Dvdclassik : cinéma et DVD

Die Büchse der Pandora (Loulou) (Georg Wilhelm Pabst, 1929) :


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Foutre! Que cette femmme est belle! Un des plus beaux sourires du cinéma, envoûtant, à n'en pas croire ses yeux.

Concernant ce film à proprement parler, je me trouve obligé de comparer avec Le journal d'une jeune fille perdue que j'ai vu récemment et qui a été le film par lequel j'ai découvert Brooks ET Pabst. Et l'enthousiasme de la première découverte est manifestement tombé et je pense que c'est en fin de compte surtout dû au fait que l'humour, sans doute encore présent dans Loulou, m'a beaucoup moins touché que dans Le journal d'une jeune fille perdue. Il m'a paru un peu plus facile, moins caustique.

Aussi mon intérêt s'est-il plus axé sur l'irradiante Louise Brooks et de superbes plans de Pabst avec des cadrages très picturaux.

Je pense comme toi, à ceci près que j'ai vu Loulou avant Le journal d'une fille perdue: l'enthousiasme de la découverte ne compte pas pour moi, et je garde un souvenir aussi ennuyeux de Loulou qu'émerveillé du Journal, ce flamboyant mélodrame grotesque.

ohhhhh, ennuyeux? Je n'irais pas jusque là. Ennuyeux, le sourire de Louise enserrant dans ces yeux et ses lèvres les hommes qu'elle compte séduire? Ennuyeux les coups de menton revêches quand elle quitte le papa Schon?
Je ne pointe pas là "seulement" les petits éclats de charme que la belle aurait exercé sur ma mâle libido. Ces éclats sont autant de sublimes moments ou gestes d'acteur, justes, percutants, si bien faits au bon moment et au bon endroit. Son jeu d'une incroyable modernité fait plaisir à voir. Même sur Loulou.

J'ai vu Loulou en plusieurs fois, parceque je clignais des yeux au bout de dix minutes, malgré des qualités évidentes. D'ailleurs la dernière fois qu'une oeuvre a autant échappé à toute forme de sympathie de ma part, c'était "Nana" d'Emile Zola.

yaplusdsaisons a écrit :J'ai vu Loulou en plusieurs fois, parceque je clignais des yeux au bout de dix minutes, malgré des qualités évidentes. D'ailleurs la dernière fois qu'une oeuvre a autant échappé à toute forme de sympathie de ma part, c'était "Nana" d'Emile Zola.

Tu n'aimes ni Nana ni Loulou, es-tu un bègue refoulé ?
Et quid de Tintin?

ex-beldvd man a écrit :Et quid de Tintin?

Je préfère bibi fricotin

The Young Rajah (Phil Rosen, 1922) :


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Un des derniers films de Valentino me semble-t-il et pourtant le garçon parait bien affuté. Le latin lover roucoule des yeux dans un film en partie perdu. Les photographies de tournage ainsi que du texte emplissent les quelques trous avec bonheur. Le film est par ailleurs très abîmé comme les images du tournage nous le montrent cruellement.

Les acteurs, la mise en scène est somme toute ordinaire et tout à fait acceptable. Rien n'affole la culotte non plus.

Valentino est une découverte pour moi. Je comprends tout de même que les femmes se pâmaient d'excitation humides pour le bellâtre qui fait penser également au jeune Marlon Brando, cheveux courts, regards malicieux en-dessous plein de sous-entendus bistouqueteux. Les phéromones semblent imprégner la pellicule.

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Stolen Moments (James Vincent, 1920) :


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Un de ces petits films repris et remonté une fois que Rudolph Valentino fut devenu une méga star sexuel. On redécoupe le film pour y souligner sa présence animale.

Le film est alors très peu intéressant. Etonnament les deux actrices sont d'une laideur rare. Comprend qui pourra. Valentino un peu empaté.
Tout aussi étonnament on découvre quelques plans extérieurs pas loin d'être magnifiques. Quelques secondes de plaisir pour un film assez plat. Le jeu boursouflé de Namara finit de m'ennuyer totalement.

Moran of the Lady Letty (George Melford, 1922) :


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Ah? Un plutôt bon film de Valentino... j'en ai pas vu des masses mais jusque là j'avais été plus que moyennement transporté. Ici le schéma narratif n'est en rien admirable mais la force du film émane d'un rythme assez enlevé, des prestations d'acteurs très bonnes. Valentino joue bien. Dorothy Dalton de même, mais il est vrai qu'elle n'a pas hérité d'un rôle très difficile. Celui qui me tape dans l'oeil est bien plutôt Walter Long, à la trogne et au physique plein de relief et qui s'est admirablement en jouer.
Quelques plans vont au delà du travail bien fait et démontrent le talent pas uniquement ouvrier de George Melford.


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A Trip to Paramountown (Collectif, 1922) :


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Un documentaire promotionnel faisant un peu le tour du catalogue ou de l'actualité des production de la Paramount au début des années 20. Les stars (acteurs et metteurs en scène) de l'époque se prêtent à quelques scketchs et nous d'assister à quelques making-offs sur Blood and sand de Niblo ou quelque péplum romain avec Cecil B. DeMille à la caméra.

C'est un document intéressant donc, cocasse serait le terme le plus approprié.

Alligator a écrit :quelque péplum romain avec Cecil B. DeMille à la caméra.

Manslaughter.

J'ai été pris d'une quelquophilie inopinée.

Alligator a écrit :J'ai été pris d'une quelquophilie inopinée.

Ce n'est pas grave, je ne suis pas quelquophobe. Et puis avec Manslaughter, on aurait pu quelconquer, c'est un navet(Voir à ce sujet http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... a&start=60 ).

L'autre jour a TCM, j'ai raté mon enregistrement de plus de 10h de films avec Valentino. Manque de place dans l'enregistreur.

Les mystères d'un âme ( GW Pabst - 1926 )

Vraisemblablement le 1er film psychanalytique de l'histoire du cinéma et aussi l'un des plus réussis et intéressant, bien au dessus de machin genre Marnie.
Pabst apporte tout son talent et sa technique dans ce cas médical très prenant dans sa première partie qui voit un homme tout à fait ordinaire avoir des envie de meurtre sur sa femme. Pratiquement dénué de cartons, cette partie donne lieu à un grand moment d'expressionnisme lors d'un séquence rêvée plastiquement parfaite. C'est aussi la plus prenante, le spectateur s'identifiant au personnage tourmenté ne comprenant pas ses pulsions mais que réalisateur parvient à rendre palpable.
La 2ème partie plus pédagogique fait apparaître un docteur utilisant la psychanalyse pour aider le malade. Celui-ci tente alors de reconstituer le puzzle via les éléments de la première partie qui sont autant de passages obligés des théories de Freud ( acte manqué, refoulement d'un traumatisme de l'enfance, sexualité ) ou de ses symboles ( clé ou objet phallique par exemple ). Si la mise en scène recèle encore de moment brillant dont des flash-backs sur fonds blancs, la psychanalyse aujourd'hui n'a plus grand chose d'inconnu et l'on perd drôlement en tension et en mystère.

Dernier bon point, l'interprétation est excellente, sobre et forte et à aucun moment appuyée
Pabst n'en finit décidément plus de surprendre et je désespère de voir un jour les 4 de l'infanterie.

bruce randylan a écrit :
je désespère de voir un jour les 4 de l'infanterie.

Il existe, en Allemagne. Y-at-il des ST français ou Anglais? Je ne sais; en tout cas je l'ai vu dans un cycle au ciné-club de France 2 en 1998, avec All quiet... de Milestone, et le films possèdent quelques similarités, si mes souvenirs ne me trahissent pas.

http://www.amazon.de/Westfront-1918-Fri ... 249&sr=8-3

Merci beaucoup mais si y-a pas de sous-titres je vais devoir passer mon tour.