Dvdclassik : cinéma et DVD

Un parfait inconnu : 8,5/10

JANE AUSTEN A GÂCHÉ MA VIE : 6,5/10
Le personnage principal féminin est une gaffeuse attachante, ses prétendants sont loin d’être niais.
Pas de fausse-notes et de jolis moments comiques, une comédie romantique française certes loin d’être exceptionnelle mais à la fois pleine de fraîcheur et plaisante.

L'ATTACHEMENT : 7/10
J’avoue être allé voir ce film un peu à reculons, ceci à cause de son introduction éminemment dramatique intégrant un évènement qui fut l’une de mes angoisses personnelles.
C’est heureusement traité avec une grande sobriété visuelle et beaucoup de compassion pour ces personnages, tout en restant très émouvant.
Puis la vie continue et la réalisatrice Carine Tardieu nous offre des moments en suivant, pendant une période de deux ans, cette famille accompagnée d’une lumineuse Valeria Bruni Tedeschi.
J’ai adoré les dialogues et l’interprétation, l’évolution des personnages m’a également paru très intéressante avec une réserve sur les scènes finales qui m’ont paru un brin précipitées.

A REAL PAIN : 5,5/10
Ce road movie suivant deux cousins en Pologne sur les traces de leurs origines juives a eu du mal à me passionner.
J’ai en effet eu l’impression que l’interprétation de Jesse Eisenberg et Kieran Culkin collait trop aux types de personnages qu’ils ont pu précédemment incarner.
L’émotion affleure à certains moments, mais l’ensemble m’a paru très mineur.

CREATION OF THE GODS 2: DEMON FORCE : 7,5/10
Après avoir découvert avec mon fils le premier volet il y a tout pile un an, on était bien incapables de se rappeler de l’histoire !... La solution fut de revoir celui-ci le mois précédent sous forme de gros récap’, et nous avons bien fait vu que le second volet démarre quasiment sans le moindre rappel des évènements précédents.
Si le premier volet contenait déjà de gros morceaux de bravoure en termes d’action, ce « Demon Force » pousse les curseurs à fond dans ce domaine, notamment en terme d’inventivité, au point de me laisser souvent avec un sourire ébahi.
Cela se déroule encore dans un environnement très numérique, mais cela ne m’a pas trop gêné à l’exception du design d’un gros personnage bleu extrêmement laid.
Quant au scénario, il suit parfaitement l’intrigue mise en place, tout en mettant en place les éléments du 3ème et dernier volet de cette trilogie.

Presence : 6/10

C'est pas désagréable mais j'attends mieux de Soderbergh.

Companion : 5/10

Vite vu et probablement vite oublié.

Bastion 36 [Netflix] (5/10) : Un Marchal sans surprise avec un Victor Belmondo pas trop convaincant en flic musclé.

Mon gâteau préféré : 8/10

Bastion 36 : 4/10

BECOMING LED ZEPPELIN : 7/10
Après sa présentation au festival de Toronto en septembre 2021, ce doc sur les 18 premiers mois de Led Zeppelin a fini par sortir en salle le mois dernier aux US et a eu droit à des séances en France via un visa exceptionnel. A ce sujet cela m’intéresserait de connaître les raisons d’un tel délai…
Comme son titre l’indique, ce doc se concentre sur la jeunesse des membres du groupe, leur parcours professionnel antérieur à 1968 (on y apprend notamment que Jimmy Page et John Paul Jones étaient des musiciens de session accomplis, et ont participé à l’enregistrement de « Goldfinger »), puis l’enregistrement de leurs deux premiers albums et les tournées qui ont suivi, s’achevant à leur concert au Royal Albert Hall le 9 janvier 1970.
Sur la forme, c’est classique avec les 3 membres survivants du groupe qui sont interviewés séparément, une interview inédite de John Bonham est utilisée pour compléter. Les archives filmées ou uniquement sonores sont de qualité, souvent les morceaux joués en live sont présentés in extenso, ce qui m’est apparu être une très bonne chose. Les images du premier set live du groupe en Angleterre sont très drôles, le public familial n’étant pas du tout habitué devant un tel déferlement sonore.
Sur le fond le résultat m’a laissé un peu perplexe : il n’y a aucun point de vue extérieur venant compléter ou contrebalancer les propos, ce qui enlève toute aspérité à la narration. Le documentaire s’avère in fine être intéressant sans être non plus passionnant.

BECOMING HITCHCOCK – THE LEGACY OF BLACKMAIL : 6/10
Ce documentaire signé Laurent Bouzereau détaille minutieusement l'impact qu'a pu avoir "Blackmail", 1er film parlant d'Alfred Hitchcock, sur le reste de sa filmographie.
Sont ainsi passés en revue certains aspects thématiques (le meurtre, la poursuite, les femmes blondes, le sexe) ou formels de ce film et pour lesquels Bouzereau cite chacune de leur réutilisation à travers la filmographie de Hitchcock.
C'est un exercice de style qui pourra passionner les fanatiques de Hitchcock, mais qui m'a paru un brin longuet.

Bonjour l'asile : 7,5/10

Maman déchire 7/10
A Real Pain 5/10
Nickel Boys 5/10
Le Jardin zen 4/10
Bonjour l’asile 4/10
When the Light Breaks 3/10
Queer 2/10

zemat a écrit : ↑4 mars 25, 14:07 BECOMING LED ZEPPELIN : 7/10
Après sa présentation au festival de Toronto en septembre 2021, ce doc sur les 18 premiers mois de Led Zeppelin a fini par sortir en salle le mois dernier aux US et a eu droit à des séances en France via un visa exceptionnel. A ce sujet cela m’intéresserait de connaître les raisons d’un tel délai…
Comme son titre l’indique, ce doc se concentre sur la jeunesse des membres du groupe, leur parcours professionnel antérieur à 1968 (on y apprend notamment que Jimmy Page et John Paul Jones étaient des musiciens de session accomplis, et ont participé à l’enregistrement de « Goldfinger »), puis l’enregistrement de leurs deux premiers albums et les tournées qui ont suivi, s’achevant à leur concert au Royal Albert Hall le 9 janvier 1970.
Sur la forme, c’est classique avec les 3 membres survivants du groupe qui sont interviewés séparément, une interview inédite de John Bonham est utilisée pour compléter. Les archives filmées ou uniquement sonores sont de qualité, souvent les morceaux joués en live sont présentés in extenso, ce qui m’est apparu être une très bonne chose. Les images du premier set live du groupe en Angleterre sont très drôles, le public familial n’étant pas du tout habitué devant un tel déferlement sonore.
Sur le fond le résultat m’a laissé un peu perplexe : il n’y a aucun point de vue extérieur venant compléter ou contrebalancer les propos, ce qui enlève toute aspérité à la narration. Le documentaire s’avère in fine être intéressant sans être non plus passionnant.

Il y a quelque chose sur le concert donné à l'Olympia en 1969 avec Nana Mouskouri en 1ère partie?

halford66 a écrit : ↑4 mars 25, 22:25

zemat a écrit : ↑4 mars 25, 14:07 BECOMING LED ZEPPELIN : 7/10
Après sa présentation au festival de Toronto en septembre 2021, ce doc sur les 18 premiers mois de Led Zeppelin a fini par sortir en salle le mois dernier aux US et a eu droit à des séances en France via un visa exceptionnel. A ce sujet cela m’intéresserait de connaître les raisons d’un tel délai…
Comme son titre l’indique, ce doc se concentre sur la jeunesse des membres du groupe, leur parcours professionnel antérieur à 1968 (on y apprend notamment que Jimmy Page et John Paul Jones étaient des musiciens de session accomplis, et ont participé à l’enregistrement de « Goldfinger »), puis l’enregistrement de leurs deux premiers albums et les tournées qui ont suivi, s’achevant à leur concert au Royal Albert Hall le 9 janvier 1970.
Sur la forme, c’est classique avec les 3 membres survivants du groupe qui sont interviewés séparément, une interview inédite de John Bonham est utilisée pour compléter. Les archives filmées ou uniquement sonores sont de qualité, souvent les morceaux joués en live sont présentés in extenso, ce qui m’est apparu être une très bonne chose. Les images du premier set live du groupe en Angleterre sont très drôles, le public familial n’étant pas du tout habitué devant un tel déferlement sonore.
Sur le fond le résultat m’a laissé un peu perplexe : il n’y a aucun point de vue extérieur venant compléter ou contrebalancer les propos, ce qui enlève toute aspérité à la narration. Le documentaire s’avère in fine être intéressant sans être non plus passionnant.

Il y a quelque chose sur le concert donné à l'Olympia en 1969 avec Nana Mouskouri en 1ère partie?

Nope !
Toutes les images proviennent de concerts donnés aux US, en GB, et un en Suède alors qu'ils s'appelaient encore The Yardbirds.

The Order : 6.5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

Sans grandes surprises (à un tel point que le destin d'un des personnages m'a semblé scellé dès sa première apparition, ce qui est toujours gênant), mais très correctement emballé. J'irais même jusqu'à dire que le climax dans la maison en flammes m'a fortement impressionné, la photo y étant particulièrement splendide. Et j'ai bien aimé également le boulot sonore effectué par Jed Kurzel (frère de).
Ça fait aussi plutôt plaisir de voir Jude Law dans de tels rôles : il y est quasi méconnaissable, avec sa grosse moustache, ses yeux injectés de sang et son air constamment épuisé.
Quant au fond du film, le fait qu'il se déroule entre 1983 et 1984 donnerait presque l'impression que ça semble loin, tout ça. Sauf que non : ces putains d'aryens n'ont même plus à se cacher dans de vilaines cabanes du fin fond du Washington pour se retrouver, puisqu'ils sont désormais au pouvoir...directement à Washington.

Flol a écrit : ↑5 mars 25, 16:47 The Order : 6.5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

Sans grandes surprises (à un tel point que le destin d'un des personnages m'a semblé scellé dès sa première apparition, ce qui est toujours gênant), mais très correctement emballé. J'irais même jusqu'à dire que le climax dans la maison en flammes m'a fortement impressionné, la photo y étant particulièrement splendide. Et j'ai bien aimé également le boulot sonore effectué par Jed Kurzel (frère de).
Ça fait aussi plutôt plaisir de voir Jude Law dans de tels rôles : il y est quasi méconnaissable, avec sa grosse moustache, ses yeux injectés de sang et son air constamment épuisé.
Quant au fond du film, le fait qu'il se déroule entre 1983 et 1984 donnerait presque l'impression que ça semble loin, tout ça. Sauf que non : ces putains d'aryens n'ont même plus à se cacher dans de vilaines cabanes du fin fond du Washington pour se retrouver, puisqu'ils sont désormais au pouvoir...directement à Washington.