
Film du mois
Indiscrétions (Georges Cukor, 1940) 9/10

Casting d'enfer(Cary Grant, Katharine Hepburn, James Stewart), critique féroce à la fois du paraître de la haute société américaine et de la presse people, le tout enveloppé dans les atours d'une comédie romantique pétillante, aux dialogues merveilleusement écrits. Et Katharine Hepburn, d'une beauté affolante, y est drôle et bouleversante.On peut juste regretter une conclusion où tout le monde rentre dans le rang. Grand film.
Arsenic et Vieilles dentelles (Franck Capra, 1944) 8/10
Merveilleuse adaptation d'une pièce de théâtre, portée par un over the top Cary Grant en mode Louis de Funès. De la folie douce des deux tantes aux hommages appuyés aux films d'horreur et noir de l'époque, une ébouriffante comédie qui a le mérite encore de faire rire aux éclats.
Le cavaleur (Philippe de Broca, 1978) 8/10
Formidable comédie de mœurs, portée par un merveilleux et virevoltant Jean Rochefort, qui refuse ici de vieillir,sous le regard d'ex d'abord conciliantes puis lucides.Annie Girardot, Nicole Garcia, Danielle Darrieux et Catherine Alric(que j'ai confondue avec la Deneuve la moitié du film

Un bijou de comédie, d'une classe folle !
Le magnifique (Philippe de Broca, 1973) 7/10
De Broca toujours, avec cette comédie d'une stupéfiante modernité

S. A. S) et sous couvert d'une critique d'un racolage de plus en plus marqué pratiqué par l'industrie du divertissement, un film visionnaire(La violence outrée du film et son body count fait penser aux films testotéronés des années 80). Ce Bob Saint Clar, c'est un Bebel de fiction, avant son arrivée dans le monde réel ..Une réussite absolue pour De Broca, avec une mise en scène sur vitaminée, bien loin du sage Homme de Rio.
L'homme de Rio (Philippe de Broca, 1964) 6/10
Film d'aventures culte, qui aura inspiré notamment Steven Spielberg, pour son Indiana Jones. Impossible de ne pas penser à Tintin, avec un Belmondo simple bidasses en permission, qui va se retrouver embarqué dans une histoire impossible. Ça voyage beaucoup(Paris, Rio, Brasilia, L'Amazonie), il y a beaucoup d'action dans le cadre. Mais le film reste avant tout une formidable photographie du quotidien de ces années pop:Du Paris avant Periph à la construction de Brasilia, en passant par les moyens de locomotion de l'époque, De Broca nous plonge tête baissée dans cette époque insouciante.
Malheureusement, sa mise en scène et le montage
sont encore très sages.
Chouette film.