Classement des sorties Cinéma/VOD 2024

[Tina Quintero]

Sans jamais nous connaître 6,5/10
C'est lourdingue sur le plan du cinéma (rythme ennuyant, jeu dépressif, insupportable bande-son), mais il y a une honnêteté, une sincérité qui pousse à l'indulgence, et au final beaucoup d'émotion, à commencer par la tristesse - c'est meilleur après le film que pendant. Andrew Haigh a de l'idée mais pour la troisième fois s'entoure d'une mauvaise équipe ; ses films ne sont visibles qu'une fois, mais laissent une belle empreinte.

[poet77]

Le Molière imaginaire: 7,5/10

[Alibabass]

20 000 espèces d'abeilles (Estibaliz Urresola Solaguren) : 7/10
- 20 000 paradoxes de l'enfance dans un premier film qui approche étrangement à un intronisation de sa jeune actrice (Sofía Otero, la plus jeune à avoir eu un prix dans un festival, via la Berlinale 2022) , pour une expérience naturaliste sur la notion du genre. Le territoire de la campagne dans le Pays-Basque Espagnol donne une liberté à iel, à travers les mythes et légendes qu'elle interprète à sa manière. Il y a un point de comparaison avec Alma Viva dans sa pudeur. Une cinéaste à suivre. Et il y a un parallèle à faire chez les cinéastes en Espagne qui inscrivent leur rapport aux territoires, je pense à Elena López Riera, Jonas Trueba aussi.

They Shoot The Piano Player (Fernando Trueba & Javier Mariscal) : 6,5/10
- Souvent aussi passionnant que les enquêtes musicales de Jacques Denis dans Libération. Une personne ici était déçu par le fait qu'il y avait pas assez de place à la conception de la Bossa-Nova, pas assez de musique quoi ... et c'est bien vrai. Dommage.

[zemat]

SANS JAMAIS NOUS CONNAÎTRE : 8/10
Le sujet, mélangeant drame et fantastique, me semblait très prometteur, et ce fut un énorme coup de cœur ! C’est remarquablement interprété, l’alchimie entre Andrew Scott et Paul Mescal est parfaite, tandis que Jamie Bell et Claire Foy jouent avec une justesse folle ce couple de parents. Et c’est d’ailleurs toutes les scènes avec ces parents qui m’ont littéralement bouleversé, je suis sorti de la salle comme une éponge.
La réalisation est toute en finesse, idem pour les dialogues, dont un échange déchirant sur l’évolution des points de vue sur l’homosexualité en un peu moins de 4 décennies.
A noter, pour ceux qui le comparent avec "Aftersun", que j'étais ressorti très mitigé de la séance de ce dernier.

[Vic Vega]

A Man de Ishikawa Kei 5/10
Pauvres Créatures de Yórgos Lánthimos 4/10
Les Chambres Rouges de Pascal Plante 4/10
Sans jamais nous connaître de Andrew Haigh 4/10

[Zelda Zonk]

The Zone of Interest : 6/10

[TheGentlemanBat]

The Iron Claw : 7.5/10

Si ce n'était pas inspiré d'une histoire vraie, on pourrait trouver que le film exagère sérieusement niveau tragédies. Au lieu de ça, on reste stupéfait face à l'adversité qui s'est acharné sur le clan Von Erich, incarné ici par un parterre de comédiens épatants, à commencer par Zac Efron dont la métamorphose physique pour le rôle est juste in-cro-ya-ble Jamais d'ailleurs je n'aurais cru louer un jour ses qualités d'acteur, vu la relative inconsistance des rôles qu'il a tenus jusqu'ici mais là, je l'ai trouvé tout bonnement terrassant (la séquence finale, où on le voit en larmes avouer à ses 2 fils qu'il est triste parce qu'il est désormais le frère de personne a bien failli me porter le coup de grâce). À ce titre, il est plus que dommage qu'à cause d'une date de sortie apparemment trop tardive et d'un déficit de promo de la part de A24 le film se voit priver de toute nomination aux prochains Oscars

[Tina Quintero]

20 000 espèces d'abeilles 7/10

[Alexandre Angel]

La Zone d'intérêt : 7/10

[-Kaonashi-]

Ferrari : 5

[joe-ernst]

All of Us Strangers, de Andrew Haigh : 7,5/10

[poet77]

Sleep: 7/10

[Rockatansky]

The Abyss - Richard Holm - 5,5/10

[Alibabass]

Walk Up (HSS) : 7/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

- Une reprise de ses films ? Une déprime de ses films ? 29ème long-métrage de trop ? L'assurance d'être libre dans le cinéma est une qualité rare et HSS en reste un modèle. Walk Up est à voir comme du sampling de ses anciens films mais montre une nouvelle façon de voir et de penser chez nous et chez les personnages, via une temporalité et des humeurs paradoxales. Ici dans un lieu modélisé d'une nouvelle façon (on reconnait le salon de In Our Day), à plusieurs étages (comme dans le film d'animation Miräi, qui lui n'est pas de HSS), et ou le vin remplace le saké (le vin est triste, consommé dans un lieu clos et le saké lui reprend chez un personnage en liberté). Walk Up montre et monte sa matière à l'infini, pour mieux esquisser une disparation : celle de son cinéma de plus en plus lointain de l'économie rentable et de sa vie intime, de plus en plus triste. En juin sortira In Water, vue comme un film trouble et on espère vers la fin de l'année son film avec Zaza Huppert, présenté à la Berlinale. SI vous ne connaissez pas son cinéma, celui-là est bien un chemin d'entrée.

Lohmann / Tina, j'attends vos réactions ^^ .

[Tina Quintero]

L'Empire 0,5/10
Quelle déception... Un ratage total, très pénible.

Lohmann / Tina, j'attends vos réactions ^^ .

Ah malheureusement Walk Up ne sort pas à Lille... (Encore un article ce mois-ci, cette fois dans Les Cahiers du Cinéma, sur le mépris des films d'auteur à Lille.) Mais je suis flattée que mon opinion t'importe, moi aussi je prends en compte tes avis car je partage presque toujours ton goût : par exemple heureuse de te lire lundi citer Elena López Riera, El Agua continue de couler en moi.