tchi-tcha a écrit : ↑2 avr. 22, 04:46
Spirale de la maladie d'un acteur de plus en plus absent depuis... depuis quand en fait ? Ou fuite en avant dans l'enfer des DTV d'un mec qui n'en a jamais rien eu à foutre de son métier mais qui a un train de vie dispendieux à maintenir ?
Et accessoirement chercher dans chacun de ses rôles les signes de cette maladie (jusqu'à quel point était-il lucide sur G.I.Joe Conspiration, jusqu'à quel point ça se voit qu'il est complètement aux fraises sur Glass, par exemple).
Ça va être passionnant
Au bout de seulement trois pages, c'est en tout cas déjà bien parti.
Personne ne s'avance pour dire quand les premiers signes de sa maladie sont apparus, on sait juste que ça fait au moins 4 ans !
Le comportement de Willis que n'avait pas apprécié Kevin Smith, remonte à Top cops (vrai titre Cop Out) sorti en 2010.
Stallone n'avait pas apprécié qu'il demande beaucoup trop d'argent pour Expendables 3 .
Et n'oublions pas qu'il avait entamé le tournage de Café Society pour Woody, avant d'être remplacé en catastrophe par Steve Carrell. La raison de son départ n'a jamais été divulguée publiquement, mais on peut y penser avec le recul. Avec les cas de démence et d'autres maladies neurodégénératives, il peut y avoir des hauts et des bas, pics et rechutes plus ou moins contrôlés si tant est qu'un suivi médical soit mis en place. Rien ne l'empêche d'être alerte et apte au travail pendant de longues périodes avant une crise qui ne s'annonce pas.
Torrente a écrit : ↑2 avr. 22, 05:12
Je note pour Billy Bathgate, que j'ai en cale sous un meuble quelque part et que je n'ai jamais vu !
Tout comme Meurtre à Hollywood, dont je viens de retrouver le DVD. De quoi m'organiser une petite soirée ce mois-ci.
J'ai moi aussi le dvd du Blake Edwards en attente quelque part, faut que je le retrouve ! Billy Bathgate n'est certainement pas un grand film, mais comme souvent avec Robert Benton cinéaste, ça reste éminemment sympathique, où l'on voit tout le casting prendre plaisir à être là.
Torrente a écrit : ↑1 avr. 22, 19:55
Oui, pour Sean Connery, c'est bien ce que je dis. Il y a plein d'acteurs qui ont vite mis fin à leur carrière, passés un certain âge, pour diverses raisons (et donc pas forcément de santé, comme Gene Hackman qui n'était pas malade il me semble).
Bref...
C'est très fréquent que des grands acteurs continuent de jouer alors qu'ils n'ont plus aucune volonté d'incarner des rôles marquants, mais sont uniquement motivés par la perspective de mettre leurs proches a l'abri du besoin.
Harrison Ford par exemple n'a plus incarné de rôle marquant - a de très rares exceptions près - après 50 ans. Et cela n'a rien a voir avec la forme physique ou la santé ...
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Torrente a écrit : ↑1 avr. 22, 19:55
Oui, pour Sean Connery, c'est bien ce que je dis. Il y a plein d'acteurs qui ont vite mis fin à leur carrière, passés un certain âge, pour diverses raisons (et donc pas forcément de santé, comme Gene Hackman qui n'était pas malade il me semble).
Bref...
C'est très fréquent que des grands acteurs continuent de jouer alors qu'ils n'ont plus aucune volonté d'incarner des rôles marquants, mais sont uniquement motivés par la perspective de mettre leurs proches a l'abri du besoin.
Harrison Ford par exemple n'a plus incarné de rôle marquant - a de très rares exceptions près - après 50 ans. Et cela n'a rien a voir avec la forme physique ou la santé ...
J’ai l’impression qu’il est plus difficile pour les anciens héros des années 80 de trouver de nouveaux rôles intéressants autres que des resucées de leurs heures de gloire. Alors que des Jack Nicholson, Gene Hackman, Woody Allen & Clint Eastwood (cas à part), Robert Redford, même De Niro et Pacino (en écrémant un peu) ont trouvé de beaux rôles de leur âge.
Étant pour ma part née en 2000 et n'ayant donc pas connu les débuts de l'acteur, Bruce Willis a toujours été une "star" à mes yeux. Découvert une 1ère fois en DVD dans The Fifth Element vers 2008 ou 2009, c'est à la pré-adolescence que j'ai découvert (et adoré) le 1er Die Hard, puis un peu plus tard 12 Monkeys, Pulp Fiction, The Sixth Sense, Unbreakable, Alpha Dog (où il a un petit rôle très marquant), Sin City ou encore Planet Terror, des films somme toute hyper cultes pour l'adolescente que j'étais.
Le dernier en date que j'ai vu est Death Wish (j'ai découvert l'original de Winner après le remake) et je ne pense pas que je visionnerai les métrages de sa fin de carrière. Du coup, Willis restera à jamais dans mon cœur comme étant l'ange gardien sacrifié de la petite Nancy ou le fameux Butch enfourchant une moto volée et répliquant son mythique "Zed is dead, babe. Zed is dead".
Peu importe à mes yeux qu'il ait fait des mauvais films, l'essentiel reste ses personnages qui m'ont transportée, qui m'ont fait rêvée et qui resteront à tout jamais inoubliables dans ma cinéphilie. Merci à lui pour tout ça.
tchi-tcha a écrit : ↑2 avr. 22, 05:42
Il est pas bien, mon Top des 5 films où tu te dis que Bruce Willis il en a rien branler d'autre que son chèque ?
(...)
Pour un 1er avril, j'ai cru bien faire avec mon Top 5, mais visiblement non...
Au contraire.
Te connaissant, je savais que c'était de l'ordre de la vanne mais je le regrette.
Pour tout t'avouer, j'y ai cru jusqu'au cinquième de ta liste. Ça m'aurait fait plaisir de lire des arguments et que ton Top soit réel. Il avait du retour, comme on dit. Une sorte d'anti-conformisme, qui me plaît toujours.
El Dadal a écrit : ↑2 avr. 22, 11:18
comme souvent avec Robert Benton cinéaste, ça reste éminemment sympathique, où l'on voit tout le casting prendre plaisir à être là.
C'est ce que j'espère. Tout est réuni pour que je passe un bon moment. J'avais complétement oublié ce film. Merci encore !
Torrente a écrit : ↑1 avr. 22, 19:55
Oui, pour Sean Connery, c'est bien ce que je dis. Il y a plein d'acteurs qui ont vite mis fin à leur carrière, passés un certain âge, pour diverses raisons (et donc pas forcément de santé, comme Gene Hackman qui n'était pas malade il me semble).
Bref...
C'est très fréquent que des grands acteurs continuent de jouer alors qu'ils n'ont plus aucune volonté d'incarner des rôles marquants, mais sont uniquement motivés par la perspective de mettre leurs proches a l'abri du besoin.
Harrison Ford par exemple n'a plus incarné de rôle marquant - a de très rares exceptions près - après 50 ans. Et cela n'a rien a voir avec la forme physique ou la santé ...
Tout à fait. Comme souvent, l'inverse est vrai aussi. Ça dépend des personnes et des égos.
Supfiction a écrit : ↑2 avr. 22, 13:15
J’ai l’impression qu’il est plus difficile pour les anciens héros des années 80 de trouver de nouveaux rôles intéressants autres que des resucées de leurs heures de gloire.
Alors que des Jack Nicholson, Gene Hackman, Woody Allen & Clint Eastwood (cas à part), Robert Redford, même De Niro et Pacino (en écrémant un peu) ont trouvé de beaux rôles de leur âge.
... et Michael Caine (même si on sort des années 80). L'un des acteurs pour lesquels je me dis souvent (en revoyant leur début) qu'ils vivent quand même un bon troisième âge dans leur carrière. C'est bien qu'il n'ait pas arrêté trop tôt.
candygirl a écrit : ↑2 avr. 22, 14:55
ou le fameux Butch enfourchant une moto volée et répliquant son mythique "Zed is dead, babe. Zed is dead".
C'est marrant, car ta citation vient en point d'orgue. Suite à la résurgence de ce topic, je me faisais la réflexion que ce sont peut-être les scènes communes entre Willis et Maria de Medeiros que je préfère rétrospectivement (ce qui n'était pas du tout le cas avant) car les moins évidentes et de manière détournée les plus premier degré.
Torrente a écrit : ↑2 avr. 22, 15:03
... et Michael Caine (même si on sort des années 80). L'un des acteurs pour lesquels je me dis souvent (en revoyant leur début) qu'ils vivent quand même un bon troisième âge dans leur carrière. C'est bien qu'il n'ait pas arrêté trop tôt.
Tout à fait juste. Les fils de l'homme (entre autres) ne serait pas du tout aussi bon sans lui.
candygirl a écrit : ↑2 avr. 22, 14:55
ou le fameux Butch enfourchant une moto volée et répliquant son mythique "Zed is dead, babe. Zed is dead".
C'est marrant, car ta citation vient en point d'orgue. Suite à la résurgence de ce topic, je me faisais la réflexion que ce sont peut-être les scènes communes entre Willis et Maria de Medeiros que je préfère rétrospectivement (ce qui n'était pas du tout le cas avant) car les moins évidentes et de manière détournée les plus premier degré.
Et qui me fait regretter que Tarantino n'ait jamais réalisé de "véritable" comédie romantique. Parce qu'il ferait facile la meilleure comédie romantique depuis 50 ans. True romance et Jackie Brown ne sont jamais loin mais n'en sont pas complétement.
Juste pour en remettre une petite couche sur Billy Bathgate, pas re-revu depuis fort longtemps mais que j'avais beaucoup aimé à l'époque (tout comme son concurrent Bugsy de Levinson). Petit rôle pour Willis mais titre situé pour moi au cœur des plus grandes heures de sa carrière (même si le film fut à l'époque un gros flop financier, assez mal reçu par la critique également). Willis retrouvera Benton quelques années plus tard sur le très attachant Nobody's fool, dans lequel il n'a là-encore qu'un rôle très secondaire.
Un autre Willis un peu oublié de cette période auquel je suis tout autant attaché, c'est le Last man standing de Walter Hill. Souvenir ciné (irlandais) un peu particulier concernant ce titre : c'est en effet la seule fois où je me suis fait gentiment sortir de la salle par le projectionniste, en début de séance, parce que j'en étais l'unique spectateur.
candygirl a écrit : ↑2 avr. 22, 14:55
Étant pour ma part née en 2000 et n'ayant donc pas connu les débuts de l'acteur, Bruce Willis a toujours été une "star" à mes yeux. Découvert une 1ère fois en DVD dans The Fifth Element vers 2008 ou 2009, c'est à la pré-adolescence que j'ai découvert (et adoré) le 1er Die Hard, puis un peu plus tard 12 Monkeys, Pulp Fiction, The Sixth Sense, Unbreakable, Alpha Dog (où il a un petit rôle très marquant), Sin City ou encore Planet Terror, des films somme toute hyper cultes pour l'adolescente que j'étais.
Le dernier en date que j'ai vu est Death Wish (j'ai découvert l'original de Winner après le remake) et je ne pense pas que je visionnerai les métrages de sa fin de carrière. Du coup, Willis restera à jamais dans mon cœur comme étant l'ange gardien sacrifié de la petite Nancy ou le fameux Butch enfourchant une moto volée et répliquant son mythique "Zed is dead, babe. Zed is dead".
Peu importe à mes yeux qu'il ait fait des mauvais films, l'essentiel reste ses personnages qui m'ont transportée, qui m'ont fait rêvée et qui resteront à tout jamais inoubliables dans ma cinéphilie. Merci à lui pour tout ça.
Je n'ai pas vu non plus ce remake Death Wish, mais je sais que ça a été édulcoré pour être plus acceptable de nos jours.
Il y avait une certaine liberté à l'époque, même si Winner dépassait souvent les bornes du bon gout , qui permettait la série des Death Wish.
Je ne me souviens plus exactement, mais j'ai l'impression que Willis n'a pas fait la promo d'aucun des 2 Sin City, ce qui m'a semblé étrange car un acteur y est obligé par contrat !
Premiers signe de maladie apparemment sur le tournage de Glass (2019) donc John Moore est 100% responsable de son étron die Hard 5(2013)
Je n'en dormais plus depuis l'annonce de sa maladie
Good retirement, John !
Parce que le topic à Bruce mérite un peu plus que 4 pages...
tchi-tcha a écrit : ↑20 juil. 23, 04:20
La semaine dernière, j'avais repéré une pépite sur CStar :
tchi-tcha a écrit : ↑12 juil. 23, 20:3010 Minutes Gone de Brian A. Miller (2019).
Je n'ai trouvé qu'un trailer allemand de ce film avec Bruce Willis et Michael Chiklis (le Gerard Butler du pauvre, disent les mauvaises langues). Ça a l'air super :
10 Minutes Gone mit Bruce Willis
Je ne me rappelle pas du tout de ce film...
(qui a dit "Bruce Willis non plus" ? )
Passé à côté pour des raisons trop longues à expliquer ici, j'ai enfin pu le découvrir ce mercredi, rediffusé dans le cadre d'une des grandes soirées thématiques dont CStar a le secret
La soirée spéciale Bruce Willis (puisqu'il s'agit de lui) a débuté avec Trauma Center (aka État de choc) de Matt Eskandari (2019). N'en ayant vu que la dernière demi-heure, je pense que c'est l'histoire d'une fille traquée toute une nuit dans les couloirs déserts d'un hôpital par deux flics ripoux. C'est en 2:35 avec une lumière bleutée et des flares pour faire comme Piège de Cristal, et il y a Bruce Willis dedans comme dans Piège de Cristal. Il ne fait que passer (vu trois minutes à l'écran à tout casser) mais il a l'air en forme. Il répond au téléphone, tire sur les méchants, et n'est doublé que lorsqu'il doit bouger vite (courir, se battre), où il est remplacé par un cascadeur chauve qui prend soin de rester de dos pour cacher son visage.
Pas de note mais ça avait l'air bien, un 2/10 en puissance.
Chauves qui peut
Assommé après un braquage parti en vrille, un voleur se lance à la poursuite de celui qui l'a piégé et qui a tué son frère, en étant lui-même traqué par son commanditaire. C'est seulement à la fin qu'il comprend qu'il a été trahi par la copine de son frangin. Et encore, il faut qu'elle pointe une arme sur lui en lui expliquant tout pour qu'il comprenne ce que le spectateur avait deviné en deux minutes.
La caméra colle à ses personnages et bouge tout le temps pour faire style et dynamiser son récit (je soupçonne surtout qu'on n'a ni le temps ni les moyens de poser des rails, alors on filme léger), avec des gunfights sur des parkings ou dans des hangars qui n'en finissent pas. Certaines séries B cherchent l'efficacité, certains DTV cherchent à se faire passer pour des séries B en singeant leurs modèles, on est ici dans le second cas de figure.
Le héros infichu de deviner que la blonde qui insiste pour l'accompagner est louche, c'est Michael Chiklis. Bruce Willis n'est que le commanditaire qui intervient au téléphone toutes les quinze minutes. Une fois encore, difficile de décider s'il était déjà malade ou s'il n'en avait juste rien à cirer, il a en tout cas l'air de comprendre ce qu'il fout là.
C'est du polar en carton, ça brasse du vide en se donnant des airs de vrai film, la fin est bâclée en dix minutes, mais au moins ça bouge et Bruce Willis est présent. Avec un petit plus : un tournage à Cincinnati qui dépayse un peu. Ça mérite donc un 3,5/10, même si dès demain je ne m'en rappellerai plus.
(qui a dit "Bruce Willis non plus" ? )
C'est quand même assez triste de regarder ces bidules seulement pour y guetter les signes de la maladie de Willis, pour le coup moins flagrants que dans le Glass de Shyamalan tourné à la même période. Il faut dire qu'ici il se fatigue moins, ça aide à masquer les choses.