Rockatansky a écrit :
Tu sais on est capables de faire 25 pages sur un teaser et une pré affiche, alors le IIIe Reich
Et on frôle les 90 pages avec des bretons/nantais qui organise une journée classikienne qui plus est.
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
La différence étant qu'ici, le débat n'est plus de nature cinématographique. Parce qu'autrement, j'en ai rien à carrer qu'un topic dévie. D'ailleurs, en fait, j'en ai rien à carrer tout court. J'avais juste envie de faire le chieur.Bob Harris a écrit :Tu dévies sur Truffaut dans le topic sur Ocean's Twelve, alors fais pas ton lourdaud, merci...Fanning a écrit :Alors, attendez peut-être de voir le film pour recentrer le débat en fonction du point de vue du film sur Adolf, sa vie son oeuvre.
Entièrement d'accord avec toi, Roy.Roy Neary a écrit :J'irai évidemment voir le film malgré la colère de Wenders.
Je pense qu'il faut se méfier de toute idée qui évacuerait toute humanité chez Hitler et les Nazis. Et c'est bien ce qui m'horrifie le plus : on ne parle pas d'extraterrestres, Hitler était un être humain, les Nazis étaient des êtres humains.
Bon c'est bien beau mais maintenant on va voir le film, et on en discute aprèsSergius Karamzin a écrit :Bien sûr qu'ils étaient tous humains. Mais ne regarder que leur humanité dans ce qu'elle a de plus banal, de plus semblable avec nous, en prétendant que c'est un contexte, une dynamique qui a fait que tout le monde a commis des atrocités aussi incroyables tout en conservant leur humanité et leurs caractéristiques de bons pères de famille, c'est nier toute morale, toute conscience de l'homme.
C'est malheureusement excuser les hommes en disant que c'est leur humanité qui les a perdu.
Reste à savoir si cette humanité est une faille, un défaut dans la cuirasse qui permet de faire des bêtises énormes parfois, ou si cette humanité est aussi ce qui élève l'homme au-dessus des animaux en lui donnant un sens moral.
Trop humaniser l'horreur, c'est la rendre tolérable. Il faut donc juger ces humains en tant que tel mais avoir un point de vue moral puissant et réprobateur.
Ne les regarder qu'en tant qu'humains déviants, c'est accepter la barbarie.
Bah là j'ai un peu l'impression qu'on discute des avis de Wenders contre l'interview des deux réalisateurs...Sergius Karamzin a écrit :On peut discuter théoriquement sans voir le film, non ?
Si le débat dévie sur Papon, ça risque effectivement d'être houleux dans la mesure où, a priori, je ne crierai pas au scandale si un film réaliste devait être fait sur l'occupationSergius Karamzin a écrit :Si quelqu'un venait nous faire un film sur Papon, on crierait au scandale car cette ordure est encore présente dans nos mémoires (et il est vivant).
Pourtant Papon c'est un nain à côté d'Hitler qui est le mal absolu.
Un étranger, moi en l'occurrence, la trouve assez juste; la perception de Napoléon est très différentes hors des contrées françaisesFanning a écrit :Attention, je suis tout sauf un fan de Nabot Léon (ha ! ha!); qu'il ait du sang sur les mains, c'est évident, comme tous les dictateurs. Mais je trouve la comparaison avec des assassins et autres tueurs en série psychopathes, discutable, et même (désolé) franchement crétine.Sergius Karamzin a écrit : Sinon Fanning, merci pour la coke. Napoléon était un conquérant doublé d'un tyran, pas vraiment un démocrate. Certes il n'a jamais créé de camps de concentration, mais enfin ça n'était pas un tendre.
As tu lu 1984 ?Sergius Karamzin a écrit : Je comprends fort bien l'instinct de survie, mais si toi on te mettait le couteau sous la gorge et qu'on te disait : tue cent types devant toi ou tu meurs, tu le ferais ? Si ta réponse est oui, c'est que tu penses que ta vie qui plus est salie et misérable et honteuse vaut plus que celle des 100 autres. ça fait peur. Pour moi si tu n'es pas capable de tuer ta mère, ton père ou ton frère, tu ne peux pas tuer un inconnu de sang froid.
Il m'est impossible de répondre à ta question, sauf si j'étais placé devant le fait. Peut-être que j'aurais refusé de tuer, peut-être que j'aurais accepté.Sergius Karamzin a écrit : Je comprends fort bien l'instinct de survie, mais si toi on te mettait le couteau sous la gorge et qu'on te disait : tue cent types devant toi ou tu meurs, tu le ferais ? Si ta réponse est oui, c'est que tu penses que ta vie qui plus est salie et misérable et honteuse vaut plus que celle des 100 autres. ça fait peur.
On peut considérer Napoléon comme un despote, mais pas comme un dictateur. La dictature s'oppose à la démocratie, et à cette époque les régimes démocratiques n'existaient pas.Nikita a écrit :Un étranger, moi en l'occurrence, la trouve assez juste; la perception de Napoléon est très différentes hors des contrées françaises.Fanning a écrit :
Attention, je suis tout sauf un fan de Nabot Léon (ha ! ha!); qu'il ait du sang sur les mains, c'est évident, comme tous les dictateurs. Mais je trouve la comparaison avec des assassins et autres tueurs en série psychopathes, discutable, et même (désolé) franchement crétine.