Flol a écrit : ↑25 janv. 21, 17:02
Et pour répondre directement à la question :
- l'injustice : quand il est évident que le personnage principal est innocent mais qu'il se retrouve tout de même accusé, ça m'est insupportable
T'as regardé la mini série Dans leur regard sur netflix ?
Ben justement tiens, excellent exemple, bien joué Papus : il parait que c'est excellent, mais je suis incapable de m'infliger ça.
C'est une mini série exceptionnelle en effet, incroyablement interprétée par une ribambelle de jeunes acteurs (mais pas que, Michael K Williams, John Leguizamo au casting) tous très doués et percutants, nottament Jharrel Jerome qui laisse apercevoir un potentiel assez dingue et livre jusqu'à maintenant sa meilleure prestation. Rien que pour lui, ca vaut le coup.
Mais en effet, c'est les glandes assurées.
Etant comme toi touché par ce qui relève de l'injustice, j'ai dû plusieurs fois mettre pause pour vociferer quelques amabilités à l'attention de certains personnages.
Il y a un episode bonus, avec un talkshow où les acteurs parlent de leurs experiences et du travail qu'ils ont mené avec les vrais protagonistes de toute cette horrible histoire vraie, afin de sonner le plus juste possible, et où ces cinq jeunes devenus adultes s'expriment... ca finit bien de te foutre les boules et tu prends une grosse baffe d'humilité dans la tronche avec le témoignage d'un de ces derniers en particulier.
Je ne peux donc que te conseiller de surmonter ton mal, c'est un moment désagréable à passer mais à la fin tu te dis que c'était nécessaire d'avoir été témoin à ton tour (violins playin).
Nan mais sans dec.
C'est très joli ce que tu dis, et ça me donnerait presque envie de m'y mettre !...mais je vais quand même me la garder pour plus tard, quand le moral sera légèrement meilleur et la situation globale moins anxiogène. Et en attendant, je préfère terminer Dawson.
Je te tiens au jus d'ici 2028.
Flol a écrit : ↑28 janv. 21, 16:00
C'est très joli ce que tu dis, et ça me donnerait presque envie de m'y mettre !...mais je vais quand même me la garder pour plus tard, quand le moral sera légèrement meilleur et la situation globale moins anxiogène. Et en attendant, je préfère terminer Dawson.
Je te tiens au jus d'ici 2028.
Ah, je suis en mode 24, toujours aussi efficace (en tous les cas les 3 premières saisons), mais par contre c'est pile poil le monde pourri que l'on vit en ce moment.
C'est pile poil la raison pour laquelle je me suis relancé dedans.
Ça, et aussi le fait que je sois hyper nostalgique de la fin de mes années 90 et de l'insouciance qui allait avec.
reuno a écrit : ↑25 janv. 21, 13:01Un film qui commence par un bout de scène du climax (ou d'une autre séquence qui commence plus tard) puis à la seconde scène, l'histoire commence vraiment. Le gros du film devient un énorme flash-back.
Je ne sais pas si j'ai été clair...
Non, l'ouverture "in media res" c'est "on prend l'histoire en cour de route" mais après ca continue sur une chronologie normale, y'a aucun saut avant ou après dans le temps.
Wikipédia a écrit :In medias res (du latin signifiant littéralement « au milieu des choses ») est un procédé littéraire qui consiste à placer sans préalable le lecteur, ou le spectateur, au milieu d'une action, les évènements qui précèdent n'étant relatés qu'après coup
Je connaissais pas en littérature l'application du procédé, mais en ciné je fait la différence entre "In media res" et un flashback ou flashforward.
Je pense que Star Wars commence in media res, et que Titanic est un flashback...
Ca me paraît bizarre de parler d'une ouverture "in medias res" au théâtre ou au cinéma dans la mesure où ce que l'on y voit est naturellement dynamique, le contraire étant les romans qui débutent par une description et une mise en place générale du décor avant de lancer l'intrigue.
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
C'est possible d'avoir une ouverture in medias res au théâtre ou au cinéma je pense, si la séquence d'ouverture débute sur un combat ou une bataille dont on ne sait pour l'instant rien des enjeux véritables. Même en littérature, la définition donnée plus haut recouvre des ouvertures in medias res très diverses, ce qui fait de ce procédé quelque chose d'assez répandu au final.
W. Tops "Il faut que le coeur se brise, ou se bronze."
Jean-Pierre Festina a écrit : ↑24 janv. 21, 00:27
Devant "Tendres Passions" et les deux premiers épisodes de "Downtown Abbey", je me suis fait la réflexion que les répliques vachardes à double tranchant et la perfidie en général me mettaient hors de moi et que je préférais laisser le film en plan.
De même, "Loulou" de Pabst et tous les autres films qui traitent de prostitution m'épuisent très vite, sans que je ne sache pourquoi.
Quant à "La chambre verte", celle-ci a entériné mon agacement devant les personnages d'indignés.
Il y a des sujets ou des détails qui repoussent mystérieusement les uns et les autres, sans que cela ait toujours grand chose à voir avec la manière de l'artiste ou la morale.
Ce topic se propose de faire le point. (Pardon si c'est un doublon, ce qui du reste ne m'étonnerait pas)
les facilités scénaristiques systématiques "what is the point? " et le sempiternel "qu'attends-tu de moi ? " manque plus que le "quel est le plan ? " pour avoir le bingo