C'est Roméo et Juliette.MJ a écrit :J'ai entendu parler d'un film des années 50 qui racontait une histoire d'amour (si je me trompe pas) entre 2 journalistes des Cahiers et de Positif. En tout cas il y avait une histoire de baston entre les 2 journaux. Kikavu?
Les Cahiers du Cinéma
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C'est "Les sièges de l'Alcazar", c'est de Luc Moullet et ça date de... 1989. Très drôle.Bob Harris a écrit :C'est Roméo et Juliette.MJ a écrit :J'ai entendu parler d'un film des années 50 qui racontait une histoire d'amour (si je me trompe pas) entre 2 journalistes des Cahiers et de Positif. En tout cas il y avait une histoire de baston entre les 2 journaux. Kikavu?
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Parmi leurs exploits, tu oublies de mentionner la mise au chômage des scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost (heureusement sortis des boulamites par Bertrand Tavernier). Ce qui est amusant à analyser avec la vie intellectuelle des sixties, c'est leur ostracisme : parce qu'étant donné le discours, ce n'est pas là qu'on les attend...HarryTuttle a écrit :Les Cahiers ont quand même bouleversé le cinéma contemporain à cette époque! (la Nouvelle Vague, la réévaluation des film de genre américain délaissés comme le western et le film noir).

Enfin, je dois aussi remercier Les Cahiers du cinéma pour m'avoir fait découvrir les trésors du cinéma "qualité France" des années cinquante, trésors que j'avais un peu négligés avant d'avoir lu les articles de Truffaut et consorts...
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Heu là, "objectif" ? Il se place quand même beaucoup du points de vue des "Cahiers", à part un seul article sur "Positif". C'est franchement biaisé, IMO. (Mais je l'ai pas sous la main.) L'article sur la réception de Fuller est bien dans mes souvenirs (paru dans "Trafic" à l'époque).Peter Venkman a écrit :Pour un regard un tant soit peu objectif*, censé et posé sur la question :
* et pourtant, le livre est écrit par un ancien des Cahiers, qui n'hésite pas à déboulonner quelques statues du Commandeur
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La part belle est faite aux Cahiers effectivemment, mais de longs passages voire chapitres sont aussi consacrés à Arts, Sadoul, Les Lettres Françaises, Positif, Roger Tailleur, le NickelOdéon de Tavernier etc... De plus, toute la partie Cahiers démythifie pas mal la période Jeune Turcs, avec notamment un portrait assez acéré de Truffaut (ses quelques dérives droitières, populistes et homophobes, ou encore la mystification d'Une certaine tendance du cinéma français) et quelques éclairages assez crus sur la période.Jeff Bailey a écrit :Heu là, "objectif" ? Il se place quand même beaucoup du points de vue des "Cahiers", à part un seul article sur "Positif". C'est franchement biaisé, IMO. (Mais je l'ai pas sous la main.) L'article sur la réception de Fuller est bien dans mes souvenirs (paru dans "Trafic" à l'époque).
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non, c'est 'LA DIALECTIQUE CASSE T'ELLE DES BRIQUES ?'Bob Harris a écrit :C'est Roméo et Juliette.MJ a écrit :J'ai entendu parler d'un film des années 50 qui racontait une histoire d'amour (si je me trompe pas) entre 2 journalistes des Cahiers et de Positif. En tout cas il y avait une histoire de baston entre les 2 journaux. Kikavu?

- k-chan
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Oui, c'est tout de même la version la plus complète apparement. Mais c'est vrai que c'est pas génial à regarder. Dommage, mais bon, ces bandes auraient pu ne jamais être retrouver.noar13 a écrit :ouais enfin une version tronquée qui vaut surtout pour sa raretek-chan a écrit :La marche de Tokyo qui est un muet longtemps considéré comme perdu, et qui à finalement refait surface, pour être éditer avec une revue
parceque, au moins dans cet etat, c'est franchement pas terrible ...
Bon harry, on tourne en rond je crois. C'est quoi ? Un jeu ? Celui qui aura le dernier mot ? Encore une fois...
Si dans mon 1er post je n'avais pas utilisé le mot "con" pour qualifier ce que je pense de Bazin (ce que je ne pense pas réellement, disons que sur ce coup je trouve ces propos assez nuls) et que j'avais simplement dit : "ce qu'il dit, c'est n'importe quoi !", tu serais tout de même intervenu.HarryTuttle a écrit :Tu insistes?k-chan a écrit : Ce qui me fait dire que ces mecs sont des cons.
C'est mon avis, mais Harry, dans sa première intervention ne montre pas qu'il respecte mon opinion, ce que je n'accepte pas.
Non je ne respecte pas une opinion qui s'exprime par des insultes, désolé. L'ouverture d'esprit et le respect ne concerne pas ce genre de propos.
Mais tu aimes bien répéter "holala ! Tu dis des gros mots ! Tu n'es pas crédible !" Tu cherches à me faire passer pour le vilain cinéphile borné, complètement grossier, fan de Kurosawa qui ne veux rien entendre ?
Il faut que tu arrêtes ! Ces mots ne changent rien au sens de mon 1er post, et encore une fois, je le répète, ton intervention absurde qui tente d'appuyer les propos de Bazin en sous-évaluant la période que tu as citer concernant l'oeuvre de Kurosawa, et en tentant de m'assomer avec ton "admet que..." me fait bien rire. Et ce n'est pas parce que tu dis "j'adore Kurosawa et qu'en même temps dit : "Ben oui, je pense que Bazin à raison", que ton avis est plus crédible que le miens.
Pffffff ! C'est lourd ! Tu as une façon de tourner les choses, c'est délirant. Je ne me crois aucunement plus important que Bazin ou Tarkovski. Ca serait gonflé, et complètement ridicule de ma part. Cela dit, lorsque je lis ma phrase, je me dis que je l'ai peut-être mal écrit. Ce que dit Tarkovski, très bien, mais si tu n'as que ça a avancer comme argument pour appuyer les propos de Bazin, c'est un peu triste.HarryTuttle a écrit :Bazin et Tarkovski sont peu de chose finalement, à côté de ton savoir supérieur...k-chan a écrit :Pour lui, Bazin a apparement raison, quoiqu'il dise, du simple fait qu'il est le père de la nouvelle vague et qu'il fut reconnu comme un critique immensement important. Il appuit en plus les propos de Bazin par des arguments sans valeurs, puiqu'il cite Tarkovski, alors qu'il n'a vu que 2 Mizoguchi.
Loin de moi l'idée de vouloir me mesurer à Tarkovski.

La différence entre Bazin et moi ? Je ne pense pas avoir de rôle à jouer.HarryTuttle a écrit :La différence entre toi et Bazin, c'est que son role n'est pas de promouvoir les films qu'il aime, mais les films qu'il juge d'après leur qualité artistique....Je respecte le fait qu'une personne comme Bazin puisse dire : "Je préfère Kenji Mizoguchi à Akira Kurosawa.", mais ce n'est malheureusement pas ce qu'il dit.
Tu vois, je suis d'accord avec ce que tu dis. Mais ce n'est pas comme si Bazin disait simplement que d'après son jugement critique, Mizoguchi est supérieur (et si c'est réellement le cas, ce doit être assez subtil). Il parle de la préférence que pourrait avoir les autres. Là est le noeud du problème. Si je veux rester objectif, je dirais pour ma part que je serais incapable de dire lequel des 2 cinéastes concerné est supérieur, mais si je me fit à mes goût perso, et cela va avec mon vécu, ma préférence penche très légèrement pour Kurosawa. Mais Mizoguchi a une place très cher dans mon coeur.
Cette phrase que tu as gentillement sélectionné, je te conseille de la replacer dans le contexte. Je parle du fait que que tu te dises plus objectif que moi, et que l'objectivité n'a à mon sans, lorsque l'on parle d'art, pas grande signification, puisqu'apparement, rare sont les films (si on parle du 7e art) à susciter le même enthousiasme chez tout le monde.HarryTuttle a écrit :C'est pour ça que ça ne rime à rien d'insulter le pour ou le contre... car il y aura toujours quelqu'un qui ne pense pas comme toi. Tu es en train de dire que les critiques nn'ont pas le droit de faire de critiques négatives sous peine de décevoir les cinéphiles qui aiment tel ou tel film! Où est la liberté de critiquer alors? Si Bazin veut se "ridiculiser" en attaquant un géant comme Kurosawa c'est son problème pas le tienLes critiques de cinéma ne tombent apparement pas souvent d'accord.
Bien sûr que tout le monde ne peux pas penser comme moi, où avoir le même avis sur un film. Et bon sang, je n'ai pas dit que les critiques ne pouvaient donner d'avis négatifs. Bazin pose clairement un avis critique sur les 2 oeuvres de ces maitres, car il dit que Mizoguchi est meilleur. Ca, je ne le conteste pas, ca m'intéresse grandement, et ça ne me fait pas de peine. Seulement il démonte en une phrase le fait qu'un simple spectateur puisse préféré Kurosawa à Mizoguchi. Encore une fois, chacun ses goûts, on n'est pas dans l'analyse quand il dit une pareille chose. Est-ce que je me trompe ?
Ben non ! J'ai malheureusemant mal tourné ma phrase. Tu sais même si il m'est arrivé de lire des critiques de films (et je ne parle pas que de Kurosawa) qui disait : "ce film est un des plus grands de l'histoire", je ne vais pas, en le voyant, dire "il dise n'importe quoi" si le film me déplais. Comment pourrais-je démonter un film qui a marquer les époques.HarryTuttle a écrit :Donc tu ne retiens que les livres qui disent du bien de Kurosawa et tu évites les gens qui en dise du mal. Si j'étais K-chan je te dirais que tu n'es pas ouvert d'esprit, tu imposes ta préférence et que tu ne respectes pas ceux qui ne pensent pas comme toiMais je selectionne ce qui peut se dire, afin de me forger ma propre opinion.
J'ai déjà lu des critiques sur Duel Silencieux, qui le qualifier de chef-d'oeuvre, ce n'est pas mon avis. Mais en même temps, si je lis des critiques qui me conforte dans mon opinion, que dois-je faire ?
Je lis surtout les analyses, pour Kurosawa, c'est surtout ça que je voulais dire. 9a m'aide à mieux comprendre son univers, et ainsi à pourvoir mieux exprimer ce que je ressens lorsque je vois un de ses films. Voilà !
Mon premier post ne se résume pas à "Bazin est un con..." Je parlais d'un aspect de la mentalité des Cahiers.HarryTuttle a écrit :tu me parles de délicatesse toi?
Imagine que tu es un critique dont on va citer les propos dans 50 ans: "Bazin est un con"... tu crois que tu apportes beaucoup au débat de la critique cinéma comme ça?
Tu as ma réponse plus haut. Bazin s'en prend au goût personnel de chacun, et n'emet pas une simple critique sur les 2 cinéastes concerné.HarryTuttle a écrit :La critique cinéma ce n'est pas une affaire de goût personnels...Et quand bien même Mizoguchi serait plus grand, encore une fois, tout dépend de la sensiblité et des goûts de chacun.
Bon j'abrège, je suis en retard pour aller bosser. Ce débat me saoule car je ne suis pas là pour amuser la galerie. Je sais que c'est sans fin, donc j'espère que ça se terminera ainsi.
Bonne après midi à tous !!

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C'est vrai que lorsque l'on a l'occasion de relire d'anciens articles des Cahiers, celà fait doucement rire (vous me rétorquerez avec raison que la même chose est valable pour POSITIF);
Il est vrai aussi que Les cahiers vont récupérer des auteurs qu'ils démolissaient à une époque (le premier exemple qui me vient en tête est- le mauvais exemple de Sergio Leone, descendu à une époque par toute la presse française) mais ils vont aussi en abandonner: qui se souvient aujourd'hui que Roger Vadim était un auteur encensé en son temps par Les cahiers ?
Sinon, il y a quand même des numéros très intéressants des Cahiers dans les années 80-90.Mais aujourd'hui, on a le sentiment d'un magazine a cheval entre son intellectualisme coutumier et un coté plus magazine.
Mais ces dernieres années que de dossiers ratés sur des cinéastes clés! Et le cinéma actuel offre t-il suffisamment de débats comme dans les années 50-70 ? Pas sûr...
Il est vrai aussi que Les cahiers vont récupérer des auteurs qu'ils démolissaient à une époque (le premier exemple qui me vient en tête est- le mauvais exemple de Sergio Leone, descendu à une époque par toute la presse française) mais ils vont aussi en abandonner: qui se souvient aujourd'hui que Roger Vadim était un auteur encensé en son temps par Les cahiers ?
Sinon, il y a quand même des numéros très intéressants des Cahiers dans les années 80-90.Mais aujourd'hui, on a le sentiment d'un magazine a cheval entre son intellectualisme coutumier et un coté plus magazine.
Mais ces dernieres années que de dossiers ratés sur des cinéastes clés! Et le cinéma actuel offre t-il suffisamment de débats comme dans les années 50-70 ? Pas sûr...
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- Assistant(e) machine à café
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Et ils ont aussi fabriqué et idolâtré une chimère comme Godard... alors personne n'est parfait.Arca1943 a écrit :Parmi leurs exploits, tu oublies de mentionner la mise au chômage des scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost (heureusement sortis des boulamites par Bertrand Tavernier). Ce qui est amusant à analyser avec la vie intellectuelle des sixties, c'est leur ostracisme : parce qu'étant donné le discours, ce n'est pas là qu'on les attend...
Oui, K-chan, on tourne en rond et au lieu de prendre mon temps pour t'expliquer où tu n'as pas compris ce que je voulais dire, ni la portée de la phrase de Bazin, je vais te rediriger vers mon premier post pour que tu médites. J'avais déjà répondu aux malentendus que tu continues à rabacher encore maintenant.
Tu refuses mes explications et mes démentis, alors penses comme tu veux...
Si j'avais vu 89 films de Mizoguchi tu me ferais plus confiance qu'en Tarkovski?
En regardant le Box Office, la plupart des gens préfèrent James Cameron ou Michael Bay à Kurosawa, Mizoguchi et Tarkovski réunis! Alors la "préférence" des cinéphiles... Je répète que d'émouvoir les foules n'est pas un gage de qualité artistique mais de démagogie.
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K-chan a écrit :Bref, les Cahiers sont toujours aussi cons
Voilà un beau débat, tout en finesse et nuances, comme je les aime...HarryTuttle a écrit :En regardant le Box Office, la plupart des gens préfèrent James Cameron ou Michael Bay à Kurosawa, Mizoguchi et Tarkovski réunis! Alors la "préférence" des cinéphiles... Je répète que d'émouvoir les foules n'est pas un gage de qualité artistique mais de démagogie
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Personne n'est parfait , c'est vraiment le moins qu'on puisse dire dans un cas pareil. Beau sens de la litote. Il me vient plutôt à l'esprit des termes comme dogmatiques, fanatiques, bornés.HarryTuttle a écrit :Et ils ont aussi fabriqué et idolâtré une chimère comme Godard... alors personne n'est parfait.Arca1943 a écrit :Parmi leurs exploits, tu oublies de mentionner la mise au chômage des scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost (heureusement sortis des boulamites par Bertrand Tavernier). Ce qui est amusant à analyser avec la vie intellectuelle des sixties, c'est leur ostracisme : parce qu'étant donné le discours, ce n'est pas là qu'on les attend...
Je crois qu'une part de l'explication vient du fait que Les Cahiers des années 50 s'arc-boutent contre la génération d'intellectuels précédente qui, dans sa majorité, considère encore le cinéma comme un art mineur, un spectacle plébéien (donc inférieur) où il peut à la rigueur être amusant de s'encanailler entre amis, mais sans plus. Les Cahiers veulent prouver que le cinéma est un art majeur, sublime, capable de rivaliser avec la plus grande littérature. (Le primat du littéraire reste néanmoins un point commun entre les deux générations). Mais pour cela, il faut promouvoir une conception du cinéma qui ait le moins possible en commun avec l'idée que s'en faisait la génération-Mauriac (comme je l'appelle par grossière approximation; et à noter que du coup, ladite génération se voit accorder une immense importance, quoique négative). Donc, le plus sérieux, le moins divertissant possible, avec le maximum de sublimitas et le minimum d'humilitas. Pour reprendre l'exemple utilisé sur ce fil (j'en ai un autre en tête mais tant pis) il est logique que les Cahiers aient plus volontiers décerné leur imprimatur à Mizoguchi que Kurosawa, parce que chez Kurosawa on trouve encore des éléments de spectacle populaire (Les Sept samouraïs et plus encore Le Château de l'araignée).
« Les films d'une seule couleur ne sont pas bons. » - Dino Risi, entertainer
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Comment comprendre alors que Les Cahiers aient défendu bec et ongles des cinéastes aussi spectaculaires que Fuller, Nicholas Ray, André de Toth, William Wyler ou Hitchcock ?Arca1943 a écrit :(...) Donc, le plus sérieux, le moins divertissant possible, avec le maximum de sublimitas et le minimum d'humilitas. Pour reprendre l'exemple utilisé sur ce fil (j'en ai un autre en tête mais tant pis) il est logique que les Cahiers aient plus volontiers décerné leur imprimatur à Mizoguchi que Kurosawa, parce que chez Kurosawa on trouve encore des éléments de spectacle populaire (Les Sept samouraïs et plus encore Le Château de l'araignée).
Les Cahiers d'aujourd'hui me tombent des mains, et nombre de leurs articles des années 50/60 tout autant, pour autant, peut-on balayer d'un bête revers de main tant de pensée sur le cinéma, avec ses défauts et ses qualités ? Que soit K-Chan ou vous même, le schématisme de vos attaques envers cet exercice naissant qu'était la critique cinéma - et ce faisant les Cahiers - me fait tout bonnement halluciner.
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Pour en meme temps mépriser d'autres cinéastes tout aussi spectaculaires !Peter Venkman a écrit :Comment comprendre alors que Les Cahiers aient défendu bec et ongles des cinéastes aussi spectaculaires que Fuller, Nicholas Ray, André de Toth, William Wyler ou Hitchcock ?

Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Je crois que vous donnez un peu trop d'importance aux critiques.
Quand une belle fille passe dans la rue, avez vous besoin de connaitre
l'opinion d'un critique ?
moi non, mon opinion me suffit.
Maintenant c'est utile pour eviter de payer une place pour un film qu'on aime pas
sauf qu'un journal c'est plusieurs journalistes et que chacun a ses goûts.
Pour les oeuvres d'arts, c'est different les musées nationaux vont acheter
cher des "chefs d'oeuvres" en fonction de ces critiques-experts.
Je lis parfois des extraits de critique des cahiers du cinema comme d'autre.
Prenez un film comme WOW et reguardez les critiques
c'est edifiant que tout ca est tres subjectif
et combien ont une interpretation tres differente de la votre.
Apres suivant vos centres d'interet et les themes abordés
vous aimerez plus Kurosawa ou plus Mizoguchi.
Un privilegie d'avantage l'image/la musique et l'autre le dialogue.
J'ai vu la grande majorité des films de Kurosawa (en VO)
32 d'apres IMDb, et generalement j'adore.
Peu m'inporte que les critiques preferent Mizoguchi.
Je continurai a écouter mon goût personnel plutôt que celui du voisin.
Quand une belle fille passe dans la rue, avez vous besoin de connaitre
l'opinion d'un critique ?

moi non, mon opinion me suffit.
Maintenant c'est utile pour eviter de payer une place pour un film qu'on aime pas
sauf qu'un journal c'est plusieurs journalistes et que chacun a ses goûts.
Pour les oeuvres d'arts, c'est different les musées nationaux vont acheter
cher des "chefs d'oeuvres" en fonction de ces critiques-experts.
Je lis parfois des extraits de critique des cahiers du cinema comme d'autre.
Prenez un film comme WOW et reguardez les critiques
c'est edifiant que tout ca est tres subjectif
et combien ont une interpretation tres differente de la votre.
Apres suivant vos centres d'interet et les themes abordés
vous aimerez plus Kurosawa ou plus Mizoguchi.
Un privilegie d'avantage l'image/la musique et l'autre le dialogue.
J'ai vu la grande majorité des films de Kurosawa (en VO)
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