Dvdclassik : cinéma et DVD

AtCloseRange a écrit :

Je lui ai mis la note que je n'ai dû mettre que 3 ou 4 fois sur le forum mais j'ai rarement eu autant honte devant un film.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » (j'étais persuadé que Desproges avait dit "avec n'importe qui", ça sonne mieux d'ailleurs...)

Tu l'as pas vu en salles aussi..

Supfiction a écrit :

AtCloseRange a écrit :

Je lui ai mis la note que je n'ai dû mettre que 3 ou 4 fois sur le forum mais j'ai rarement eu autant honte devant un film.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » (j'étais persuadé que Desproges avait dit "avec n'importe qui", ça sonne mieux d'ailleurs...)

Tu l'as pas vu en salles aussi..

Justement, j'imaginais la honte si je l'avais vu en salles.
Pas le souvenir d'avoir vu un film français aussi rance.

J'imagine que j'aurai trouvé ça débile si je l'avait découvert "comme ça", alors qu'au cinéma, avec toute la salle pliée de rires, c'est mieux passé et j'avais finalement passé un bon moment. Même si je me sentais un peu bizarre d'à peine sourire alors que les gens étaient morts de rire.

Supfiction a écrit :

Rarement été aussi dépité pendant les séances d'avant-film que devant ce truc (et pourtant, en ce moment les pubs merdiques bien gratinées, elles sont légion). Et ça dure trois plombes. Si c'est du niveau du film, bien content de m'être préservé.

Triste comme un téléfilm allemand réalisé à la gopro.

El Dadal a écrit :

Supfiction a écrit :

Rarement été aussi dépité pendant les séances d'avant-film que devant ce truc (et pourtant, en ce moment les pubs merdiques bien gratinées, elles sont légion). Et ça dure trois plombes. Si c'est du niveau du film, bien content de m'être préservé.

J'en peux plus de ce truc putain !

La découverte d'Under Siege vingt plombes après tout le monde fut source d'un plaisir coupable mais réel quand celle de sa suite fut elle, plus problématique.
Ce qui frappe d’emblée devant ce Under Siege 2, c'est son amateurisme. Comme pris de vitesse par le désir de la Warner de combler les pertes subit pas le bide d'On Deadly Ground, les scénaristes (oui, ils sont plusieurs) comme le réalisateur (parti faire un somme) semble penser "rapidité d’exécution" et par conséquent se foutent royalement du résultat pour au final torcher un actioner crétin (mais jamais fun), creux et surtout terriblement moche. L’esthétique 90's (très GoldenEye avec ces méchants ingénieurs qui frappent comme des forcenés sur leurs claviers pour mieux montrer leur atrocité) n'explique pas tout, en revanche le budget réduit de moitié par rapport au premier film peut lui être un des facteurs importants dans la justification de cette laideur (à croire que dès 95, la Warner ne croit plus des masses en son poulain). C'est parti donc pour une sur-utilisation de fonds verts (deux plans en extérieur de tout le film à vu de nez) qui culmine dans une séquence d’escalade absolument ridicule, des ralentis ou accélérés improbables et le début pour Seagal des doublures et des ombres portées cachant à la fois sa fainéantise et son double menton. Et je ne parle même pas des "rajouts" de cette suite à faire passer le premier pour un monument de fabrication : un personnage de nièce aussi mièvre qu'inutile, un personnage de black comique à baffer ou encore un méchant qui vous cause un mal de crane carabiné à force de cabotinage et de parlote (remplacer Tommy Lee Jones par lui ? Sérieusement ?).
Le plus dramatique et frustrant dans cette affaire hormis le fait que l'idée de revoir Ryback dans un train était alléchante, c'est qu'au milieu de se je-m’en-foutisme il y a Basil Poledouris qui soigne son score au point où l'on sent un décalage cruel entre une musique grandiose et des images à la ramasse annonçant la chute de l'homme au catogan dans les direct to video.

Je jette et ne garde que le premier.

Kevin95 a écrit :

La découverte d'Under Siege vingt plombes après tout le monde fut source d'un plaisir coupable mais réel quand celle de sa suite fut elle, plus problématique.
Ce qui frappe d’emblée devant ce Under Siege 2, c'est son amateurisme. Comme pris de vitesse par le désir de la Warner de combler les pertes subit pas le bide d'On Deadly Ground, les scénaristes (oui, ils sont plusieurs) comme le réalisateur (parti faire un somme) semble penser "rapidité d’exécution" et par conséquent se foutent royalement du résultat pour au final torcher un actioner crétin (mais jamais fun), creux et surtout terriblement moche. L’esthétique 90's (très GoldenEye avec ces méchants ingénieurs qui frappent comme des forcenés sur leurs claviers pour mieux montrer leur atrocité) n'explique pas tout, en revanche le budget réduit de moitié par rapport au premier film peut lui être un des facteurs importants dans la justification de cette laideur (à croire que dès 95, la Warner ne croit plus des masses en son poulain). C'est parti donc pour une sur-utilisation de fonds verts (deux plans en extérieur de tout le film à vu de nez) qui culmine dans une séquence d’escalade absolument ridicule, des ralentis ou accélérés improbables et le début pour Seagal des doublures et des ombres portées cachant à la fois sa fainéantise et son double menton. Et je ne parle même pas des "rajouts" de cette suite à faire passer le premier pour un monument de fabrication : un personnage de nièce aussi mièvre qu'inutile, un personnage de black comique à baffer ou encore un méchant qui vous cause un mal de crane carabiné à force de cabotinage et de parlote (remplacer Tommy Lee Jones par lui ? Sérieusement ?).
Le plus dramatique et frustrant dans cette affaire hormis le fait que l'idée de revoir Ryback dans un train était alléchante, c'est qu'au milieu de se je-m’en-foutisme il y a Basil Poledouris qui soigne son score au point où l'on sent un décalage cruel entre une musique grandiose et des images à la ramasse annonçant la chute de l'homme au catogan dans les direct to video.

Je jette et ne garde que le premier.

Tu as raison mais pour tous ces motifs, le 2 est aussi un plaisir coupable je trouve mais plus dans la catégorie nanar.
Et puis, il y a cette patine 90's qui me rappelle mon enfance.
Si tu veux t'amuser: http://www.nanarland.com/Chroniques/chr ... tesse.html

En temps normal je n'aurai pas craché sur ce plaisir (même mal foutus, les James Bond de cette époque sont encore pour moi de beaux plaisirs coupables) mais en enchainant le premier (très cool) et ce truc foireux, j'ai eu du mal à cacher ma déception et une once d'énervement.

J'aime assez ce deuxième complètement foireux (contrairement au premier que je place dans les meilleurs films d'action de son époque, oui carrément ) mais finalement plutôt fun. Ca doit dépendre en effet de son état d'esprit au moment du visionnage

Primer, un bon somnifère en suppo à réserver à ceux qui aime la sf arty chiante.



Même en 1h15 faut 3 canettes de vodka redbull pour pas sombrer dans le sommeil

hellrick a écrit :Primer, un bon somnifère en suppo à réserver à ceux qui aime la sf arty chiante.



Même en 1h15 faut 3 canettes de vodka redbull pour pas sombrer dans le sommeil

ça c'est parce que tu n'as fait aucun effort pour comprendre.

C'est pourtant simple:

Spoiler (cliquez pour afficher)

hellrick a écrit :Primer, un bon somnifère en suppo à réserver à ceux qui aime la sf arty chiante.

Ce n'est pas arty, c'est fauché et minimaliste.
Mais du coup c'est super stimulant.

Après avoir découvert (et beaucoup aimé) Ouvre Les Yeux, je viens de subir une bonne douche froide avec Tesis. Là, j'avoue ne pas comprendre l'engouement autour de ce film. Une séquence générique vraiment bien foutue puis plus rien. La dernière demi-heure est particulièrement grotesque.

cinéfile a écrit :

Après avoir découvert (et beaucoup aimé) Ouvre Les Yeux, je viens de subir une bonne douche froide avec Tesis. Là, j'avoue ne pas comprendre l'engouement autour de ce film. Une séquence générique vraiment bien foutue puis plus rien. La dernière demi-heure est particulièrement grotesque.

L'un des films qui m'a le plus fait flipper. En deçà cependant du sublime Ouvre les yeux effectivement.