Dvdclassik : cinéma et DVD

The Monkey 6.5/10

bocina a écrit : ↑21 févr. 25, 23:10 Je vois que les grands esprits se rencontrent.

On l'a regardé ensemble

Un parfait inconnu (James Mangold) : 6/10
Programmatique, professionnel, agréable : on est bien chez Mangold
Je crois avoir préféré Walk the Line

The Brutalist : 6/10

The Brutalist (5/10) : Taillé pour les oscars.

CQFD

Les Damnés / Roberto Minervini _ 5

Ballard73 a écrit : ↑21 févr. 25, 22:16 Les damnés : 8/10

Ah, quel beau film, malheureusement pour lui, pas du tout dans l'air du temps.
Ici, pas de scènes d'affrontement à cheval, de barils de poudre qui explosent et de bagarres à la sortie du saloon du Fort !
L'idée de Minervini, j'imagine, est de nous faire ressentir pleinement le dur et morne quotidien des soldats et l'absurdité de la guerre.
Le tempo est lent, les dialogues rares, et le film court.
Aucun acteur ne semble au-dessus des autres, et chacun apporte sa pierre à l'édifice de manière discrète.
Un film qui plaira à qui sait prendre son temps pour savourer un bon whisky sous un sycomore.

Et celui-là prend plus de la valeur qu'un Brutalist d'ailleurs. Dans le dernier, on parle beaucoup de la fondation de l'Amérique, déjà présente dans tout le film, en mode capitaliste, qu'on connait déjà dans notre cinéphilie. Mais Les Damnés apporte une plus de plus singulier, plus précieux, sur les gestes et les paroles de ce qui va faire fondation de l'Amérique. Travailler sur le sujet du vide et de l'attente au cinéma c'est quelque chose de pas du tout simple, mais Minervini donne une épure étonnante. Et j'ai appris la méthode de Roberto Minervini après avoir vu le film : chapeau.

Et Karras, tu peux baisser aussi ma note sur Brutalist : 6/10. Merci.

Dunn a écrit : ↑23 févr. 25, 08:59CQFD

T’es épuisant.

Brian Jones et les Rolling Stones (6,5/10) : Le portrait d'une époque à travers l'une de ses icônes. Stupéfiant.

Karras a écrit : ↑23 févr. 25, 16:14 Stupéfiant.

Y'a un jeu de mots ou bien c'est involontaire ?

tchi-tcha a écrit : ↑23 févr. 25, 16:24

Karras a écrit : ↑23 févr. 25, 16:14 Stupéfiant.

Y'a un jeu de mots ou bien c'est involontaire ?

Spoiler (cliquez pour afficher)

Flol a écrit : ↑23 févr. 25, 15:42

Dunn a écrit : ↑23 févr. 25, 08:59CQFD

T’es épuisant.

CQFD

5 septembre (Tim Fehlbaum) 5/10
(Non pas directement un film sur la prise d'otages des JO de Munich, 5 septembre revient surtout sur la première fois où un tel type d'évènement se retrouvait transmis en direct à la télévision dans le monde entier, la naissance des "breaking news en Mondovision" en quelque sorte. Sauf que si ce qu'il raconte est passionnant sur le papier, la façon dont il le raconte l'est moins. C'est seulement lors des dernières minutes que les journalistes pensent aux otage, réveil trop tardif d'une humanité et d'une émotion absentes jusqu'à ce moment du film trop didactique et trop peu incarné. N'est pas Paul Greengrass qui veut.)

Captain America : Brave New World (Julius Onah) 3/10
(Des gens dont je n'ai rien à foutre s'agitent autour d'enjeux dont je n'ai rien à cirer (encore un Marvel incapable d'exister par lui-même où les scénaristes croient qu'on se souvient précisément de tous les détails de tous les précédents épisodes, comme si j'avais que ça à foutre), avec de vagues considérations politiques sur lesquelles on n'a pas le temps de s'attarder entre deux scènes d'action sans éclat (le président des États-Unis qui démolit la Maison Blanche comme métaphore de l'administration Trump ? Mouais... c'est surtout un remake pas terrible de Winter Soldier, hein...) et un Harrison Ford tremblotant qui fait visiblement ses 80 ans à l'écran. J'allais dire qu'au moins on nous épargne le multiverse, sauf que pas de bol c'est justement l'objet de la scène post-générique (la seule qui compte dans un Marvel, comme chacun le sait). Là j'ai saisi la métaphore : le grand méchant terne qui explique au nouveau Captain America qu'il existe un multiverse, c'est une façon de dire au malheureux spectateur qu'on n'a pas fini d'en bouffer.)

Mémoires d'un escargot (Adam Elliott) 7/10
(D'accord c'est incroyablement beau (j'imagine à peine le temps consacré pour arriver à ce résultat), d'accord ça se finit bien... Mais bon sang heureusement que c'est en pâte à modeler, sans quoi la noirceur du récit aurait été absolument indigeste. Un drôle de conte pas franchement pour enfants.)

Un parfait inconnu (James Mangold) 5,5/10
(Moins un biopic qu'un film sur l'impact qu'a eu Dylan sur ceux qui ont croisé son chemin à l'époque, fascinés par la lumière même lorsque le météorite leur fonçait dessus pour les ringardiser. Toujours autant d'affection pour le cinéma de James Mangold (un des rares héritiers des artisans - dans le sens noble du terme - comme pouvait l'être Richard Fleischer), mais ce film m'embête. La reconstitution est impeccable mais infichue de restituer le bouillonnement culturel de l'époque. Et de ce qui inspire Dylan, de ses origines ou de ses ambitions, on ne saura finalement pas grand chose. Même s'il s'est visiblement consciencieusement imprégné du personnage (le mimétisme vocal est saisissant), Chalamet est incapable de me faire oublier ce que je vois à l'écran : Timothée dans un karaoké géant.)

Vol à haut risque : 5/10