Dvdclassik : cinéma et DVD

The Monkey 6,5/10

TheGentlemanBat a écrit : ↑21 févr. 25, 14:54

Shin Cyberlapinou a écrit : ↑21 févr. 25, 09:25 Quelqu'un sait si la nouvelle de King jouait sur le même registre ?

D'après ce que j'ai pu lire sur le net, la tonalité est semble-t-il assez différente du film (Perkins en lisant le script de départ l'aurait trouvé trop sombre à son goût, d'où l'injection de cette grosse dose d'humour noir). D'un point de vue narratif, les changements sont aussi relativement nombreux > https://screenrant.com/the-monkey-steph ... explained/

Oui, l'ambiance de la nouvelle était relativement "lourde" dans mon vague souvenir de lecture.

Ayant découvert le trailer du prochain Destination Finale lors des bandes-annonces précédant ma séance de The Monkey, j'y ai d'autant plus pensé en voyant le film d'Oz Perkins. Comme Shin Cyberlapinou, cela ne m'a pas empêché de trouver l'ensemble tout à fait distrayant !

cinéfile a écrit : ↑24 févr. 25, 22:25 Ayant découvert le trailer du prochain Destination Finale lors des bandes-annonces

Mon dieu mais quand vont ils s'arrêter. Ils peuvent pas utiliser l'AI pour faire autre chose de nul ?

La pie voleuse : 7.5/10

douane eddy a écrit : ↑24 févr. 25, 22:59 La pie voleuse : 7.5/10

Ah enfin un autre retour. Mon premier grand coup de cœur de l'année 2025 pour l'instant!

September & July (Ariane Labed) : 4/10
- Un "Coming Of Age" de plus, avec parfois un forcing de vouloir être à la marge des autres, ce qui est bien en soit, mais quand c'est poussif, c'est fatiguant. Reste des moments jouant sur les juxtaposition des corps et des gestes qui donne une belle étrangeté.

When The Light Breaks (Rúnar Rúnarsson) : 7/10
- Le cinéaste Islandais aime beaucoup les dispositifs sensoriels par les formes, l'horizon comme symbole d'avenir dans ce film qui essaie de capter un deuil qui arrivera peux-être jamais, ou peux-être progressivement, en écoutant et en regardant les autres, faire sens commun. Film très modeste.

Un parfait inconnu (6/10) : Une parfaite reconstitution avec un parfait casting et aussi parfois une parfaite indifférence pour ce qui se passe à l'écran.

The monkey 6/10

L'Attachement 7/10

Wulfa a écrit : ↑24 févr. 25, 07:40 J'ai dû m'y reprendre à trois fois pour réussir à voir ce film, toutes les séances affichant complètes !

Ici aussi salle comble, rare pour un mardi, et on sentait un vrai partage d'émotions entre spectateurs, les gorges nouées parfois, mais surtout je ne m'attendais pas à rire autant. Les acteurs sont top : première fois que Pio Marmaï retient mon attention, les enfants sont adorables, et surtout quel plaisir de "retrouver" Valeria Bruni - que j'ai tant aimée il y a 20-25 ans, puis qui m'avait un peu lassée. La réalisation plate m'empêche de dépasser le 7/10, mais vraiment un très bon moment. Ça me donne envie de lire le livre, et de revoir les anciens films avec Valeria Bruni.

Un parfait inconnu : 5/10

Encore un produit boomer pour faire comprendre aux jeunes l'importance d'une légende de leur génération de génies (génies qui ont eu la chance d'avoir une technologie de diffusion qui leur permettait d'imposer leurs idées plus rapidement qu'avec l'imprimerie ou Internet, et aussi une bonne éducation - il en faut une pour pouvoir la critiquer). Timothée Chalamet a le mérite de jouer le jeune pilleur de livres saints sans trop vouloir se conformer au modèle, assumant d'en livrer une interprétation, et la reconstitution est bonne, on voit bien le fric à l'écran. Les enjeux une fois le film terminé semblent pauvres. L'acoustique contre l'électrique, l'humilité contre l'orgueil, l'individu contre la société... mais le film reste distant, ne juge pas, n'est pas assez punk pour vouloir signifier quelque chose ou pas assez sage pour vouloir en accepter une autre. Pas de tension = pas d'intérêt, en dehors des joutes amoureuses, qui restent un peu trop hors champ. Un peu comme le vrai Bob Dylan, toujours sur la route, jamais sur le chemin...

Presence (6/10) : Si le scénario reste plutôt succinct, la forme est bien maitrisée et assez ingénieuse.

Presence : 6/10

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Concept génial sur le papier, avec cette caméra flottante montrant le point de vue d'une présence fantomatique errant dans une maison où vit une famille un brin dysfonctionnelle. Techniquement, c'est assez bluffant (je serais curieux de voir le making of), même si l'on a parfois tendance à oublier que la caméra est censée être un personnage inhérent à l'histoire, plutôt qu'un simple device utilisé pour filmer les interactions entre les membres de cette famille (ce fantôme est décidément très doué pour être présent dans la bonne pièce pile poil lors des moments clés).

En revanche, c'est dommage que le scénario (centré sur de jeunes connards que l'on a vite envie de voir crever) ne soit pas à la hauteur de cette proposition technique peu banale. L'idée n'était clairement pas de faire un film de frousse, mais plutôt un drame domestique montré d'un point de vue extérieur. Et j'aime plus cette idée que le résultat final, qui déçoit d'autant plus que le script est signé David Koepp (j'ai d'ailleurs pas mal pensé à son Stir of Echoes).

Ok la dernière scène fait son petit effet (j'avoue que le cri de détresse de Lucy Liu m'a filé des frissons) et apporte une perspective intéressante à tout ce qui a précédé ; mais on a quand même envie de se dire "tout ça pour ça".

Je n'aime pas Soderbergh et j'aime Koepp, donc je suis indécis pour le regarder. Son prochain "the insider" sort bientôt avec Koepp encore au scénario.

The Brutalist : 6,5/10