Le film ne présente finalement aucun intérêt, ne semble jamais aller au-delà d’un exercice éculé, et ne prend pas la peine de pousser son esthétisme pour combler la faiblesse du scénario. Le métrage ne laisse qu’un goût amer dans la bouche, et la sensation d’avoir perdu son temps.
Red eye est le parfait prototype du produit alléchant sur le papier. Une histoire peut-être classique sur le thème du train hanté, mais qui, visuellement, laissait présager de jolies choses. On imaginait un traitement un peu à la Silent hill, à savoir cette juxtaposition de deux versions d’un même lieu, une dimension réelle, et une dimension délabrée.
Malheureusement, toutes les promesses s’envolent au fur et à mesure que se déroule le métrage. Non seulement l’histoire est affreusement classique tout en étant invraisemblable, mais à aucun moment, le réalisateur ne profite de cette rencontre des deux univers pour offrir un spectacle visuel qui aurait certainement palier la mésaventure du script. Hélas il faut se contenter d’une intrigue au déroulement cousue de fil blanc, remplissant un cahier des charges jusque dans ses moindres détails.
La réalisation n’est pourtant pas mauvaise, elle reste honorable compte tenu du peu de risque que le film prend. Elle illustre, met en image sans la moindre recherche particulière, sans le moindre affront, et sans la moindre identité. En revanche, le rythme est totalement absent du métrage. Le film se déroule lentement et annihile toute chance de garder l’attention du public intact tout du long. Il n’y a guère à dire sur la prestation des comédiens, dans l’ensemble ils proposent une prestation fade, et ne sont pas convaincants.
Red eye est un ratage complet, ou rien ne semble être à sauver – exception faite d’une photo travaillée agréablement. Le film ne présente finalement aucun intérêt, ne semble jamais aller au-delà d’un exercice éculé, et ne prend pas la peine de pousser son esthétisme pour combler la faiblesse du scénario. Le métrage ne laisse qu’un goût amer dans la bouche, et la sensation d’avoir perdu son temps.
Ainsi, toujours et pourtant...
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C'est exact, c'est le montage US tel qu'il a été distribué en salle. Le "director's cut" est la première version de Romero en 16 mm format 4/3 qui est un peu plus longue (qq minutes). Pas vraiment de scènes en plus dans mon souvenir mais certains plans et certaines séquences sont plus longues. Ca ne change pas grand-chose au film ni à ça compréhension mais étant la plus longue cette version a ma préférence. On pouvait la trouver en vhs.Ratatouille a écrit :J'ai vu hier soir le "director's cut" de Dawn of the Dead. Et j'ai une question : cette version était donc présentée comme le montage voulu par Romero avec ses 17mn supplémentaires. Hors, en relisant le hors-série que Mad Movies avait consacré à Romero et ses zombies, j'ai plutôt l'impression que Cinecinema Frisson a diffusé la version américaine du film, et non pas sa director's cut. Car la description qu'en a fait Marc Toullec dans son papier, ne correspond en rien au film que j'ai vu !
Par contre, tout concordait avec sa description du montage américain...
Bref c'est un tel bordel sur tout ce qui tourne autour de ce film, que je ne sais même pas quelle version j'en ai vue hier soir...
Quelqu'un pourrait-il m'apporter quelques précisions concernant tout ça, siouplaît ?
Le montage US est néanmois celui de Romero (et revendiqué comme tel) et, à mon avis, excellent.
Le "director's cut de Night est un charcutage effectué par John Russo (co-scénariste) en 1999. Des séquences de l'original ont été enlevé et de nouvelles ont été tournées et inserrées pour restituer la version original du scénario. Les séquences en question sont très mal foutues, n'apportent rien et ne s'intégrent pas du tout dansle métrage d'origine. Un vrai massacre auquel Romero n'a évidemment pas participé.

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Joker également. Sachez tout de même que ce n'est pas un "problème" de structure ou un Ferrara abstrait(genre New Rose Hotel, que je vénère), la mise en abîme est même claire comme de l'eau de roche tellement elle est lourde, mais le propos mystique du film m'a vraiment échappé.Joshua Baskin a écrit :Mary - Abel Ferrara
Rien compris
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Jésus vous sauvera tous, bande de mécréants. Le message du nouveau Ferrara est on ne peut plus clair. Peut-être pas très pertinent en ces temps troublés. Mais il continue à plutôt bien filmer.
A quand une édition DVD Z2 de New Rose Hotel (son chef d'oeuvre à mes yeux) ?
A quand une édition DVD Z2 de New Rose Hotel (son chef d'oeuvre à mes yeux) ?
Vous voulez maroufler ? Je suis votre homme...
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Trois enterrements (T. Lee Jones)

Une très belle découverte.
Passée la première partie du film, quelque peu déstabilisante dans l'exposition des personnages et la structure fragmentée du montage (recours aux flashs backs), je suis ensuite rentré de plein pied dans cette oeuvre puissante dont le traitement n'est pas sans rappeler l'approche d'un Peckinpah.
Outre une inteprétation remarquable (T. Lee Jones, mais aussi Barry Pepper), le gros point fort du film réside selon moi dans son scénario, primé à Cannes, ce qui ne me surprend guère, tant il brille par son originalité et sa puissance évocatrice. Je n'ai pas trouvé la démonstration lourde, prévisible ou didactique, comme certains. Au contraire, je trouve l'ensemble empreint d'une certaine finesse et d'une plus grande complexité qu'il n'y paraît. Certes les mexicains sont un peu trop idéalisés et victimisés en l'occurrence, mais le personnage campé par T. Lee Jones est loin d'être clair et sans faille à mon sens. Une des forces du film est même précisément de faire parfois basculer la perception du spectacteur vis-à-vis des personnages et de remettre en question ses certitudes.
La mise en scène sert parfaitement l'espace, comme dans les meilleurs westerns, mais sans jamais s'étendre inutilement sur les paysages. Elle est d'abord au service de l'histoire, des personnages et de leurs relations psychologiques. Ma préférence va à la seconde partie du film, à compter du retour au Mexique. Ici, nulle longueur pour ma part, mais au contraire un scénario très bien ficellé jusqu'au dénouement et ce superbe plan final.
Une première oeuvre remarquable d'un réalisateur qu'il faudra suivre, sans aucun doute. Mon film de Décembre, pour l'instant.

Une très belle découverte.
Passée la première partie du film, quelque peu déstabilisante dans l'exposition des personnages et la structure fragmentée du montage (recours aux flashs backs), je suis ensuite rentré de plein pied dans cette oeuvre puissante dont le traitement n'est pas sans rappeler l'approche d'un Peckinpah.
Outre une inteprétation remarquable (T. Lee Jones, mais aussi Barry Pepper), le gros point fort du film réside selon moi dans son scénario, primé à Cannes, ce qui ne me surprend guère, tant il brille par son originalité et sa puissance évocatrice. Je n'ai pas trouvé la démonstration lourde, prévisible ou didactique, comme certains. Au contraire, je trouve l'ensemble empreint d'une certaine finesse et d'une plus grande complexité qu'il n'y paraît. Certes les mexicains sont un peu trop idéalisés et victimisés en l'occurrence, mais le personnage campé par T. Lee Jones est loin d'être clair et sans faille à mon sens. Une des forces du film est même précisément de faire parfois basculer la perception du spectacteur vis-à-vis des personnages et de remettre en question ses certitudes.
La mise en scène sert parfaitement l'espace, comme dans les meilleurs westerns, mais sans jamais s'étendre inutilement sur les paysages. Elle est d'abord au service de l'histoire, des personnages et de leurs relations psychologiques. Ma préférence va à la seconde partie du film, à compter du retour au Mexique. Ici, nulle longueur pour ma part, mais au contraire un scénario très bien ficellé jusqu'au dénouement et ce superbe plan final.
Une première oeuvre remarquable d'un réalisateur qu'il faudra suivre, sans aucun doute. Mon film de Décembre, pour l'instant.
- Flol
- smells like pee spirit
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- Inscription : 14 avr. 03, 11:21
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Oui bah voilà, pareil. Je ne pense pas m'être ennuyé pendant ces 85mn, mais j'avoue que beaucoup de choses m'ont échappé. Et puis le discours mystico-religieux nous est vraiment asséné avec une finesse digne d'un tracteur...Carlito a écrit :Joker également. Sachez tout de même que ce n'est pas un "problème" de structure ou un Ferrara abstrait(genre New Rose Hotel, que je vénère), la mise en abîme est même claire comme de l'eau de roche tellement elle est lourde, mais le propos mystique du film m'a vraiment échappé.Joshua Baskin a écrit :Mary - Abel Ferrara
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