Jordan White a écrit :j'avoue que je n'avais pas prêté super attention au fait qu'on pouvait deviner que c'était lui dès la scène de l'enterrement où il parle à sa collègue.
SPOILERS
à un moment,j'avais soupçonné la nana de Carlo,car elle a un comportement jaloux et assez mystérieux...sinon,la culpabilité du flic est terriblement évidente quand on revoit le film,et ce dès la scène d'ouverture,dès les premiers dialogues!
Au pays de la magie noire : extraordinaire de nullité, ce mélange de Kung-fu/film de cannibale/érotisme/sorcellerie propose le périple d'un chinois venu chercher un objet laissé par son oncle, et qui bien sur se trouve dans une contrée malfamée.
Tout est nul dans ce film, que ça soit l'interprétation, les décors (erreurs de raccords, rochers en carton-pâte...), ou le dvd (uniquement en français, mais on croirait entendre une parodie), mais c'est si drôle que ce film m'a fait passer un excellent moment.
Ce dvd est édité par Bach Films, ce qui veut tout dire
MJ a écrit :The Hitcher de Robert Harmond
Il y a parfois des films quasi totalement anonymes qui quand on les voit nous transperce par leurs qualités et l'émotion qu'il nous provoque. The Hitcher est de ceux-ci. Je ne suis pas du genre très impressionable au cinéma mais j'ai réellement ressenti la tension au cordeau que son cinéaste voulait y apposer et j'étais vraiment sur les nerfs à tel point que même les scènes calmes étaient pour moi délicieusement inquiétantes. Et je ne parle pas des qualités formelles du film que ce soit au niveau du montage toujours exact, de la superbe photographie et de la mise en scène énervée et nerveuse.
Bien entendu Duel plane avec force sur le film mais il ne s'agit pas pour autant d'un ersatz du classique spielbergien mais d'une oeuvre à part entière et très forte.
La longue route du film symbolise la vie et le personnage campé par Rutger Hauer (qui retrouvera Jenifer Jason Leigh un an plus tard pour le non moins essentiel La Chair et le Sang -sur lequel mon avis a beaucoup changé depuis revoyure-) est l'antipode du personnage principal mais cependant une extension de lui-même et une part caché de ce jeune à première vue lisse et pâle. Ce métrage porte d'ailleurs un regard très intéressant sur notre relation à la folie au suicide et bien plus simplement au mal et à la mort.
Un petit chef-d'oeuvre méconnu, une pépite que je suis assez content d'avoir découvert tout à fait par hasard.
SPOILERS
Découvert aussi il y a quelques jours. Et j'ai vraiment beaucoup apprécié.
Par contre, pendant les 2/3 tiers du métrage, on peut croire que ce Hitcher est en fait le démon du jeune conducteur, l'expression de sa paranoïa et de sa schizophrénie. Explication un peu facile et déjà-vue (mais pas tant que ça à l'époque), mais explication quand même. Parce que du coup, à partir de la scène de l'hélico, où Nash aperçoit clairement The Hitcher, cette théorie s'écroule, et on ne sait plus trop ce qu'est ce personnage machiavélique.
C'est pas que ce soit important de trouver à tout prix un sens, mais comme j'avais fait fausse route, ça m'a contrarié.
- fréquence interdite :
Une fois accepté le pitch de base et fermé les yeux sur les incohérences inhérentes aux tripatouillages du temps, le thriller est très efficace et rondement mené, avezc un final de qualité.
Une bonne surprise (à nouveau) du réal de Primal Fear, donc
"Quelle drôle d'existence menons nous !" Voilà l'une des sensations que le spectateur peut éprouver à la sortie de ce joli film. Sensible, mélancolique, on pense souvent à Virgin Suicides de Sofia Coppola, que ce soit la plastique (la photographie donne un effet "ouaté") ou le thème sur l'adolescence. Ce n'est pas la musique qui contredira cette impression, tant elle colle à ce qu'a fait les frenchies de Air pour Coppola.
Le regard que porte Miranda July (scénariste, metteur en scène, actrice) sur nos vies et le temps qui passe est touchant, dans la mesure où cela est toujours très nuancée. Si on sourit de temps à autre, on s'étonne surtout dans ce portrait doux-amer qui a pour objet l'humain. Elle aborde les problèmes générationnels, crise d'identité, perte de soi sans jamais prendre une posture auteurisante - et s'y perdre.
Des enfants bousculés, transportés malgré-eux à travers les âges de la vie aux adultes incapables de mener une vie moins décousue, plus "sentimentale", beaucoup des images de la société contemporaine défilent devant nos yeux, quitte à être chamboulées dans le prochain plan.
Un film doux, gentillet parfois aigre, aux personnages attachants campés par des acteurs doués. (John Hawkes confirme son talent aperçu dans Deadwood).
Exclusivement pour un public jeune (2 à 8 ans) accumulation de gadgets à gogo et Rocky Balboa qui se demande ce qu'il fait dans cette galère.
Mafia Love (Martyn Burke, 2002) Canal +
Navrant ! Peu de chose à sauver concernant cette comédie poussive, reste l'ultime apparition au cinéma d'un monstre sacré, Anthony Quinn.
Dommage que Sylvester Stallone n'ait pas eu la sagesse d'arrêter le cinéma, après sa magnifique interprétation dans le film Cop Land.
vic a écrit :Quant à moi, ce matin : Van Helsing (Sommers, 2004) : c'est encore meilleur la deuxième fois ! Tout y est, ni trop, ni trop peu. Le pied.
9/10
L'une de mes pire expérience dans une salle de cinéma...
vic a écrit :Quant à moi, ce matin : Van Helsing (Sommers, 2004) : c'est encore meilleur la deuxième fois ! Tout y est, ni trop, ni trop peu. Le pied.
9/10
L'une de mes pire expérience dans une salle de cinéma...
Ben oui, je crois que tu n'es pas tout seul dans ce cas.
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.