Clooney avait tourné bien plus de scènes, lorsqu'il a vu le montage de Mallick, il lui avait demandé de couper, en vainJordan White a écrit :La plupart des acteurs hollywoodiens de l'époque se sont demenés pour avoir ne serait-ce qu'un rôle de dix secondes. George Clooney a d'ailleurs un rôle assez anecdotique dans le film. Je suis sûr que certains ont tourné des plans ou des scènes qu'on ne verra pas,y compris Mickey Rourke.
La Ligne Rouge (Terrence Malick - 1998)
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C'est pour ça que la scène "sonne" plutôt mal. Il arrive comme un cheveu sur la soupe.Nikita a écrit :Clooney avait tourné bien plus de scènes, lorsqu'il a vu le montage de Mallick, il lui avait demandé de couper, en vainJordan White a écrit :La plupart des acteurs hollywoodiens de l'époque se sont demenés pour avoir ne serait-ce qu'un rôle de dix secondes. George Clooney a d'ailleurs un rôle assez anecdotique dans le film. Je suis sûr que certains ont tourné des plans ou des scènes qu'on ne verra pas,y compris Mickey Rourke.
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D'ailleurs, je trouve très bien que Malick n'est pas jugé bon d'integrer sur le dvd, la scène coupée de machin, la scène du truc de chose...Jordan White a écrit :La plupart des acteurs hollywoodiens de l'époque se sont demenés pour avoir ne serait-ce qu'un rôle de dix secondes. George Clooney a d'ailleurs un rôle assez anecdotique dans le film. Je suis sûr que certains ont tourné des plans ou des scènes qu'on ne verra pas,y compris Mickey Rourke.
Le film garde ainsi son mystère.
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De même pour les crocodiles, les vagues, les feuilles des arbres : tous ont demandé à ce que leurs rôles respectifs soient coupés entièrement du montage, peine perdue. Heureusement, maigre compensation pour eux, ils ne sont pas crédités dans le générique. C'est bien la moindre des choses.Nikita a écrit :Clooney avait tourné bien plus de scènes, lorsqu'il a vu le montage de Mallick, il lui avait demandé de couper, en vain
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Ta gueule Harryharry callahan a écrit :De même pour les crocodiles, les vagues, les feuilles des arbres : tous ont demandé à ce que leurs rôles respectifs soient coupés entièrement du montage, peine perdue. Heureusement, maigre compensation pour eux, ils ne sont pas crédités dans le générique. C'est bien la moindre des choses.Nikita a écrit :Clooney avait tourné bien plus de scènes, lorsqu'il a vu le montage de Mallick, il lui avait demandé de couper, en vain
je te dis ça sans aucune animosité
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Ca fait partie intégrante du film tout ça. Les paysages, les animaux, les oiseaux exotiques qui peuplent l'endroit où se déroule l'action. Je comprends pas bien en quoi c'est si "énervant" d'avoir filmé ce qui semble immanquable. Le plan sur la lumière traversant les feuilles est un des plus beaux plans du monde. Je n'avais rien vu d'aussi beau et pictural depuis Barry Lyndon.harry callahan a écrit :De même pour les crocodiles, les vagues, les feuilles des arbres : tous ont demandé à ce que leurs rôles respectifs soient coupés entièrement du montage, peine perdue. Heureusement, maigre compensation pour eux, ils ne sont pas crédités dans le générique. C'est bien la moindre des choses.Nikita a écrit :Clooney avait tourné bien plus de scènes, lorsqu'il a vu le montage de Mallick, il lui avait demandé de couper, en vain
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La comparaison avec la nature me gêne. Celle ci est filmé comme elle devrait l'être. La nature justement c'est beau comme le montre Mallick à travers ces plans sur ces rivières ou encore toute cette faune et flore.Jordan White a écrit :Là je pense que c'est une question d'interprétation. La Nature est un sanctuaire fragile violé par la barbarie de l'Homme dans La Ligne Rouge. Autrefois havre de paix, celui-ci s'est transformé en un lieu où la mort est présente dans tous les recoins de l'espace n'épargnant personne, la scène où Sean Penn essaie de sauver un soldat qui gît sur le sol les tripes ouvertes le montre bien. On retrouve la même présence morbide au milieu d'un paradis terrestre quand Jim Caveziel nettoie un brancard encore humecté de traces de sang. La rivière qui coule accueille ce qu'il reste du combattant. Un peu comme si elle saisissait son âme. Le film recèle de ce genre de scènes.P'tit gars a écrit :J'aime beaucoup aussi.
Le seul reproche que j'aurais à faire est que parfois, j'ai l'impression que Mallick n'insiste pas assez sur le coté "sale" de la guerre. Le coté lyrique et poétique semblant parfois trop mis en avant par rapport à la vrai réalité d'une guerre, ces horreurs, ces abominations ...
Il ne reste qu'une certaine illusion de tout ça et non un constat.
Une grosse claque quand même de ces dernières années.
La nature elle n'est que spectatrice de cette guerre, de ces combats sans merci. Elle est tout le contraire de l'homme.
Et c'est là où je ne suis plus trop d'accord avec Mallick. Durant de nombreuses scènes, Mallick voudrait faire de ses soldats (enfin pas tous) des hommes poétiques, voire romantiques. Pourtant dans le feu de l'action, dans toute guerre, chez l'homme c'est l'absurdité qui prime, la crainte, la peur, la violence. Il n'y a plus aucune place pour les sentiments et le lyrisme. Il y a peut être une volonté de ne pas évincer tout sentiment, mais ca reste subjectif, tant la réalité et la guerre raméne sur terre.
L'homme est tout le contraire de la nature. Il n'est pas innocent de ce qui se passe. Il est plongé au coeur qu'il n'a sans doute pas souhaité mais dont il est pourtant coupable. C'est pourquoi mettre l'homme au même rang que la nature me semble disproportionné.
De même que la guerre n'est pas tel que Mallick la représente. C'est plus violent, plus monstrueux. Des larmes, des cris, des hurlements. Tout ça n'est pas assez mis en avant dans La ligne rouge.
Un film comme Saving Private Ryan ou Black Hawk Down me semble beaucoup plus proche de la réalité dans sa manière d'approcher le comportement humain.
Maintenant comme tu l'as dit Jordan ceci n'est peut être qu'unr question d'interprétation.
Et ce film reste grand. C'est peut être pour ça aussi que je l'apprécie, tant il se démarque d'un autre film de guerre.
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Je comprends et c'est ton point de vue, mais je crois que Malick représente de façon aussi réaliste la guerre que les deux autres cinéastes que tu cites. Ce n'est pas parce qu'il choisit la métaphore poétique et les plans contemplatifs que son film perd toute cohérence ou réalisme. Les combats sont réalistes, la caméra aidant à les rendre intenses et au plus près des corps, catapultés dans les séquences de combats, il nous arrivent aussi de trembler. Mais là où Spielberg choisit une scène d'introduction majestueuse et puissante dans Il Faut sauver le Soldat Ryan avec sa pellicule granuleuse et ses combats à bras le corps à la limite du supportable, La Ligne Rouge est plus poétique, plus lyrique. Il y a aussi certaines scènes qui rendent très bien compte de la peur, comme celle de l'attaque de la colline.P'tit gars a écrit :La comparaison avec la nature me gêne. Celle ci est filmé comme elle devrait l'être. La nature justement c'est beau comme le montre Mallick à travers ces plans sur ces rivières ou encore toute cette faune et flore.Jordan White a écrit : Là je pense que c'est une question d'interprétation. La Nature est un sanctuaire fragile violé par la barbarie de l'Homme dans La Ligne Rouge. Autrefois havre de paix, celui-ci s'est transformé en un lieu où la mort est présente dans tous les recoins de l'espace n'épargnant personne, la scène où Sean Penn essaie de sauver un soldat qui gît sur le sol les tripes ouvertes le montre bien. On retrouve la même présence morbide au milieu d'un paradis terrestre quand Jim Caveziel nettoie un brancard encore humecté de traces de sang. La rivière qui coule accueille ce qu'il reste du combattant. Un peu comme si elle saisissait son âme. Le film recèle de ce genre de scènes.
La nature elle n'est que spectatrice de cette guerre, de ces combats sans merci. Elle est tout le contraire de l'homme.
Et c'est là où je ne suis plus trop d'accord avec Mallick. Durant de nombreuses scènes, Mallick voudrait faire de ses soldats (enfin pas tous) des hommes poétiques, voire romantiques. Pourtant dans le feu de l'action, dans toute guerre, chez l'homme c'est l'absurdité qui prime, la crainte, la peur, la violence. Il n'y a plus aucune place pour les sentiments et le lyrisme. Il y a peut être une volonté de ne pas évincer tout sentiment, mais ca reste subjectif, tant la réalité et la guerre raméne sur terre.
L'homme est tout le contraire de la nature. Il n'est pas innocent de ce qui se passe. Il est plongé au coeur qu'il n'a sans doute pas souhaité mais dont il est pourtant coupable. C'est pourquoi mettre l'homme au même rang que la nature me semble disproportionné.
De même que la guerre n'est pas tel que Mallick la représente. C'est plus violent, plus monstrueux. Des larmes, des cris, des hurlements. Tout ça n'est pas assez mis en avant dans La ligne rouge.
Un film comme Saving Private Ryan ou Black Hawk Down me semble beaucoup plus proche de la réalité dans sa manière d'approcher le comportement humain.
Ca n'enlève rien de ce que peut être la dureté d'une guerre. Dans ce film-là, la Nature qui est attaquée en son sein le plus paradisiaque est un sacrilège, un acte d'absurdité total.
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très beau film,l'une des oeuvres majeures des 90's,le genre de film qu'on ne voit quasiment plus dans le cinéma américain actuel (dans un autre style,je me faisais cette même réflexion en revoyant IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE : quelle utilisation de la durée,quelle construction,quelle ampleur!
)!
casting inspiré,sublime photo,très belle musique d'hans Zimmer (le fameux "journey to the line"
): une oeuvre dense,poignante et atypique,à laquelle je reprocherais juste une voix off parfois un peu redondante (les images dans ce film se suffisent souvent à elles-mêmes).
fait partie de mon top 20...5/6!
PS: je n'oublie pas le superbe LES MOISSONS DU CIEL,dont la beauté plastique rivalise avec le dernier Malick...mais j'ai une petite préférence pour LA LIGNE ROUGE,plus abordable,moins désincarné.

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fait partie de mon top 20...5/6!

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Je ne renie pas le réalisme et la cohérence de La ligne rouge. J'ai juste du mal à associer des mots comme "lyrisme" au mot "guerre". Mais je crois avant tout que c'est plus une question personnel.Jordan White a écrit : Je comprends et c'est ton point de vue, mais je crois que Malick représente de façon aussi réaliste la guerre que les deux autres cinéastes que tu cites. Ce n'est pas parce qu'il choisit la métaphore poétique et les plans contemplatifs que son film perd toute cohérence ou réalisme.

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Et pourtant...Malick l'a fait...P'tit gars a écrit :Je ne renie pas le réalisme et la cohérence de La ligne rouge. J'ai juste du mal à associer des mots comme "lyrisme" au mot "guerre".Jordan White a écrit : Je comprends et c'est ton point de vue, mais je crois que Malick représente de façon aussi réaliste la guerre que les deux autres cinéastes que tu cites. Ce n'est pas parce qu'il choisit la métaphore poétique et les plans contemplatifs que son film perd toute cohérence ou réalisme.

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ah bah non c'est pas pochible cha monchieur...allez hop circulez et rendez moi votre "tampon" chez d'oeuvre".....non maisjohndoe_df a écrit :C'est bizzare je me suis déjàfait la reflexion plusieurs fois, mais pour moi The Thin Red Line est un film que je considère sans mal comme un chef-d'oeuvre, mais il n'empêche que mes 4-5 visions ont toujours été parsemé d'un certain ennuiC'est un chef-d'oeuvre chiant !
C'est assez bizzare...
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Allez je le donne bien volontier, j'évite de l'utiliser trop souvent de toute manière, ça ne me tuera pas. Par contre éviter de faire ça à un certain bill harford il se trouverait tout nu devant des sorties aussi élogieuses que matrix 3Tuck pendleton a écrit :ah bah non c'est pas pochible cha monchieur...allez hop circulez et rendez moi votre "tampon" chez d'oeuvre".....non maisjohndoe_df a écrit :C'est bizzare je me suis déjàfait la reflexion plusieurs fois, mais pour moi The Thin Red Line est un film que je considère sans mal comme un chef-d'oeuvre, mais il n'empêche que mes 4-5 visions ont toujours été parsemé d'un certain ennuiC'est un chef-d'oeuvre chiant !
C'est assez bizzare...
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