Dvdclassik : cinéma et DVD

Le Passager N°4 (Netflix) 6.5/10

Without Remorse : 4/10

Les Mitchell contre les machines : 6/10

Une affaire de détails : 2/10

Sans aucun remords = 5/10.

Le côté positif, personnellement, c'est que les séquences d'action déménagent, sans être illisibles dans son découpage (mais difficilement percevables par une photo parfois trop sombre). Du coup on regarde jusqu'au bout. Mais le scénario est raté, Jordan sans aucun charisme et les personnages caricaturaux.

The Disciple (Chaitanya Tamhane) : 7/10 (Netflix)
Film assez remarquable dont le sens excède subtilement le cadre imposé par son sujet (la perpétuation d'une certaine tradition musicale hindoue et l'ascétisme qu'elle requiert) pour regarder, plus universellement, le tribut exigé par toute absence de compromis dans l'exercice d'une passion.
Le film est austère mais pas tant que ça (beau cadre et belle colorimétrie) et envoute un peu à la manière du Salon de Musique, de Satyajit Ray.
A noter qu'Alfonso Cuaron est producteur exécutif du film.

Les Mitchell contre les machines : 4
D'abord c'est affreusement laid et artificiellement agité, ensuite ça accumule tous les pires clichés des comédies familiales et c'est interminable. Vraiment éprouvant.

Mise à jour du classement :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ils leur manquent une note :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Le tigre blanc
Froid mortel
Tous mes amis sont morts
Night in Paradise
Judas and the Black Messiah
Braquage Final (The Vault)

Night in Paradise (Netflix) 6/10

In the Earth (Wheatley) 3/10

Authentique film psychédélique qui engendre, par refus des étiquettes, au moins trois films : de pandémie, folklo-horrifique, et hallucinogène. Un geste résolument à part, mélange extrêmement bordélique et what's the fuck, qui peine à convaincre : l'absence de rigueur dans l'écriture, direction d'acteurs, et de cohérence, renvoient aussi le projet au nanar incontrôlable. Mais pour ceux qui aiment les films pour une poignée de visions, les coloscopies cinématographiques à la Gaspard Noé, c'est le ticket gagnant.

Le Passager N°4:

Paradoxalement pas spécialement désagréable à regarder, mais c'est invraisemblable au possible et pour tout dire inoffensif et insipide, comme son compère Minuit dans l'univers qui était tout aussi chiant, bref la SF moderne, dans l'espace on vous entendra pas bailler ...

3/10

Quand je vois les notes dans leur globalité : bien content de ne pas avoir cédé à la mode des plates formes... Hormis un ou deux titres, un ami me disait par exemple que sur Netflix c'est fort médiocre parmi les nouveautés... Heureusement que les salles qui ré-ouvrent bientôt offriront à nouveau du "cinéma" aux cinéphiles (pour le meilleur et pour le pire certes)...

C'est clair ...ce sera toujours mieux que ses produits plateformes...qui sont plateformes comme de fond.

Madame Claude:

Comme quoi tout n'est pas perdu pour le cinéma Français, forcément l'histoire est intéressante, mais formellement tout m'a plus, la réalisation, le montage et bien sûr l'interprétation générale, très belle réussite, le film est passionnant. Pourtant je n'aurai pas misé un rouble dessus...

7/10

La mission:

Western plan-plan vu et revu, Paul Greengrass assagi (trop) volontairement sa mise en scène. En ressort un film assez ennuyeux où même pour une fois Tom Hanks n'est pas spécialement bon, reste la jeune Helena Zengel particulièrement bluffante et lumineuse, sa prestation méritait mieux que ce western pour papy.


4/10