Dvdclassik : cinéma et DVD

Boubakar a écrit :J'ai décidé de démarrer l'année en force ;

Houlà ! Tu te veux du mal toi !

Vu après enregistrement lors de sa première diffusion sur TF1 (la chaîne avait flairé le potentiel du film: quatrième ou cinquième partie de soirée un mardi).

Je me suis rarement autant ennuyé devant un film de Luc.
Tout m'a semblé mauvais dans ce métrage. C'est un des plus raté que j'ai vu. Il n'a fait que confirmé que depuis Jeanne d'Arc, c'était le début de la fin (une longue agonie cinématographique même).

Pourtant, j'étais séduis à l'idée d'un Besson en mode cinéma d'auteur. Il en manque justement, d'(h)auteur.
A l'époque, il nous annonçait que c'était son avant-dernier film (depuis ses débuts il voulait en faire 10). Il voulait sans doute se la jouer Kubrick en ne faisant qu'un film dans chaque genre cinématographique mais en réinterprétant les codes.

Depuis, Luc Besson a repris du poil de la bête, malheureusement diront certains, en se disant qu'il ne pouvait soutenir la comparaison: 6 films en 6 ans.
Et pas des plus réussis apparemment; je n'ai vu que Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec et ce en la présence du Maître et de son actrice principale (et j'ai passé un bon moment, mais cela n'égale pas le Besson de Subway au Cinquième Elément).

Edouard a écrit :Et puis un film qui cite Bowie ne peut pas être foncièrement mauvais

Je préfère l'utilisation et les citations de Bowie dans The Life Aquatic.
Cela dit je te rejoins sur la jolie musique de Gonzales.

Colqhoun a écrit :Ce sont certes des images techniquement réussies, mais qui n'expriment rien et se contentent d'être esthétiques. Et la faiblesse du script n'aide jamais à rattraper le niveau. Du coup, pour moi, le film est un ratage total.

Voilà.
Ca pourrait pu être très fun à tous les niveaux, et la BA laissait notamment espérer un univers fantasmagorique amusant.
Mais peine perdue : c'est plat comme pas permis, sans fond, sans grande émotion, pour un périple initiatique pour les nuls.

Du coup, les images techniquement réussies finissent par faire toc, tant il n'y a rien pour leur apporter une substance, une utilité.

Alors je trouve aussi le mot "daube" fort pour ce film, mais déception fut aussi mon impression.

hellrick a écrit :Moi j'aime bien ce "remake", c'est plaisant et il y a quelques scènes marrantes, c'est distrayant et on ne s'ennuie pas

...alors que l'original est juste insupportable tout comme l'acteur principal

Au moins dans le premier Walter Mitty il y avait un grain de folie, du rythme... et un Technicolor voluptueux. Stiller peut citer un Bowie de la meilleure époque (quoi que l'album Heaten n'est pas mal non plus, sur la fin ...) ça ne change rien. Ce film sur le rêve est très sage et convenu. Et puis si pour sortir avec sa collègue de bureau il faut jouer les Nicolas Hulot, beaucoup vont se sentir seul et dépressif... Ce film me fout le bourdon, je n'ai même pas de quoi me payer un billet pour le Groenland, à la fin de chaque mois. Certes lorsque que Sean Penn regarde la panthère à travers l'objectif sans prendre l'image, on trouve un bel hommage à l'esprit de Life... Mais c'est tout.

Tiercé du mois de janvier

Karras a écrit :Tiercé du mois de janvier

Mais pourquoi t'infliger ça... Tu avais l'espoir secret que ces films valaient mieux que leurs affiches?

Frank 'Spig' Wead a écrit :

Karras a écrit :Tiercé du mois de janvier

Mais pourquoi t'infliger ça... Tu avais l'espoir secret que ces films valaient mieux que leurs affiches?

En même temps, si on commence à se fier aux affiches ou aux bandes annonces, on ne va plus rien voir.

Jeremy Fox a écrit :En même temps, si on commence à se fier aux affiches ou aux bandes annonces, on ne va plus rien voir.

Dans ces cas là, sauf miracle, oui ! On peut si fier à 90%, non ?
Surtout, hélas, lorsqu'il y a marqué, ces dernières années, le nom de Nicolas Cage .

Karras a écrit :Tiercé du mois de janvier

Un vrai bonheur de voir Keanu flinguer des racailles russes durant 90 minutes (il en bute 84 selon imdb mieux que Bronson ), à coup sur dans mon top de février, j'ai pris (logiquement) mon pied devant ce carnage ultra fun. Aussi bon qu'un Taken!

Federico a écrit :Trouvé (hélas) de quoi largement enfoncer mon précédent franco-daubesque :

L'eau à la bouche (1959 Jacques Doniol-Valcroze)

Après avoir découvert cette atroce version discount de La règle du jeu (couples de maîtres et de valets se coursant dans un superbe château), je comprends pourquoi il n'en subsiste aujourd'hui que la chanson-titre de Gainsbourg et Goraguer. En étant mais alors vraiment très indulgent, on peut à la rigueur et par extrême faiblesse se laisser aller à y jeter un oeil pour le numéro allumé et grotesque de Galabru, Nestor lubrique poursuivant la langue pendante une très fraîche Bernadette Lafont.

Autre curiosité mais encore plus pénible : l'usage récurrent du zoom par le chef-op Roger Fellous.

Pas mieux (et tout aussi pire).
Passé l'introduction sur la musique de Gainsbourg qui intrigue, le reste est vraiment insupportable avec ses personnages agaçants au possibles, des acteurs têtes à claques, des situations rapidement lassantes (et assez douteuses en plus... genre si tu harcèles suffisamment un femme, elle finira pas coucher avec toi), des dialogues creux, une mise en scène consternante avec un emploi des zooms catastrophiques. Un très long moment de solitude, malgré un duo Galabru/Lafont qu'on qualifiera de "surprenant" (mais douteux donc) qui donne les rares moments avec des idées de réalisations (l'utilisation de l'architecture et un très curieux travelling à 720° autour de la maison).
Un calvaire qu'on regrette de découvrir en salle : impossible de faire avance rapide ou même stop.

Edouard a écrit :Je n'ai pas vu l'original mais j'ai beaucoup aimé ce film pour être franc (et ce n'est pas vraiment un amateur de Ben Stiller qui parle).
La mise en scène est particulièrement réussie aidée par de somptueux paysages et une excellente BO signée José Gonzales. Je me suis laissé emporter par cette sympathique histoire. Et puis un film qui cite Bowie ne peut pas être foncièrement mauvais

Moi aussi j'ai bien aimé... C'te honte ! La photo, la musique, le rythme, moi j'ai accroché à tout ça. Certes, c'est pas génial, mais moi, je serais prêt à e revoir une seconde fois...

Premier gros gros ratage bien honteux du mois, Jupiter Ascending des frères et soeurs Wachowski:




Suivi du pénible Wild de Jean-Marc Vallée:


Malgré une Reese Witherspoon très convaincante et de beaux paysages, le film sombre vite dans le traitement de trauma hyper lourdingue et prend par la main son spectateur d'un bout à l'autre du film. C'est très agaçant.


Talonné par John Wick, qui a perdu le peu d'intérêt que je lui trouvais en l'espace de quelques jours. Action molle, script beaucoup trop con, acteurs à la ramasse. Un produit survendu.




Et pour couronner le tout, j'ai enfin pris le temps de regarder la dernière saison de 24, qui fait vraiment hyper mal aux yeux et au cerveau tant on tutoie des sommets de couillonnerie.
Entre Bauer qui ne sait plus parler autrement qu'en soufflant fortement et Chloe qui ressemble à une espèce de néo-goth qui a trop regardé The Crow, on tape dans le lourd dès le début.
Ah et y a Michael Wincott, dont on parlait ailleurs, qui vient faire un méchant hacker.

The last starfighter de Nick Castle
Rarement eu cette impression de s'infliger un film. Mais que le temps a été looooong : j'en reviens toujours pas ! Une succession impressionnantes de facilité de scénario et de raccourcis sans queue ni tête, les répliques sont balourdes, c'est écrit avec les pieds, y a pas de réal et .... je me suis fais chié comme jamais, truc de ouf !
A moins de le découvrir jeune, je vois pas comment on peut supporter tous les défauts du film ... bon, j'arrête là, je vais me coucher moi !

Juste pas drôle...What wedo inthe shadows

Harkento a écrit :Image

hellrick a écrit :Image

Avec le titre écrit en toutes lettres ce serait plus compréhensible.