Cannes 2024

[Kiké]

Un petit billet sympa de Critikat pour revenir sur la sélection et le palmarès. Avec ce passage sur Megalopolis qui donne vachement envie, même si tous les classikiens ne partagerons peut-être pas cette impression.

Il ne faut en tout cas pas défendre le film pour son seul geste romantique ou son audace, mais bien pour sa forme, d’une inventivité permanente dans son travail d’une impureté. Cannes se fait de temps à autre le théâtre d’un tel ravissement : en dix ans, il y aura eu Adieu au Langage, Twin Peaks : The Return, Le Livre d’image, et maintenant, Megalopolis

https://www.critikat.com/panorama/festi ... a-liberte/

[Supfiction]

Cannes se fait de temps à autre le théâtre d’un tel ravissement : en dix ans, il y aura eu Adieu au Langage, Twin Peaks : The Return, Le Livre d’image, et maintenant, Megalopolis

Ah oui, présenté comme ça, ça fait vraiment envie.

[Alibabass]

Je ne sais pas si c'est ironique Stupfiction (en vrai, les dernier Godard, et tout ce qui est à l'avant-garde des récits et des formes, c'est pas ton délire si je me trompe). Jean-Michel Frodon de Slate et AOC pense la même chose sur Megalopolis. J'attends de ce film autant qu'un premier film de la sélection Encounters à la Berlinale ou Cinéaste du présent à Locarno : il est peux-être tjs aussi jeune FFC .

[Jeremy Fox]

Cannes se fait de temps à autre le théâtre d’un tel ravissement : en dix ans, il y aura eu Adieu au Langage, Twin Peaks : The Return, Le Livre d’image, et maintenant, Megalopolis

Ah oui, présenté comme ça, ça fait vraiment envie.

Pareil ; mode ironique également. Je pense que je vais faire l'impasse dans un premier temps.

[Mama Grande!]

Cannes se fait de temps à autre le théâtre d’un tel ravissement : en dix ans, il y aura eu Adieu au Langage, Twin Peaks : The Return, Le Livre d’image, et maintenant, Megalopolis

Ah oui, présenté comme ça, ça fait vraiment envie.

Idem, mais sans ironie.

Sinon en attendant que le film ait son topic, je poste ici:

MISERICORDE, d'Alain Guiraudie

Peu familier du cinéma de Guiraudie, dont je n'ai vu que l'Inconnu du lac (qui m'a intéressé sans pour autant m'enthousiasmer), j'ai été ici complètement embarqué dans son univers.
Ca commence comme un retour vers le passé, où l'on retrouve des éléments familiers: la communauté fermée, les secrets potentiellement enfouis, le décalage entre le héros de la ville et la vie rurale. Puis on poursuit dans une sorte de "demi-nuit", rêve ou cauchemar, on ne sait pas vraiment. L'amour interdit, et même oedipien, le crime, la culpabilité, la rédemption. Avec un humour efficace, Guiraudie nous balade au milieu de ses personnages décalés et proches, entre la comédie burlesque et le questionnement métaphysique. Contrairement à L'Inconnu du lac, pas de sexe ici, mais un désir toujours inassouvi, jamais rendu, qui plane sur tout le film, qui est peut-être le moteur de l'action. Un univers riche et cadrillé entre la forêt, l'église, le village, qui semble regorger de secrets. Coup de coeur.

[Zelda Zonk]

Sinon, je me suis emmêlé les pinceaux ou bien ? Je croyais que le film Emmanuelle, de Audrey Diwan, serait projeté en clôture du festival ?

[Vic Vega]

Sinon, je me suis emmêlé les pinceaux ou bien ? Je croyais que le film Emmanuelle, de Audrey Diwan, serait projeté en clôture du festival ?

Bien au contraire, c'est le refus cannois du film qui a fait parler dès les début du festival.

[Zelda Zonk]

Sinon, je me suis emmêlé les pinceaux ou bien ? Je croyais que le film Emmanuelle, de Audrey Diwan, serait projeté en clôture du festival ?

Bien au contraire, c'est le refus cannois du film qui a fait parler dès les début du festival.

Ah, j'ai manqué cet épisode alors. Merci Vic.
Trop scabreux pour Cannes ? Non, ça doit pas être ça...

[Alibabass]

... ou alors Emmanuelle d'Audrey Diwan était au stade d'élaboration en Post-Production. Il sera à Venise ne vous inquiétez pas ^^.

[-Kaonashi-]

Non non le film était bel et bien fini, mais n'a pas été sélectionné.

[Cedric Gibbons]

J'ai lu qu'il ferait l'ouverture du festival de San Sebastian.

[Bogus]

Dans le numéro de mai des Cahiers dispo encore quelques jours il y a un reportage sur le tournage du film de Richard Linklater consacré à la nouvelle vague et au tournage d’A bout de souffle en particulier (avec de jolies photos).
C’est loin mais rdv à Cannes 2025?

[Alibabass]

Oy Oy,
Qui fait la Quinzaine des cinéastes ici ?

[Lohmann]

Débuté hier soir avec le Mazuy.

[Alibabass]

Et comment il se présente son nouveau film, sans en dévoiler trop ? Pour ma part, ça sera avec A Son Image vendredi soir.