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Re: Erotik topic

Publié : 25 juin 13, 10:57
par Alligator
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http://alligatographe.blogspot.fr/2013/ ... ennec.html

Petit film érotique italien dont l'argument fantastique fait plutôt sourire. Je ne sais pas à quel point Andrea Bianchi savait la tournure rigolote que prenait son film d'épouvante sexy, mais le résultat est là. Excitation et peur sont particulièrement rares et le film prend des allures de bon petit nanar assez rapidement.

De quoi est-il question au delà du simple prétexte à déloquer de la donzelle? Oh, il est tout fin le fil de l'intrigue : il s'agit d'une ado encore très immature qui est possédée par un mauvais esprit revanchard et lubrique. Elle n'a pas la tête qui tourne à 360°, mais la foufoune qui a de la vapeur (et ce n'est pas une métaphore, mmrtrtpppp, juré, craché!). Bien évidemment, il lui vient l'envie de se palucher avec ses peluches par exemple et d'agonir de noms d'oiseaux tous ceux qui la croisent.

La famille qui prend les frasques libidineuses et les invectives de la gamine en pleine poire est une vieille dynastie aristo italienne dont le lustre et est depuis longtemps poussiéreux. Aux problèmes de pognon de plus en plus rare, les histoires de cul s'ajoutent et gangrènent les relations de tout ce petit monde étriqué. Et l'esprit possesseur s'évertue à semer le trouble dans cet enchevêtrement de mensonges, de frustrations et d'hypocrisies en tout genre.

L'argument est tentant. Sur le papier, on pouvait s'attendre à quelque palpitation. Malheureusement, la mise en scène de Andrea Bianchi est des plus molles. Les cadrages varient peu. Les plans invariables, fixes, sans aucune imagination anesthésient l’œil.

Bianchi peine à à cacher son inaptitude à créer quelque chose de vivant. Aucune prise de risque. Il mise tout sur l'érotisme et le flingue bien souvent pour les mêmes raisons : gros plans flasques, longueurs entre les coupes, du stock-shot porno sans aucun intérêt, au contraire ça pollue un récit mal maitrisé.

Si au moins les comédiens apportaient un petit plus, mais le jeu est particulièrement médiocre. Les froncements de sourcil de Katell Laennec, les pâmoisons de Mariangela Giordano, l'air affligé de Enzo Fisichella sont déplorables. Mieux vaut en sourire.

Patrizia Webley est tout aussi mauvaise que les autres, mais son corps très généreux a au moins l'avantage de rappeler que les canons esthétiques de l'époque en Italie étaient on ne peut plus gourmands. Ses hanches vastes ont la féminité d'un temps tristement perdu. Sa poitrine plantureuse vient parfaire un corps de bella donna somme toute superbe.

En ce qui concerne l'érotisme, le scénario de Piero Regnoli étant la plupart du temps convenu et la mise en image routinière, cela ne suscite guère d'émotion. Il y a bien une scène étonnante, pour le coup véritablement osée et filmée avec une certaine tension, c'est celle où la jeune fille descend dans la chambre de son oncle paralysé des bras et des jambes pour lui remonter Popaul. Du sexe avec un paralytique, voilà une scène qui sort de l'ordinaire!

M'enfin, ça fait léger au final, de trop nombreuses longueurs achèvent d'alourdir un récit trop pépère, pas assez pervers.

Re: Erotik topic

Publié : 25 juin 13, 11:07
par hellrick
un tit film sans surprise mais que j'avais encore trouvé divertissant pour ma part
http://bis.cinemaland.net/html/movies/malabimba.htm :wink:

faut dire que j'aime bien ce genre de plagiat de l'exorciste mêlé de sexploitation. J'ai encore sur mes tablettes Magdaléna la sexorcisée et Satan Baby Doll à visionner d'ailleurs

Re: Erotik topic

Publié : 25 juin 13, 11:10
par Alligator
J'étais peut-être de mauvaise humeur... mais je crois quand même les acteurs étaient vraiment mauvais.

Re: Erotik topic

Publié : 25 juin 13, 11:27
par johell
Beaucoup aimé ce MALABIMBA! :D

Re: Erotik topic

Publié : 25 juin 13, 12:39
par locktal
J'avais trouvé Malabimba pas mal non plus, dans le genre... Bon ça fait un bout de temps que je n'ai pas revu ce film.

Re: Erotik topic

Publié : 25 juin 13, 15:43
par Federico
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:fiou:

Re: Erotik topic

Publié : 25 juin 13, 16:03
par gnome
Federico a écrit :Erotik topic : 38 pages - 118510 visites
Vos derniers achats en livres : 305 pages - 203110 visites
:fiou:
:lol:

Re: Erotik topic

Publié : 23 juil. 13, 11:19
par hellrick
TRANSGRESSING
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Réalisé en 2000, TRANSGRESSING se révèle un petit film érotique teinté d’un humour parfois sympathique mais qui ne restera guère dans les mémoires, Tinto Brass ayant livré, par le passé, des œuvres nettement plus mémorables.
Bercé par une musique parfois kitsch mais souvent addictive de Pino Donaggio, TRANSGRESSING (dont le titre original comporte un jeu de mot intraduisible sur « transgresser » et « tromper ») déroule une intrigue assez simple saupoudré d’un message libertin sans grande originalité.
La Vénitienne Carla, « aussi humide que sa ville natale », cherche un logement à Londres dans l’attente d’y être rejoindre par son copain Matéo. Dans une agence immobilière, la demoiselle rencontre Moira, lesbienne hyper entreprenante qui se propose de lui louer un appartement luxueux en échange d’avantages en nature. Mattéo, d’abord jaloux des attentions offertes par sa copine à une autre femme, finit par y prendre goût et considère, finalement, que la jalousie et la tromperie sont indispensables à sa relation.
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TRANSGRESSING donne la vedette à la débutante ukrainienne Yuliya Mayarchuk dont le physique impressionnant se voit magnifié par la caméra de Tinto Brass, lequel ne se prive jamais de cadrer son cul, son sexe ou sa poitrine. Toutefois, les qualités d’actrices de la belle sont loin de valoir sa somptueuse anatomie et son personnage très stéréotypé de nymphomane un peu stupide ne s’éloigne jamais des clichés convenus de l’érotisme BCBG. A ses côtés, Francesca Nunzi, déjà présente dans le MONELLA de Brass deux ans plus tôt, se montre tout aussi libérée et sensuelle mais guère plus crédible en lesbienne insatiable. Jarno Berardi, qui disparut ensuite des écrans, manque lui aussi de conviction et il parait difficile d’admettre sa « reconversion », le bonhomme passant, sans trop y croire, de mâle latin jaloux à adepte de l’amour libre.

Heureusement, les scènes érotiques sont nombreuses et agréables à regarder, en particulier le rêve fantasmatique du jeune héros entouré d’étudiantes plus belles les unes que les autres. Les séquences saphiques sont, elles aussi, tournées avec efficacité et mélangent adroitement douceur et sensualité. Souvent proche du porno sans jamais y verser réellement, TRANSGRESSING comporte quelques passages pseudo hard (pour la plupart expurgés de la version ici visionnée) réalisés avec des prothèses en plastique venant se substituer aux sexes masculins. Etrange.

Loin des grandes réussites de Brass, TRANSGRESSING reste un titre plaisant mais quelconque dont le principal intérêt réside dans la stupéfiante beauté de son actrice principal.

Re: Erotik topic

Publié : 29 août 13, 11:12
par hellrick
TORN (2012)
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La nouvelle tendance du X: le porno romantique "pour couples". TORN a raflé pas mal de prix aux derniers AVN et ce n'est que mérité: il s'agit d'un vrai film avec une intrigue classique mais intéressante et des personnages développés bien servi par des acteurs frais et convaincants. A vrai dire le point le plus faible reste les scènes hard, peu nombreuses (4 sur un film de près de 2 heures) mais un peu trop banales et longuettes pour emporter l'adhésion, dommage que les cinéastes aient joués la sécurité plutôt que réduire les scènes à l'essentiel(comme l'a fait WASTELAND). Cependant elles sont plus érotiques que gonzo (plan large ou sur les visages plutôt qu'inserts gynéco) et toujours justifiées par le scénario, c'est déjà ça. Ce n'est pas le film du siècle (la mise en scène reste basique, la musique quelconque) mais ça reste largement au-dessus de la moyenne du genre et ça parvient même à gagner ses galons de "vrai" film ce qui, dans le X actuel, relève de l'exploit.
7/10

Re: Erotik topic

Publié : 17 sept. 13, 15:19
par Helena
3D Sex and Zen: Extreme Ecstasy de Christopher Sun
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J'aime beaucoup les premières oeuvres de la franchise, elles sont certes érotiques, mais et surtout amusantes, quiconque a vu la scène de la flute comprend de quoi je parle je pense. J'attendais de ce film d'avoir la même recette avec une 3D intéressante au vu du genre que l'on nous propose dans cette franchise, au cinéma ce fut une véritable expérience et le revoir en blu-ray fut tout aussi agréable. Depuis Avatar et Resident Evil Afterlife, c'est je dois la meilleure utilisation qui en fut faite et quiconque dit le contraire c'est qu'il est totalement insensibles aux charmes des actrices Vonnie Lui, Irene Chen et Saori Hara.
L'oeuvre est très intéressante car ma foi prenant totalement à corps sa technologie pour nous proposer une profondeur de champ impressionnantes et surtout des acteurs et actrices de chair et en os ou presque, on a pas d'effets idiots comme des objets en plein visage (bon vous me direz quels intérêts dans le récit) et tout simplement une 3D agressive. Ici l'oeuvre use de cette technologie que ce soit durant les scènes présentant les personnages et décors, que durant les scènes de sexe entre les personnages et/ou figurants. L'oeuvre est pour moi intéressante pour cela justement, le réalisateur donne une réelle dimension à son récit que l'on pourrait presque croire que ce que l'on voit est réel. L'oeuvre se base sur un récit “The Carnal Prayer Mat" et même si elle s'en écarte (comme Tsui Hark avec son oeuvre sur le détective,) on peut dire qu'il en conserve les thématiques et surtout l'aspect érotique presque suffocant de l'époque. Ici la quête du personnage principal fait penser à celle du personnage dans le premier film de la franchise bien qu'elle soit un peu plus moderne que celle d'origine. D'ailleurs en parlant de modernisme, l'oeuvre en est imprégnée ne serait que dans les dialogues qui sans éviter les jeux de mots (d'ailleurs j'ai testée la version anglaise et on perd beaucoup dans les jeux de mots justement, je recommande donc la version en mandarin qui est bien plus subtil) nous prive quand même de la finesse de certains propos de l'original.
Bon après je ne demandais pas non plus une oeuvre d'époque certes, mais qui quand même gardais l'aspect quasi philosophique de l'ère d'origine. Bon après le récit reste le même, un homme naïf découvre les plaisirs charnels durant une ère ou les seigneurs se tapaient dessus pour des raisons idiotes comme souvent à l'époque.

l'oeuvre garde quand même les nombreuses critiques et visions du récit concernant la religion ou la politique et même si je conseille de lire l'oeuvre d'origine ou bien des ouvrages sur les dynasties de l'époque, on comprend quand même ou l'auteur voulait en venir et surtout ce qu'il proposait en quelque sorte, le sexe étant comme étant encore aujourd'hui, facteur de libération. Le sexe dans le film est bien sur très présent ce qui est normal pour une oeuvre érotique vous en conviendrez et ma foi je dois dire que les actrices sont charmantes, tous comme les acteurs et la 3D rend leurs échanges plus réels et attrayants que ne le serait un quelconque film érotique d'aujourd'hui, notamment dans les productions occidentales, venant de l'Europe centrale. Les scènes de sexe de ce film sont tout aussi originales que celle des premières oeuvres, alors oui il n'y a pas de flûte dans l'histoire, mais elle reste quand même originale pour le continent et certaines sont assez marrantes on peut le dire, la version longue proposant des plans plus nombreux que dans la version cinéma également disponible sur le Blu-Ray.
Le film en tout cas est rythmé, l'histoire sans être intéressante quand on connaît l'oeuvre d'origine est quand même bien écrit et nous divertis de bout en bout. La 3D est intéressante vu qu'elle capte réellement l'intérêt du film et surtout n'use pas d'effets stupides comme dans de nombreuses productions usant de ce procédé depuis qu'il est à la mode (comme pour Star Wars par exemple) et on peut dire que nous avons une oeuvre divertissante, marrante, sensuelle, érotique et bien rythmée, je le recommande aux fans de la franchise et à ceux qui veulent voir un film avec des sublimes actrices, pour moi en tout cas, le film mérite un 9/10 pas moins.

La qualité du Blu-ray est très bonne, la 3D conserve sa fraicheur j'ai envie de dire, l'image comme le son est de qualité ce qui fait plaisir. Les bonus sont eux ma foi fort intéressant, les différents making-of reviennent sur les différents aspects du travail et font plaisir à voir vu que la joie est communicative, la bande annonce de category 3 est présente également et elle est bien différente de la version classique on ne peut pas dire le contraire, il y a d'ailleurs quelques plans qu'on ne retrouve pas dans la version cinéma, ni dans la version director's cut. Les bonus sont réellements intéressants en tout cas. Je recommande l'achat! et Vonnie Lui quoi.... mmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm!!!

Re: Erotik topic

Publié : 5 oct. 13, 03:16
par Helena
800 Fantasy Lane de Svetlana
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La jaquette de chez Wild Side est hideuse bien que cohérente avec la trame de couleur de l'oeuvre, mais bon ça n'enlève rien aux qualités du film. C'est le premier film de la réalisatrice et on voit déjà en partie ou il va en venir avec ses autres productions à l'avenir comme Ultra Flesh, mariant comique, sexe et présentation de la société dans laquelle il vit et écrit ses films. Oui l'écriture dans le porno ça existe, surtout dans ses années la contrairement à maintenant ou c'est torché entre deux donuts et un litre de whisky. Le film nous propose l'histoire d'un duo de blaireau qui veulent jouer les riches propriétaires afin de profiter des bonnes grâces des femmes vendant de l'immobilier... pourquoi de l'immobilier me direz vous, tout simplement parce qu'une mini crise ne touchant que les États Unis touchait l'immobilier, du moins un certains style de demeure. Bref des femmes vendent et les messieurs veulent jouer de cela pour faire du sport dans le plus simple appareil... il n'y a vraiment que les hommes pour se lancer dans ce genre de chose. Comme souvent la restauration de Wild Side est excellente, l'image est sublime et on regrette presque de ne pas l'avoir en Blu-Ray et le son dont les musiques et surtout les voix réajusté donne vraiment le ton de l'époque car bon quand on voit les VHS de Nipos (une boite vendant le film aux États Unis) on se demande s'il n'avait pas fumé de la colle à papier à l'époque. Enfin bref la qualité est au rendez vous dans la mise en scène, le scénario et surtout dans le dvd de Wild Side qui nous propose un excellent film que je vous recommande... oui je sais je n'ai pas encore fait la critique mais je vous le recommande quand même ^^!

Des le générique on est happé dans l'univers de sa réalisatrice avec un générique très kitch mais original dans le style qui nous présente le casting du film, on est presque dans l'auto-dérision du genre ou Svetlana nous dit, vous voulez du nue, du porno et bien on ne va pas attendre une demi heure pour vous présentez ce que vous cherchez (il faut imaginé cela avec une voix assez grave ^^) et le film part dans des délires aussi spéciaux tout au long de l'oeuvre, alors par moment cela peut sembler assez brutal pour beaucoup comme la partie de sadomasochisme, et j'ai même vue certains s'emporter en voyant des scènes ou les femmes sont grimés en animaux tout à la fin prouvant pour certaines critiques que la pornographie c'est pour les idiots sexistes ne respectant pas la femme... et bien ils n'ont strictement rien compris au scénario quand je lis cela. Cette scène par exemple avec les animaux du cirque est juste un moyen à l'époque pour montrer toute l'animosité du sexe que nous avons eu l'occasion de voir dans l'oeuvre, montrant que ce sont les femmes qui dominent même si à de nombreux moments on pense l'inverse et que finalement les plus autres de l'histoire ce ne sont pas elles mais les hommes dans l'histoire, chose avec laquelle je suis d'accord! D'ailleurs les scènes de sexe sont assez variés: sadomasochisme, solo, scène de lesbienne (bon il n'y a pas celle entre Serena Desiree Cousteau, celle ci se faisait fister par Desiree Cousteau) et j'en passe. La superbe photographie rendant le tout vraiment magnifique à l'écran et surtout plus travaillé que de nombreux films de l'époque ou chez certains réalisateurs... d'ailleurs pour un premier film Svetlana est épatante!

Le casting n'est pas en reste vu qu'on retrouve Jamie Gillis (qui n'est plus des nôtres depuis 3 ans) qui joue un personnage marrant, presque attachant si ce n'était un pervers voyant les femmes comme des animaux, il y a la sublime Serena qui est toujours aussi belle dans chacune des scènes ou elle apparaît, Desiree Cousteau dont je ne suis pas trop fan bien qu'elle soit elle aussi très belle et surtout d'une justesse dans les dialogues vraiment bien... elle a de nombreuses répliques bien marrantes, il y a aussi Lisa De Leeuw qui ma fois est bien blanche durant la partie de tennis et très jolie... mais blanche, le soleil c'est bien pourtant, le bronzage aussi ^^. On retrouve aussi Aubrey Nichols, Nancy Suiter qui d'ailleurs me fait espérer que dans sa collection, Wild Side, nous proposera Taxi Girl. Le casting est impeccable que ce soit chez les hommes et les femmes. Les personnages sont tous travaillé et on ne voit aucune autres actrices ou acteurs pour les incarner contrairement aux films actuellement ou les personnages sont tellement passe partout que voila quoi. Svetlana est une réalisateur de talent qui nous propose une oeuvre particulière, loin de la monotonie dont fait par le genre et ou le sexe devient autre chose que du gonzo qu'on voit sur le net. Ici chaque scène est particulière (pour l'époque) et ne se résume pas simplement à une scène de sexe. Quand je dis qu'on à cette impression de trip dans le film ce n'est pas une bêtise, l'univers comico-sexuelle de l'oeuvre est vraiment spéciale au point qu'on en vient à se demander si la prise de LSD n'était pas de mise sur le tournage. "The Ways of Fantasy" est un documentaire encore une fois très intéressant ou plusieurs acteurs, actrices et journaliste parlent du porno de l'époque ou de leur vie (l'histoire d'amour entre Jamie Gillis et Serena par exemple) et on va dire que c'est encore une fois très intéressant, la partie sur Jamies Gillis est bien tristoune vu qu'elle n'est plus de ce monde. Enfin bref c'est du 10/10 et c'est à voir!

Re: Erotik topic

Publié : 16 déc. 13, 23:55
par Helena
Coed Fever de Gary Graver
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Ce film est bien sauf pour un point, il y a Ron Jeremy et en plus d'être toujours laid, mauvais et inutile, il est dans ce film et ça plombe le film. Le reste est très bien vraiment. Le film commence de façon très expressive si on peut dire avec deux des héroïnes du film qui ont des rapports sexuels, l'une utilise son corps pour avoir une augmentation de note ce qui ma fois est très bête pour moi et peu louable mais bon, la seconde fait mumuse avec un de ses copains. Il y a de nombreuses scènes de sexe dans le film et même si par moment certaines plombent le film avec l'exécrable Ron Jeremy, ça reste bien et ma fois le cadrage des dites scènes change un peu des trucs plats, je ne dis pas que c'est psychédélique comme dans un court métrage de Gaspard Noé mais bon ce n'est pas plan plan vraiment et même ingénieux pour ce style de cinéma. Le réalisateur est très bon pour cadrer les visages, ce n'est pas ironique, je veux juste dire qu'il cadre très bien les corps de façon ingénieuse et qui montre tout le plaisir que peuvent ressentir les personnes dans ces moments de corps à corps. ^^ La photographie est très belle également et rend le tout vraiment très beau, le travail de restauration de Wild Side est vraiment saisissant et montre tout le sérieux de la boite mais c'était déjà le cas sur d'autres dvds de la collection, enfin bref pour ce qui est de la forme c'est vraiment du tout bon mais vu qui est derrière le film (non pas de cette façon pervers ^^) ce n'est pas du tout étonnant!

En ce qui concerne l'histoire, on va dire que c'est assez bien rythmé pour ne pas qu'on s'ennuie, les personnages ont tous background très bien développé qui fait qu'on croit vraiment en eux du début à la fin, même pour Ron Jeremy, son personnage est très bien écrit même si j'aurai bien aimé avoir quelqu'un d'autre dans le rôle comme Jon Martin. Les femmes, bien que terriblement active sexuellement parlant dans le film ne sont pas toutes des idiotes qui ne font que coucher même si elles sont très portés sur la chose, sujet principal de l'histoire. Les filles du club profitent bien de leur jeunesse ce qui ne plait pas forcément aux parents (une thématique qui revient souvent dans le porno de ses années la) et ceux ci veulent des filles pures, sages (et moi j'aimerai bien faire une partie de tennis avec Edwige Fenech mais bon) ce qui déplaît au copulateur du club de garçon et donc ils vont tout faire pour changer la donne avec l'aide d'une experte. Ma fois le postulat est assez simple pour l'époque vu qu'on a de nombreux films du genre sauf que la les chemins empruntés (non ce n'est pas connoté sexuellement parlant ^^) sont assez sympa et et le final est explosif dans tous les sens du terme. On retrouve de nombreux archétypes de ce style de porno de l'époque mais on s'en moque vu que c'est très bien fait et qu'on ne s'ennuie jamais même quand on doit voir Jeremy ou Leslie. En ce qui concerne le casting féminin: Lisa De Leeuw, Vanessa del Rio et Annette Haven sont présente et ma fois pour la première et la dernière ça fait vraiment plaisir. Le film prend le genre avec parodie et fait dans l'outrancier par moment que ce soit dans les dialogues ou le montage de certaines scènes et tout cela fait avec un talent certain.

C'est un très bon film de cette époque et le réalisateur confirme encore une fois qu'il est talentueux. Les bonus sont vraiment intéressants comme souvent dans la collection, il parle du monde du X de l'époque et les intervenant(e)s sont des acteurs et actrices du film, enfin bref c'est bien! Je lui donne la note de 7/10!

Re: Erotik topic

Publié : 6 mars 14, 16:09
par hellrick
Ce samedi 8 mars Radley Metzger sera en master class en Belgique à l'occasion de la rétrospective qui lui est consacrée et la diffusion d'une bonne partie de ses films érotiques et pornos.

J'y serais :wink:

Re: Erotik topic

Publié : 1 avr. 14, 16:30
par hellrick
TAKE OFF
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Réalisé à la fin de l’âge d’or du X (en 1979), TAKE OFF s’avère une excellente surprise réalisée par le méconnu Armand Weston, lequel n’a réalisé qu’une poignée de films durant sa courte carrière (il est décédé en 1988 à 56 ans). On lui doit cependant une œuvre fortement dérangeante, DEFIANCE OF GOOD (alias « Extase de la perversion »), un porno malsain aux limites de l’horreur. Après le tout aussi glauque THE TAKING OF CHRISTINA (un rape and revenge brutal classé X), Weston proposa ce TAKE OFF suivi de RETOUR VERS LE CAUCHEMAR, tentative de s’extirper du carcan hardcore pour plonger dans l’horreur pure. Il termine sa carrière par l’anonyme BLUE VOODOO dont le titre de gloire (très relatif) fut d’avoir été le premier porno tourné directement en vidéo. Une page se tournait…et surement pas pour le meilleur !

TAKE OFF, au contraire, brille par sa belle photographie et son image cinéma, Weston disposant de moyens techniques dignes d’une production « mainstream ». L’excellent scénario, officiellement crédité à Oscar Wilde pour son « inspiration » constitue une habile déclinaison du mythe de Dorian Gray dans laquelle le fameux portrait disparait au profit d’un court métrage pornographique muet, un de ses fameux « loops » des années ’20, époque à laquelle débute le récit.
Darrin Blue (Wade Nichols) reçoit un cadeau surprenant de sa maitresse, Henrietta Wilde : un petit film explicite destiné à immortaliser sa jeunesse et sa beauté, un court-métrage que le couple pourra revoir des années plus tard, une fois devenu vieux et décati. Cependant, Blue se désole de l’inéluctabilité de son vieillissement et se rebelle, souhaitant que le film vieillisse à sa place afin qu’il conserve une éternelle jeunesse. Etrangement, le vœu se réalise et Blue garde son âge, environ 25 ans, passant à travers les époques et observant le déroulement du temps, condamné par conséquent à rester sans attaches et sans partenaire fixe. On le retrouve durant la Prohibition, ami de John Dillinger, puis tenancier de bar à Casablanca où il aide une résistante à échapper à la Gestapo. Il vit ensuite l’époque bénie des fifties où, sur sa moto, il devient un véritable « rebel without a cause ». La révolution sexuelle et l’utopie hippie lui permettent de tester les drogues douces et l’amour libre. Mais, à la fin des années ’70, fatigué et revenu de toutn Blue fait le bilan – très négatif - de son existence et renonce à l’immortalité pour finir ses jours avec Henrietta, son amour de jeunesse.

Porno de classe supérieure, TAKE OFF donne la vedette à Wade Nichols, de son vrai nom Dennis Posa (1946 – 1985), acteur ayant joué dans une trentaine de X mais souvent dans des rôles de second plan ou de simples apparitions. Il participa également, durant quatre ans et sous le nom de Dennis Parker, à l’interminable soap policier « The Edge of Night » qui compte pas moins de 7420 épisodes sur trois décennies. Sous ce pseudonyme, il enregistra également un album de disco en 1979 dont fut tiré le hit single « Fly like an eagle ». TAKE OFF lui donne l’occasion de démontrer ses talents de composition et de singer avec désinvolture mais humour Cagney, Bogart ou Brando.

A ses côtés, nous retrouvons Georgina Spelvin, une des premières porn-star, révélée (à 36 ans) par le classique L’ENFER POUR MISS JONES et, surtout, la magnifique Annette Haven dans une excellente parodie de CASABLANCA. Car le métrage, truffé de références cinéphiliques, décalque avec bonheur et imagination une poignée de classiques du cinéma, en particulier LA FUREUR DE VIVRE et CASABLANCA mais également les films de gangsters des années ’30, le cinéma muet et la vague psychédélique hippie. Les scènes hard, assez classiques, ponctuent ces saynètes bien emballées. Elles ne sont ni trop nombreuses ni trop longues et occupent moins d’un tiers du temps de projection (le film étant long pour le genre : 103 minutes) mais l’ensemble n’est jamais ennuyeux, la partie non X étant très bien ficelée. TAKE OFF constitue même un des rares pornos qui se tiendrait facilement sans ses scènes osées et dont l’intrigue pourrait facilement se voir décliner dans un film « grand public ».

En outre, pour la bande originale, Armand Weston convie le groupe rock Elephant’s Memory (backing band de John Lennon et Yoko Ono au début des années ’70) à composer une série de compositions qui épousent chacune des époques traversées par le héros. Ils avaient déjà œuvré précédemment dans le hard classieux en composant les musiques de l’excellent THE OPENING OF MISTY BEETHOVEN.

Avec son scénario intelligent, ses références bien trouvées, son humour constant (certains gags rappellent le trio ZAZ), ses dialogues décalés reprenant certaines répliques bien connues (« he’s looking at you kid », « It’s the beginning of a beautiful friendship ») réutilisées de manière détournées, sa musique de qualité et sa conclusion pleine d’émotion, TAKE OFF crispa les « spectateurs en imperméable » et fut un échec injustifié à sa sortie. Il est donc impératif de redécouvrir ce véritable classique du porno chic et fantastique, sans hésiter un des meilleurs films du genre !

Re: Erotik topic

Publié : 5 avr. 14, 15:04
par Nicolas Mag
quelqu'un connait il "Helga, de la vie intime d'une jeune femme" ?
car je remarque que ce film fut en 1968 le 5ème film le plus vus au cinéma avec plus de 4 millions d'entrées :shock: et un des seuls qui ne connait ni dvd ni même fiche wikipedia