Notez les films naphtalinés de Mars
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- Jeremy Fox
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Absolument !Jeremy Fox a écrit :Non bien sur mais je sens bien ce qu'il veut dire : l'apparente transparence de certaines réalisations hollywoodiennes cachent des beautés formelles tout aussi éblouissantes mais moins immédiatement perceptibles.
C'est comme celà que vous l'aviez compris ?
Et oui Alex ce n'est qu'un extrait. Au fait c'est tiré des "conquérants du nouveau monde"
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Avec Cleopâtre.Jeremy Fox a écrit :Le péplum parfait !ratatouille a écrit :Je viens de découvrir l'un des plus grands films de toute l'histoire du cinéma (et je pèse mes mots) : Spartacus de Kubrick.
J'ai beau y réfléchier depuis une bonne demie-heure, je ne vois pas un seul défaut que je pourrais citer comme ça....
Je suis sous le choc devant cette quasi-perfection ("quasi" parce que la perfection absolue n'existe pas).
- Jeremy Fox
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- Candy. Plus haut je dis que je vais regarder La maison dans l'ombre de Nicholas Ray, et à la place je me paye ce film foutraque et assez pénible. A part les caméos d'Aznavour en bossu lubrique, de Richard Burton en poète lubrique, de James Coburn en neuro-chirurgien lubrique, de Walter Matthau en parachustiste lubrique et de Ringo Starr en jardinier pas lubrique (il n'a jamais de chance ce pov' Ringo) le film distille un ennui constant. C'est une référence du cinéma 60's (enfin du cinéma underground tendance hippie) et comme Easy Rider, Zabriskie Point (je sais, ce n'est pas du même niveau mais bon...) et co. à chaque fois c'est le même ennui. Je préfère retourner écouter mes albums de rock psychédéliques, et j'arrête le cinéma de cette mouvance (plus marketing à chaque fois que réellement inspiré par elle).
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Bon je n'irais quand même pas jusque là.Jeremy Fox a écrit :Allez je me répète : Un chef d'oeuvre

Des 3 Minnelli que j'ai vu jusqu'ici (avec Lust for Life et La Femme Modèle), il est peut-être le plus mineur.
Mais ce qui est évident, c'est que c'est un film hyper plaisant à suivre !
Il s'en dégage une telle fluidité, que ce soit dans la narration et dans la mise en scène, qui fait que l'on en ressort heureux.

De plus, il a su parfaitement mixé le côté dramatique d'une telle histoire (comment remonter la pente après la perte d'un être cher), avec un sujet davantage trivial (retrouver l'âme soeur).
Ca aurait pu être extrêmement casse-gueule, mais Minnelli s'en sort dignement.
Et le petit Ron Howard est bien étonnant (idem pour Stella Stevens qui, en plus d'être étonnante, est diablement sexy).
Quant à Glenn Ford....rien à dire, toujours aussi nickel.

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Effectivement, le score de George Stoll sonne très "Manciniesque" par moments.Jeremy Fox a écrit :Ratatouille, certains thèmes de la BOF ne t'ont pas fait penser à du Henry Mancini style glamour Pink Panther ou Diamants sur canapé ?
Le thème de la "bourgeoise" surtout ?
J'y ai surtout pensé en entendant le thème (sifflé) lié au personnage de Stella Stevens.

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Je tenais à ce que tu me le confirmes pour ne pas écrire de bourdes. Merciratatouille a écrit :Effectivement, le score de George Stoll sonne très "Manciniesque" par moments.Jeremy Fox a écrit :Ratatouille, certains thèmes de la BOF ne t'ont pas fait penser à du Henry Mancini style glamour Pink Panther ou Diamants sur canapé ?
Le thème de la "bourgeoise" surtout ?
J'y ai surtout pensé en entendant le thème (sifflé) lié au personnage de Stella Stevens.
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L'homme qui tua Liberty Valance
Je viens de le terminer à l'instant, donc, c'est de l'avis à chaud.
Le pitcht de départ, à savoir cet homme de loi qui réfute à utiliser la force pour combattre cet ennemi arrogant est intéressant, surtout avec le parallèle politique et économique des petits propriétaires terriens contre les riches, combat aux apparences impossibles, mais qui aboutira par la victoire du peuple.
Sur un plan purement formel le film est très beau. Très "classe". Et c'est bien ce qui me gêne. J'aime les westerns qui puent, qui sentent mauvais, les westerns crasseux... or là, entre un John Wayne tiré aux 4 épingles et James Stewart qui tente malgré les événements de rester quelque peu présentable, c'est foutu. Un premier point négatif. Le 2ème, c'est John Wayne. L'un des acteurs que je supporte le moins. Non pas que je ne lui trouve pas de talent, mais j'ai l'impression qu'il dégage une constante arrogance assez désagréable et du coup, ça m'a passablement plombé le film. Stewart, lui, reste très agréable à voir.
Bon, voilà. Je sens que ce film n'est pas prêt de me marquer, contrairement à du Leone, qui lui a véritablement réussi à me faire vibrer de tout un tas d'émotions différentes. Alors que dans Liberty Valance, la plupart du temps, je ne ressentais que de l'indifférence. Pas tant de l'ennui, mais de l'indifférence. Peu m'importait ce qui allait arriver aux personnages (à la limite, il est vrai que ce n'est pas le plus important, puisque le titre du film et les 5 premières minutes du film lui-même nous permettent de savoir ce que l'avenir aura réserver aux personnages).
Je lui met pas de note pour l'instant. Je prendrais le temps de le revoir d'ici quelque temps afin de vérifier si mon sentiment actuel se poursuit.
Je viens de le terminer à l'instant, donc, c'est de l'avis à chaud.
Le pitcht de départ, à savoir cet homme de loi qui réfute à utiliser la force pour combattre cet ennemi arrogant est intéressant, surtout avec le parallèle politique et économique des petits propriétaires terriens contre les riches, combat aux apparences impossibles, mais qui aboutira par la victoire du peuple.
Sur un plan purement formel le film est très beau. Très "classe". Et c'est bien ce qui me gêne. J'aime les westerns qui puent, qui sentent mauvais, les westerns crasseux... or là, entre un John Wayne tiré aux 4 épingles et James Stewart qui tente malgré les événements de rester quelque peu présentable, c'est foutu. Un premier point négatif. Le 2ème, c'est John Wayne. L'un des acteurs que je supporte le moins. Non pas que je ne lui trouve pas de talent, mais j'ai l'impression qu'il dégage une constante arrogance assez désagréable et du coup, ça m'a passablement plombé le film. Stewart, lui, reste très agréable à voir.
Bon, voilà. Je sens que ce film n'est pas prêt de me marquer, contrairement à du Leone, qui lui a véritablement réussi à me faire vibrer de tout un tas d'émotions différentes. Alors que dans Liberty Valance, la plupart du temps, je ne ressentais que de l'indifférence. Pas tant de l'ennui, mais de l'indifférence. Peu m'importait ce qui allait arriver aux personnages (à la limite, il est vrai que ce n'est pas le plus important, puisque le titre du film et les 5 premières minutes du film lui-même nous permettent de savoir ce que l'avenir aura réserver aux personnages).
Je lui met pas de note pour l'instant. Je prendrais le temps de le revoir d'ici quelque temps afin de vérifier si mon sentiment actuel se poursuit.
"I said no food. I didn't say there was nothing to eat."