Dvdclassik : cinéma et DVD

Jeremy Fox a écrit :Under the Skin : 2/10

Grand moment de solitude, d'incompréhension et d'ennui total

Exactement mon ressenti pour le Jarmusch.

John Holden a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Under the Skin : 2/10

Grand moment de solitude, d'incompréhension et d'ennui total

Exactement mon ressenti pour le Jarmusch.

Et ça peut tout à fait se comprendre. As tu vu le Glazer ?

Whiplash de Damien Chazelle : 8,5 / 10

Je savais bien qu'il allait y avoir un film qui allait foutre la merde dans mon top10 de l'année !!
Pervers, vicieux et complètement jouissif ! C'est comme un film d'art martiaux, mais sans le martiaux ! hihi

7swans a écrit :Avec ces notes (10 - 7.5 - 8 - 7.5 - 3 - 8.5 - 7 - 7.5), et malgré le ronchonnage de pouetpouet77, Whiplash a des chances de rentrer dans le Top10 de Classik, à la prochaine MAJ de Karras! C'est bon ça.

Sans oublier que je suis passé par là !

7swans a écrit : J'aime aussi beaucoup les valeurs du film, qui vont totalement à l'encontre de la "bonne pensée actuelle". Quand de nos jours, on pense à modifier le système de notes à l'école parce qu'un 5/20 pourrait décourager nos chères têtes blondes (qui finiraient donc SDF sidaïques ou pire, par travailler à la Poste ou la SNCF), le film prône le travail acharné, dans la souffrance, la sur-motivation du "YOU MUST DO BETTER" à la place du "GOOD WORK". Chercher l'excellence dans la douleur. Parce que se contenter d'être bon, c'est s’empêcher d'être excellent.

Si je vois ce que tu veux dire, je ne cautionne pas du tout pour ma part ce type d'éducation (si on peut appeler ça comme ça). Le film raconte surtout une relation exceptionnelle entre un maître et son élève et il faut bien attendre une bonne partie du film pour comprendre la complexité du personnage du 'maître' (magnifique interprétation de J.K. Simmons !) pour connaître en profondeur la raison de son comportement envers ses élèves :

Spoiler (cliquez pour afficher)

d'ailleurs, dans la dernière scène, le coup de la 'partition' est pas très subtil et crédible, mais cela m'a permis à moi aussi d'avoir une érection de 15 min , puisque cette scène est l'élément déclencheur qui sert surtout à l'élève d'affronter son maître (mais surtout de se surpasser en fait) et de le 'contrôler' à son tour !

. Le film ne prône à aucun moment ses 'valeurs' et c'est l'histoire de deux personnages hors normes qui se confrontent avec beaucoup de perversion et d'ambiguïté qui m'a fasciné pour ma part. Mais moi qui suis aussi musicien, le rapport nécessaire à la souffrance (et là, je suis complètement d'accord avec toi !) est vraiment émouvante puisqu'elle fait clairement parti du 'jeu' pour évoluer sans cesse avec son instrument.

Harkento a écrit :

7swans a écrit : J'aime aussi beaucoup les valeurs du film, qui vont totalement à l'encontre de la "bonne pensée actuelle". Quand de nos jours, on pense à modifier le système de notes à l'école parce qu'un 5/20 pourrait décourager nos chères têtes blondes (qui finiraient donc SDF sidaïques ou pire, par travailler à la Poste ou la SNCF), le film prône le travail acharné, dans la souffrance, la sur-motivation du "YOU MUST DO BETTER" à la place du "GOOD WORK". Chercher l'excellence dans la douleur. Parce que se contenter d'être bon, c'est s’empêcher d'être excellent.

Si je vois ce que tu veux dire, je ne cautionne pas du tout pour ma part ce type d'éducation (si on peut appeler ça comme ça). Le film raconte surtout une relation exceptionnelle entre un maître et son élève et il faut bien attendre une bonne partie du film pour comprendre la complexité du personnage du 'maître' (magnifique interprétation de J.K. Simmons !) pour connaître en profondeur la raison de son comportement envers ses élèves :

Spoiler (cliquez pour afficher)

d'ailleurs, dans la dernière scène, le coup de la 'partition' est pas très subtil et crédible, mais cela m'a permis à moi aussi d'avoir une érection de 15 min , puisque cette scène est l'élément déclencheur qui sert surtout à l'élève d'affronter son maître (mais surtout de se surpasser en fait) et de le 'contrôler' à son tour !

. Le film ne prône à aucun moment ses 'valeurs' et c'est l'histoire de deux personnages hors normes qui se confrontent avec beaucoup de perversion et d'ambiguïté qui m'a fasciné pour ma part. Mais moi qui suis aussi musicien, le rapport nécessaire à la souffrance (et là, je suis complètement d'accord avec toi !) est vraiment émouvante puisqu'elle fait clairement parti du 'jeu' pour évoluer sans cesse avec son instrument.

Je te réponds là : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 1#p2448301

Her : 8,5/10

Sinon, A Most Violent Year = 4/10, grosse déception...

Winter Sleep : 5
Charlie's country : 6
Whiplash : 7

Geoffrey Carter a écrit :

Jeremy Fox a écrit :Under the Skin : 2/10

Grand moment de solitude, d'incompréhension et d'ennui total devant ce trip sensoriel dans le quel je ne suis jamais arrivé à entrer. Reste quelques plans superbes et une bande son intrigante.

Je me sens moins seul

De même. Ma grande incompréhension de l'année (du niveau de celle ressentie devant Holy Motors il y a 2 ans).

Probablement le film le plus clivant de 2014.

Je me rends compte que j'ai oublié de noter celui-ci:
Pasolini (Abel ferrara): 7/10

wontolla a écrit : St Vincent (Theodore Melfi): 7,5/10

Bien qu'il n'entrera probablement pas en ligne de compte par manque de vote, je passe ma note à 6,5/10 pour ce film qui sort chez nous le 31 décembre (mais déjà diffusé en France par Netflix).

Supfiction a écrit :

Geoffrey Carter a écrit : Je me sens moins seul

De même. Ma grande incompréhension de l'année (du niveau de celle ressentie devant Holy Motors il y a 2 ans).

Probablement le film le plus clivant de 2014.

Sauf qu'Under the Skin est 22ème alors qu'Holy Motors a terminé 193ème

AtCloseRange a écrit :

Supfiction a écrit :
De même. Ma grande incompréhension de l'année (du niveau de celle ressentie devant Holy Motors il y a 2 ans).

Probablement le film le plus clivant de 2014.

Sauf qu'Under the Skin est 22ème alors qu'Holy Motors a terminé 193ème

Attends quand même que le 2 de Jeremy Fox soit comptabilisé, hein.

Whiplash : 8/10
Un auteur est né. Sauf que cette fois c'est vrai, et je pense pas me tromper.