Kevin95 a écrit :
Pour ceux qui ont cette édition, les sous-titres sont-ils amovibles ? Merci d'avance.
Il est dispo depuis des années au UK...
D'ailleurs, une partie des Blu de Truffaut sortis outre-manche depuis 2 mois par Artificial Eye vont aussi être disponibles en coffret le 24 novembre ( en gros, tous ceux n'ayant rien a faire avec la série des Doinel).
Blu-ray.com donne de bonnes notes a l'ensemble et affiche des optional English subtitles" sur A Gorgeous Girl Like Me.
Joshua Baskin a écrit :Ce film n'a malheureusement aucun intérêt.
Dire ça d'un film avec Bernadette Lafont, c'est juste pas possible...
Ouuui, mon avis est lapidaire et pourtant il y aussi Charles Denner, l'un de mes acteurs préférés, mais franchement, quand on voit les talents derrière ce film, il est plus gênant qu'autre chose.
Amarcord a écrit :
Dire ça d'un film avec Bernadette Lafont, c'est juste pas possible...
Ouuui, mon avis est lapidaire et pourtant il y aussi Charles Denner, l'un de mes acteurs préférés, mais franchement, quand on voit les talents derrière ce film, il est plus gênant qu'autre chose.
C'est certain : devant ce film, difficile d'avoir autre chose que le sentiment d'un beau gâchis ! C'est triste à dire, mais Une belle fille comme moi, ça n'entre même pas dans la catégorie de ce que Truffaut désignait sous l'appellation des "grands films malades"... Vraiment, pour moi, seule la présence de Bernadette sauve l'entreprise du naufrage total.
Strum a écrit :
Un de ses plus beaux films en effet. Sa deuxième adaptation de Henri-Pierre Roché, que je préfère nettement à la première (Jules et Jim, avec lequel j'ai toujours eu du mal, surtout avec la fin, alors que la fin des Deux Anglaises est magnifique). C'est manifestement un des Truffauts qui a le plus influencé Desplechin et Pascale Ferran (cf la lecture de la lettre).
Pareil, un film magnifique
même si moi j'aime beaucoup Jules et Jim
Bon, motivés par vos avis j'ai acquis et vu le film.
Je ne suis pas follement convaincu. Bon, je le préfère en effet à Jules et Jim, dont il est tellement proche qu'il se permet même, à au moins deux reprises, d'en reprendre des textes entiers (la voix-off évoquant la nuque quand ils font du vélo et une des lettres de Muriel... j'ignore d'ailleurs si ces points précis viennent de l'un ou l'autre des romans de Roché ou de Truffaut lui-même) mais je suis constamment mis à distance par plusieurs choses (l'artificialité de bon nombre de situations ; la voix-off de Truffaut, comme souvent trop rapide et sèche ; le jeu de Léaud...) et je ne m'implique donc jamais émotionnellement. Ce qui me confirme que j'aime surtout Truffaut 1/ quand il filme les enfants (revu L'Argent de poche il y a peu, j'adore), 2/ quand ses acteurs supportent pleinement le romanesque ou le mélodrame (autant que je me souvienne, je crois que je peux à peu près tout passer à Adèle H. grâce à Adjani).
AtCloseRange a écrit :j'avoue que si on est réfractaire au jeu de Léaud, je vois assez mal comment on peut aimer le film.
ça me semble presque un prérequis.
Ouais ben vous m'aviez pas prévenu
Mais en réalité, c'est la raison principale pour laquelle je coince sur la saga Doinel : une fois adulte, je trouve Léaud la plupart du temps (disons les choses) faux.
ed a écrit :Ouais ben vous m'aviez pas prévenu
Mais en réalité, c'est la raison principale pour laquelle je coince sur la saga Doinel : une fois adulte, je trouve Léaud la plupart du temps (disons les choses) faux.
Justement, cela me parait bien coller avec le personnage de Doinel, qui est quelqu'un d'affecté et souvent faux avec les autres, qui n'est pas très sympathique et qui se trompe souvent, comme dans Les Deux Anglaises (où Truffaut projette Doinel dans un univers plus romanesque). Ce faux permet de construire un personnage qui sonne vrai à mes oreilles.
Il ne me semble personnellement pas plus faux qu'un Cagney ou un de Funés.
On peut dire que ce ne sont pas des jeux réalistes mais dans le cas de Doinel, en fait, il ressemble un peu à ces gens qui "jouent" dans la vie et qui s'inventent un personnage, une façon d'être.
Et de toute façon, il est infiniment moins faux que la moitié des acteurs de Rohmer (qu'on aime Rohmer ou pas d'ailleurs). Chez Rohmer, cette fausseté est revendiquée.
Je ne ressens pas du tout ça chez Léaud. C'est une artificialité de la représentation par quelqu'un en perpétuelle représentation.
Et d'ailleurs j'ai dans l'idée qu'il ne joue finalement pas beaucoup et qu'il est comme ça dans la vie.
AtCloseRange a écrit :dans le cas de Doinel, en fait, il ressemble un peu à ces gens qui "jouent" dans la vie et qui s'inventent un personnage, une façon d'être.... C'est une artificialité de la représentation par quelqu'un en perpétuelle représentation.