D'autant plus qu'après renseignement, c'est confirmé: pas la queue d'un ST. Même pas en Estonien, en Frioulais ou en Basque. Sorry.bruce randylan a écrit :Merci beaucoup mais si y-a pas de sous-titres je vais devoir passer mon tour.
Le Cinéma muet
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Re: Le cinéma muet et vous ?
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Re: Le cinéma muet et vous ?
j'aurais du continuer l'allemand au Lycée 

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Re: Le cinéma muet et vous ?
Et un Epstein pour la route!
L'Auberge rouge, ou comment rabattre le caquet de tous les facheux qui parlent de l'Autant-Lara comme de la "première" version. Et puis c'est l'occasion de retrouver un cinéaste avant-gardiste exigeant, mais soucieux de rendre son art plus accessible(Voir à ce sujet le DVD Coeur fidèle, chez Pathé).
L'Auberge Rouge sera sans doute diffusé sur Arte dans la foulée(C'est la tradition du festival d'Anères, semble-t-il.)
http://festival.aneres.free.fr/
L'Auberge rouge, ou comment rabattre le caquet de tous les facheux qui parlent de l'Autant-Lara comme de la "première" version. Et puis c'est l'occasion de retrouver un cinéaste avant-gardiste exigeant, mais soucieux de rendre son art plus accessible(Voir à ce sujet le DVD Coeur fidèle, chez Pathé).
L'Auberge Rouge sera sans doute diffusé sur Arte dans la foulée(C'est la tradition du festival d'Anères, semble-t-il.)
http://festival.aneres.free.fr/
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Re: Le cinéma muet et vous ?
J'ai découvert récemment trois films muets de Joseph von Sternberg. Attention, chef d'oeuvres!!!
Quand Hawks faisait des films muets poussifs et sans caractères, Sternberg inventait le film de gangster et le 'film dans le film'. Tous les trois sont des productions Paramount.
The Docks of New York (Les damnés de l'océan, 1928)
A regard fascinant sur les égarés du port de New York où Bill Roberts (George Bancroft) rencontre une paumée Mae (Betty Compson).
Superbe cinématographie de Harold Rosson qui offre quelques plans torrides de Betty Compson.
Underworld (Les Nuits de Chicago, 1927)
Comme son titre fançais l'indique nous sommes dans l'univers de la pègre de Chicago. On suit la trajectoire de 'Bull' Weed (George Bancroft), un gangster sans foi ni loi qui attaque banques et bijouteries sans la moindre appréhension. Il donne quelque argent à son ami 'Rolls Royce' (Clive Brook qui pour une fois n'est pas du tout figé!
) qui est devenu un clochard et un alcoolique. (Attention!!! il y a une séquence avec un billet jeté dans un crachoir qui rappelle violemment un certain Rio Bravo
. Mr Hawks devait étudier les muets de Sternberg!) Rolls Royce retrouve visage humain et commence à être attiré par la poule de Bull, la très voluptueuse Feathers (Evelyn Brent superbe)... Le final est encore plus époustouflant que celui de Scarface (tiens..tiens encore un Hawks!
).
The Last Command (Crépuscule de gloire, 1928)
Un chef d'oeuvre absolu de bout en bout.
Le grand duc Sergei Alexander (Emil Jannings émouvant comme jamais) est devenu après la révolution de 1917, un simple figurant à Hollywood où il est traité comme du bétail ainsi que les autre figurants. Il se souvient de son passé. Dans les premières heures de la révolution, il a jeté en prison un activiste Lev Andreiev (William Powell) qui se retrouve maintenant son metteur en scène à Hollywood. Il se remémore sa rencontre avec la belle espionne Natalia Drabova (Evelyn Brent, déjà un parfait sosie de Dietrich!) qui l'aida à s'échapper de Russie....
Sternberg réussit à mélanger la fiction et la réalité comme je ne l'avait jamais vu faire à l'écran. Jannings subit humiliation après humiliation et crée un personnage inoubliable. A voir absolument!!!

The Docks of New York (Les damnés de l'océan, 1928)
A regard fascinant sur les égarés du port de New York où Bill Roberts (George Bancroft) rencontre une paumée Mae (Betty Compson).
Superbe cinématographie de Harold Rosson qui offre quelques plans torrides de Betty Compson.

Underworld (Les Nuits de Chicago, 1927)
Comme son titre fançais l'indique nous sommes dans l'univers de la pègre de Chicago. On suit la trajectoire de 'Bull' Weed (George Bancroft), un gangster sans foi ni loi qui attaque banques et bijouteries sans la moindre appréhension. Il donne quelque argent à son ami 'Rolls Royce' (Clive Brook qui pour une fois n'est pas du tout figé!



The Last Command (Crépuscule de gloire, 1928)
Un chef d'oeuvre absolu de bout en bout.

Sternberg réussit à mélanger la fiction et la réalité comme je ne l'avait jamais vu faire à l'écran. Jannings subit humiliation après humiliation et crée un personnage inoubliable. A voir absolument!!!

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Re: Le cinéma muet et vous ?
Ann Harding a écrit :
The Last Command (Crépuscule de gloire, 1928)
Un chef d'oeuvre absolu de bout en bout.Le grand duc Sergei Alexander (Emil Jannings émouvant comme jamais) est devenu après la révolution de 1917, un simple figurant à Hollywood où il est traité comme du bétail ainsi que les autre figurants. Il se souvient de son passé. Dans les premières heures de la révolution, il a jeté en prison un activiste Lev Andreiev (William Powell) qui se retrouve maintenant son metteur en scène à Hollywood. Il se remémore sa rencontre avec la belle espionne Natalia Drabova (Evelyn Brent, déjà un parfait sosie de Dietrich!) qui l'aida à s'échapper de Russie....
Sternberg réussit à mélanger la fiction et la réalité comme je ne l'avait jamais vu faire à l'écran. Jannings subit humiliation après humiliation et crée un personnage inoubliable. A voir absolument!!!


- Ann Harding
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Re: Le cinéma muet et vous ?
Une copie sur DVD-R. Mais, on peut le trouver en VHS d'occasion aux USA:
http://www.amazon.com/Last-Command-Sile ... 429&sr=1-1
http://www.amazon.com/Last-Command-Sile ... 429&sr=1-1
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Re: Le cinéma muet et vous ?
le film est projeté au festival de La Rochelle fin juin-debut juillet, si ça t'interesse (ainsi que les deux autres vus par Ann Harding)Ballin Mundson a écrit :Ann Harding a écrit :
The Last Command (Crépuscule de gloire, 1928)
Un chef d'oeuvre absolu de bout en bout.Le grand duc Sergei Alexander (Emil Jannings émouvant comme jamais) est devenu après la révolution de 1917, un simple figurant à Hollywood où il est traité comme du bétail ainsi que les autre figurants. Il se souvient de son passé. Dans les premières heures de la révolution, il a jeté en prison un activiste Lev Andreiev (William Powell) qui se retrouve maintenant son metteur en scène à Hollywood. Il se remémore sa rencontre avec la belle espionne Natalia Drabova (Evelyn Brent, déjà un parfait sosie de Dietrich!) qui l'aida à s'échapper de Russie....
Sternberg réussit à mélanger la fiction et la réalité comme je ne l'avait jamais vu faire à l'écran. Jannings subit humiliation après humiliation et crée un personnage inoubliable. A voir absolument!!!tu l'as vu où? ça fait des années que je voudrais le voir
Dernière modification par Fatalitas le 4 juin 08, 08:11, modifié 1 fois.

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Re: Le cinéma muet et vous ?
Merci pour vos réponses.
Malheureusement je ne pourrai pas aller à la rochelle
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Re: Le cinéma muet et vous ?
Ouais, ça fait un peu loin pour aller voir des films 

"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
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Re: Le cinéma muet et vous ?

Kurama Tengu (Teppei Yamaguchi, 1928) :

_______________
Un kung-fu muet de 1928, objet de curiosité, mais pas uniquement car certaines scènes sont plutôt bien faites.
Les scènes d'action multiplient les plans fixes mais s'enrichissent de plans séquences plus variés, comme cet ahurissant travelling arrière que le cinéaste utilise à plusieurs reprises dans les scènes de combat ou bien ces plongées ou contre-plongées donnant un certain souffle à la mise en place des personnages.


Les comédiens fortement fardés, semblant tout droit sortis d'une représentation théâtrale Nô, avec ces masques immaculés qui soulignent les traits expressifs du visage, sont pour certains plutôt intéressants, avec une simplicité et une modernité stupéfiante. Je pense notamment à Kunie Gomi qui joue une Okane fourbe et mystérieuse mais plus encore au gamin Kaichi Arashi, un petit marmot plein de ressources.
Grace à une copie encore alerte on se retrouve avec un étonnant et agréable spectacle.
----------
Kurama tengu - Kyôfu jidai (Teppei Yamaguchi, 1928) :
_______________
Cette mini suite (38 minutes seulement) au long métrage Kurama Tengu dispose d'une copie extrêmement détériorée.
Je ne connais pas l'histoire de ces deux films mais il me semble que cette suite a accentué l'aspect comique. Pas mal de scènes font figure de farces.
Au final ce petit film n'apporte absolument rien qui ne s'imposait, au contraire, il parait bien plus long que son prédécesseur.
Redite dispensable.
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Re: Le cinéma muet et vous ?
Ah ben dis donc, je ne connaissais pas du tout, ça.
Tu les as vu grâce à ce coffret ?
"Un kung-fu muet de 1928" > je me permet juste de relever ça. Les films de kung-fu (au sens large), c'est des films avec de la castagne chinoise, généralement réalisé à Hong-Kong (La 36ème chambre de Shaolin, Prodigal son, Il était une fois en chine), et parfois en Chine (Les enfants de Shaolin, Le champion de Taijin...). Là, pour un film de samouraï (japonais, donc), on parlera de Chambara (bien que ce ne soit pas systématique).

Tu les as vu grâce à ce coffret ?
"Un kung-fu muet de 1928" > je me permet juste de relever ça. Les films de kung-fu (au sens large), c'est des films avec de la castagne chinoise, généralement réalisé à Hong-Kong (La 36ème chambre de Shaolin, Prodigal son, Il était une fois en chine), et parfois en Chine (Les enfants de Shaolin, Le champion de Taijin...). Là, pour un film de samouraï (japonais, donc), on parlera de Chambara (bien que ce ne soit pas systématique).

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Re: Le cinéma muet et vous ?
pardon pour le vocabulaire non approprié. Je voulais souligner par cette expression générique (dans mon esprit et avec ma pauvre culture sur le sujet) qu'il y avait des combats aussi sans le sabre, des combats au baton et à mains nues.
sinon trouvé ici:
http://digital-meme.com/en/our_products/dvds/index.html
sinon trouvé ici:
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Dernière modification par Alligator le 28 juin 08, 15:36, modifié 2 fois.
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Re: Le cinéma muet et vous ?
Cher(e) Ann Harding, tres heureux de voir ma fascination pour ces films partagée: voir ce que j'en disais page 17 de ce topic (il y a 4 ans GASP !!!)Ann Harding a écrit :J'ai découvert récemment trois films muets de Joseph von Sternberg. Attention, chef d'oeuvres!!! Quand Hawks faisait des films muets poussifs et sans caractères, Sternberg inventait le film de gangster et le 'film dans le film'. Tous les trois sont des productions Paramount.
Il te reste plus qu'a decouvrir Salvation Hunter qui s'il n'a pas la perfection de Docks of New York ou Last Command est un premier film passionnant.The Eye Of Doom a écrit : J’ai parcouru tous les posts de ce sujet et à ma grande surprise, pas une seule fois le nom de Sternberg n’est mentionné !
Aucun de vous n’a vu les chefs d’oeuvres que sont « Salvation Hunters », « Docks of New Yorks », « Underworld » et « Last command » ?
Sternberg n’a pas attendu de découvrir Marlene pour devenir un cineaste de génie.
De son premier film « Salvation hunters », on trouve une mise en scène exceptionnelle (les scènes de la grue qui charrie sans fin la boue du port où les personnages traînent leurs désespérance et leur misère sur la moitié du film. la scène où la jeune femme se prépare à se prostituer en utilisant une allumette grillée pour se maquiller les yeux, …)
« Underworld » est considéré comme le premier film de gangsters. Scénarisé par Ben Hecht, on y retrouve les deux acteurs fétiches de Sternberg a cette époque : Georges Bancroft et Evelyn Brent (« prototype » de ce que sera Marlene quelques années plus tard ). Magnifique scène de fête avec forêts de serpentins (que Sternberg reprendra dans X27 et La femme et le pantin) et à la fin une scène d’assaut par les flics de l’appartement où sont réfugiés les «heros » particulièrement étonnante. Comme toujours chez Sternberg , une grande subtilité dans les scènes intimistes et dans le développement de l’intrigue.
« Last command » : que dire ? Une vision d’une violence stupéfiante du petit monde des figurants d’hollywood. Une intrigue extravagante : un ancien révolutionnaire russe, devenu cinéaste renommé à Hollywood, embauche l’ex commandant en chef du tsar, devenu figurant, pour jouer son propre role dans un film sur la revolution d’octobre. Les deux hommes se sont connus avant la révolution, ils se sont combattus et ont aimé la même femme.
Tout est génial : les scènes de préparation des figurants, les visions de la Russie en déroute, la longue scène du train et de la tentative de lynchage du général (E. Jamming), le sacrifice de la femme, le jeux des flashs backs, …
Enfin, last but not least, « Dock of New York » , peut etre le film le plus beau de Sternberg. Un machiniste d’un bateau au long cours fait escale pour une nuit à terre. Il finit dans un bouge où, afin de pouvoir coucher avec elle, il épouse une jeune femme. Au matin il la laisse tomber mais finalement reviendra à terre pour la sauver d’une accusation de vol.
La encore, tout est fabuleux : la brume portuaire, les scènes de fete, la scène du mariage, le parallèle entre l’histoire du machiniste et celle de son chef d’équipe qui lui aussi s’est marié dans les mêmes conditions mais à abandonner sa femme après une seul nuit, les scènes dans la chaufferie du bateau, … Un film d’une intensité et d’une subtilité rare. Une photographie magnifique (comme les autres films d'ailleurs).
Et a pleurer la perte de The Sea Gull le film qu'il a réalisé pour Chaplin et que ce dernier a fait detruire apres une unique projection. D'une beauté quasi surhumaine selon John Gierson, cité par Pascal Merigeau " c'est quelques chose d'etrangement beau et vide - peut etre ce que j'ai vu de plus beau - sur les arabesques de filets , les mouvements de la mer et les cheuveux dans le vent..." Au vu des films réalisés avant et apres, jusqu'à Anatahan, on a du mal a penser que Sternberg est réalisé une oeuvre purement esthétique. Enfin tous cela n'est que conjectures...
Dernière modification par The Eye Of Doom le 1 juil. 08, 22:22, modifié 1 fois.
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Re: Le cinéma muet et vous ?
J'ai déjà ma copie de Salvation Hunters qui m'attend.
Je ne l'ai pas encore regardé: pas le temps! Mais, J'ai été vraiment étonnée de voir que le film a été produit par George K. Arthur que je ne connaissais que pour ses rôles comiques (et il est vraiment excellent dans nombres de comédies muettes). Il faut que je regarde cela rapidement. 


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Re: Le cinéma muet et vous ?
Ca a l'air de douiller quand mêmeAlligator a écrit :pardon pour le vocabulaire non approprié. Je voulais souligner par cette expression générique (dans mon esprit et avec ma pauvre culture sur le sujet) qu'il y avait des combats aussi sans le sabre, des combats au baton et à mains nues.
sinon trouvé ici:
http://digital-meme.com/en/our_products/dvds/index.html

Et puis petit bilan de la programmation avant-gardistes diffusé cette semaine sur Arté
Le ballet mécanique ( 1924 ) de Dudley Murphy et Fernand Léger
Un mélange de prise de vue réelle et d'animation sous influence du mouvement cubiste ( dont sont issus les 2 réalisateurs ) qui étonne comme souvent avec son montage épileptiques, ses métaphores visuelles et ses inventions plastiques et sa non-narration abstraite. Un peu lassant à la longue donc mais intéressant d'autant qu'il semble s'agir d'un d'un des tous premiers films abstraits 4 ans avant ceux de Germaine Dulac ( la coquille et le clergyman) et donc l'âge d'or de Bunel
A noter quand même que la photo est de Man Ray !
partie 1
partie 2
Symphonie diagonale - Viking Eggeling ( 1924 )
Pure film d'animation cette fois uniquement basé sur des diagonales et des courbes qui apparaissent, disparaissent, se multiplient etc.... Assez hypnotique
http://fr.youtube.com/watch?v=mvDGcu4O3v8&feature=related
Entr'acte de René Clair ( 1924 )
Le morceaux de la sélection.
Gros délire surréaliste ( ou plutôt dadaiste pour les plus pointu ), c'est un film qui n'a ni queue ni tête mais qui pousse très loin sa folie à grand coup d'audaces visuelles avec là encore ralenti, image en kaléidoscope, vitesse de défilement renversée, danseuse sur un plaque de verre filmée en contre plongée, animation image par image d'objects réelles etc...
Ca n'a presque ni queue ni tête ( on suit juste un homme abattu par un chasseur dont le corps et son corbillard se font la malle ) mais c'est assez jubilatoire et plein de surprises.
http://fr.youtube.com/watch?v=FjFW138iqpc
Ruttmann Opus 2, 3 & 4 de Walter Ruttman ( 1922 )
Arté avait déjà diffusé ses autres opus donc pas de surprises ici avec de l'animation abstraite sur des formes géométriques plutôt simples. Ca passe assez bien
Film ist Rhythmus de Hans Richter ( 1923 )
Encore de l'animation à base de forme rectangulaire. Plutot moyen mais ça dure que 5 minutes, alors...
http://fr.youtube.com/watch?v=uhv2KpQGMqY
Sonatine en couleur de Ludwig Hirschfeld-Mack ( 1923 )
Avec un procédé assez complexe de captation de la lumière, le réalisateur parvient à dupliquer une ligne ou un cercle en 2 couleurs différentes. S'en suit un ballet parfois trop lent, souvent hypnotique où une impression de perspective nait du déplacement des 2 composants colorés.
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