Les "mauvaises" adaptations de romans au cinéma

[Niron]

Tu trouves des références à Lovecraft un peu partout dans ses livres... Mais je trouve le style de King très pauvre.

[imho]

je pense que l'image de King, "maitre de l'horreur" est dépassée, c'est dans d'autres genres que je le trouve meilleur

King n'est pas Koontz, reconnaisez-le quand même

[Troma]

Moi j'aime bien l'humour de Shirow

J'adore l'humour de Shirow dans Dominion Tank Police et surtout ORION, mais les traits d'humour de GITS semblent sonner faux, comme pour tenter de donner un peu d'émotion et de sentiments à une histoire qui en manque cruellement. C'est un peu le défaut de AppleSeed.

[Swan]

je sais plus dans quel recueil de nouvelles était tiré shawshank redemption, mais le film est bien et fidèle...

"Différentes Saisons", réédité sous différents titres en France. Ce sont quatre novellas, et deux autres ont été adaptées : "Apt Pupil" et "Stand by Me".

[Troma]

Conan Le Barbare, film qui imprime une dimension poétique et flamboyante; quasi-lyrique, toujours mythique, pratiquement inconnue aux récits féroces et épiques originaux, sans compter que le rythme donné au film est plus "lent" que celui des textes animés par la prose dynamique et trés directe de R. E. Howard - Un homme qui a vécu trop vite, écrivain à 15 ans, livre son autobiographie à 22 ans, se suicide à 30 .

[Johnny Doe]

J'avoue que j'adore King principalement pour ça, j'aime beaucoup Dead Zone et j'ai apprécer Christine, le reste m'a soit ennuyer (Carrie), soit lassé (Shining). Mais je trouve son style appréciable et surtout quand ils nous immerge dans son ambiance, autant dire qu'on y prend un plaisir fou. Parce que King avant d'être la peur (motrice de son oeuvre, rarement complétement présente) à mes yeux, c'est un réel talent de conteur d'histoire, c'est aussi simple que ça. Ce que j'aime chez lui c'est qu'il ne pète pas plus haut que son cul, il aborde des tas de problèmes (racisme, violence parentale...) dans beaucoup de ses livres, mais ça n'en fait pas un écrivain engagé, ni un écrivain qui cherche à faire passer un message, ou se poser en juge de quoi que ce soit (ce que, par exemple, Ellis fait très bien, même si je m'en lasse facilement, j'admet que c'est tellement brillant que ça ne cesse de me travailler) comme il le dit souvent dans ces livres (certains de ses personnages reprenant un aspect de sa personalité ou un expérience personnel) il ne cherche qu'a raconter des histoires, qu'à faire du roman de gare. Et bien moi je duois dire que quand il y met tout son coeur, ses romans de gare c'est une merveille de tout les instants (constructions, personnages, univers, peur, humour, tendresse...). J'aime également beaucoup son regard sur l'enfance, même si c'estprompte à me filer le cafard ça me touche énormément.

J'avoue finalement prendre plus de plaisir à le lire que la lecture d'un Ellis ou d'un Dantec, je ne suis pas un grand connaisseur de littérature, et je me considère volontier comme un lecteur avant tout grand publique, qui préfère le plsiir d'une simple histoire bien raconté, à la complexité d'un récit, peut-être diablement bien écrit et intelligent au possible, mais qui ne fera que m'intimidé, sans me captivé.

En attendant je reste irrémédiablement attiré vers Ellis malgré la lassitude que Glamorama et American Psycho ont entraîné chez moi Lucide, brillant et implacable, son écrit me fascine et je m'agenoue devant son talent, sans pour autant prendre du plaisir à m'y plonger. Mais e passant d'un Ellis à un un King c'est effarant de voir le fossé qui les sépart en matière d'écriture....

[harry callahan]

Johndoe, ne lis jamais d'Edgar Poe ou de Victor Hugo, entre autres, tu vas faire des crises d'apoplexie .....

Sans ça, un exemple qui m'est revenu à l'esprit, et que j'ai voulu confirmer en revoyant le film ( à défaut de relire le livre ), c'est Ring. Très bon roman, poisseux, dense, touffu, msytérieux, avec parfois des explications scientifiques précises, quasi cliniques, des précisions à foison.

Le film ne pouvant absolument pas se permettre de reprendre le livre à la lettre, il en a du moins gardé l'intrigue générale et le côté sombre, angoissant, mystérieux, avec d'autres ingrédients pour arriver à un résultat quasi similaire. En résumé, une bonne adaptation, fidèle à l'esprit du livre, au style.

[Dave Garver]

Pour LOTR TTT, les libertés sont quand même pas énormes Pour dire qu'il a été infidèle, il faut vraiment être un fanatique

La plus grosse infidélité : l'arrivée d'un détachement d'elfes à la bataille du gouffre de Helm, alors que leur temps sur Terre est révolu... Les impliquer n'a aucun sens et va à l'encontre de la volonté de Tolkien. Si les elfes disparaissent, c'est parcequ'ils détiennent une connaissance spirituelle qui n'est plus en adéquation avec le mode de vie des humains... Ils se retrouvent en minorité dans un monde qui les a vu naître, un peu comme les Amérindiens et les Aborigènes, leur connaissance s'en ira avec eux.

Rien que pour cette liberté, je grince des dents.

[Tybalt]

Conan Le Barbare, film qui imprime une dimension poétique et flamboyante; quasi-lyrique, toujours mythique, pratiquement inconnue aux récits féroces et épiques originaux, sans compter que le rythme donné au film est plus "lent" que celui des textes animés par la prose dynamique et trés directe de R. E. Howard - Un homme qui a vécu trop vite, écrivain à 15 ans, livre son autobiographie à 22 ans, se suicide à 30 .

écrivain génial dont la plupart des séries valent le coup d'oeil, par leur aspect sérial / aventure débridé à l'écriture dynamique retransrivant pleinement l'action...

à lire, surtout qu'à part avec Conan le Barbare, le bonhomme n'a pas trop eu de chance avec le peu de ses adaptations de ses bouquins au cinéma...

[Dracu]

Pour LOTR TTT, les libertés sont quand même pas énormes Pour dire qu'il a été infidèle, il faut vraiment être un fanatique

La plus grosse infidélité : l'arrivée d'un détachement d'elfes à la bataille du gouffre de Helm, alors que leur temps sur Terre est révolu... Les impliquer n'a aucun sens et va à l'encontre de la volonté de Tolkien. Si les elfes disparaissent, c'est parce qu'ils détiennent une connaissance spirituelle qui n'est plus en adéquation avec le mode de vie des humains... Ils se retrouvent en minorité dans un monde qui les a vu naître, un peu comme les Amérindiens et les Aborigènes, leur connaissance s'en ira avec eux.

Rien que pour cette liberté, je grince des dents.

C'est bien ce que Philip écrivait en parlant de fanatique...

D., qui, comme Philip, ne trouve pas cet exemple (ou les autres) choquant ni illogique dans le cadre du film (et c'est pour moi le plus important)...