Publié : 12 juin 05, 18:33
ne me fais pas dire ce que je n'ai pas ditJack Griffin a écrit :Je t'ai donné une super arme en te pretant "La neige tombait sur les cèdres"mannhunter a écrit :
Scott Hicks??




ne me fais pas dire ce que je n'ai pas ditJack Griffin a écrit :Je t'ai donné une super arme en te pretant "La neige tombait sur les cèdres"mannhunter a écrit :
Scott Hicks??
Sérieusement Hicks n'a pas grand chose à voir avec Mallick si ce n'est de s'intéresser à une forme de paradis perdu... Mais pour Hicks c'est celui qui est en chacun de nous, lié au temps et aux souvenirs... Mallick est seulement obsédé par la violation d'un état de paradis originel lié à une vision assez grandiloquente de l'humanité. Hicks élabore des mises en scènes et des structures narratives extrèmement détaillées et riches du fait de ses thèmes, Mallick nous sert du contemplatif lourdaud à la poésie archi éculé et totalement figé... Que Scott n'ait besoin que de sa mise en scène pour représenter les intériorités dans "Snow" et que Terence se sente obligé de recourir à des aphorismes assez ridicule en voix off pour sa part me semble assez parlant.mannhunter a écrit :Scott Hicks??Ben Castellano a écrit :un pompier qui n'a qu'une seule idée dans sa filmo
Irresponsable!!!Jack Griffin a écrit :Je t'ai donné une super arme en te pretant "La neige tombait sur les cèdres"mannhunter a écrit :
Scott Hicks??
dans "la neige",on n'échappe quand même pas aux conventions/travers du film de procès,avec notamment ce speech sermon de Von Sydow à la fin,qui tire une belle morale (la tolérance,le pardon,etc) de toute cette histoire...Ben Castellano a écrit :Que Scott n'ait besoin que de sa mise en scène pour représenter les intériorités dans "Snow" et que Terence se sente obligé de recourir à des aphorismes assez ridicule en voix off pour sa part me semble assez parlant.
Von Sydow fait un très beau constat sur l'humanité et j'y adhère plainement... j'adore ce speech car il est tout sauf "pompier", Hicks ne le découpe par, le cadre très serré, pour que les mots de ce beau texte soit servis à la perfection par l'acteur. C'est extrèmement sobre et une antithèse parfaite d'ailleurs de Hopkins dans "Amistad"... Ce n'est pas un sermon, mais un vieil homme plein de désillusion sur comment agis l'humanité.mannhunter a écrit :dans "la neige",on n'échappe quand même pas aux conventions/travers du film de procès,avec notamment ce speech sermon de Von Sydow à la fin,qui tire une belle morale (la tolérance,le pardon,etc) de toute cette histoire...Ben Castellano a écrit :Que Scott n'ait besoin que de sa mise en scène pour représenter les intériorités dans "Snow" et que Terence se sente obligé de recourir à des aphorismes assez ridicule en voix off pour sa part me semble assez parlant.
moi toutes les scènes au tribunal m'ont un peu ennuyé,de même que le discours de Max Von SydowBen Castellano a écrit :Von Sydow fait un très beau constat sur l'humanité et j'y adhère plainement... j'adore ce speech car il est tout sauf "pompier", Hicks ne le découpe par, le cadre très serré, pour que les mots de ce beau texte soit servis à la perfection par l'acteur. C'est extrèmement sobre et une antithèse parfaite d'ailleurs de Hopkins dans "Amistad"... Ce n'est pas un sermon, mais un vieil homme plein de désillusion sur comment agis l'humanité.
SPOILER
Aucun jury n'a libéré Kazuo![]()
Le film en lui même est un anti film de procès, il joue avec les conventions dramatiques du genre, ça devient même quelque chose de très abstrait (le tribunal éclairé comme une église), ou il importe moins la bataille accusation/ défense que les souvenirs ou sont plongés chaque prévenu.
Bah il ne filme pas réellement la nature mais des impressions (comme ce sur quoi tout le film est batit)... C'est surtout ça la différence. Le cèdre, la forêt sous la pluie, la plage, le champs de fraise, ce sont l'univers des deux enfants. Mais Hicks se fiche de la "nature" en soit.mannhunter a écrit :
moi toutes les scènes au tribunal m'ont un peu ennuyé,de même que le discours de Max Von Sydow...et puis cette façon de filmer la Nature,je n'ai pu m'empêcher de penser à Malick,désolé!
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ben y aussi ça dans "la ligne rouge"...Ben Castellano a écrit :Bah il ne filme pas réellement la nature mais des impressions (comme ce sur quoi tout le film est batit)...
Pas vraiment : je pense que l'impression au cinéma, c'est plus une image qui doit évoquer des choses à son spectateur sans les surligner. Tu remarqueras que chez Hicks l'idée générale est qu'il y a toujours quelque chose qui nous échappe justement. Il s'attache à tout ce qui est evanescent, et ses mises en scènes mettent toujours en valeur les miroirs, les vitres, des prismes quelquonques (brouillards, vapeurs...). Dans chaque plan de "snow" il y a cette volonté d'empécher au spectateur de se faire une idée totale d'une image, il y a toujours un filtre, un obstacle.mannhunter a écrit :ben y aussi ça dans "la ligne rouge"...Ben Castellano a écrit :Bah il ne filme pas réellement la nature mais des impressions (comme ce sur quoi tout le film est batit)...
Le pire c'est qu'on risque peut-être de trouver ça pas si mal aprèsJack Griffin a écrit :
Ne cherche pas. C'est tiré du story-board du Malick.gehenne666 a écrit :De quels dessin animé, ces images sont-elles tirées... mmhm...
Je l'ai au bout des doigts pourtant...
Il fait cela bien !Jack Griffin a écrit :Ne cherche pas. C'est tiré du story-board du Malick.gehenne666 a écrit :De quels dessin animé, ces images sont-elles tirées... mmhm...
Je l'ai au bout des doigts pourtant...