Dvdclassik : cinéma et DVD

Demi-Lune a écrit :

Harkento a écrit : Le mur invisible (Die wand - 2012) de Julian Pölsler

Un topic dédié au film existe : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... =3&t=34565

Ah oui ! M'en vais copier/coller mon avis tient !

San Andeas

Vu en 2D, volontairement...
Bon, un blockbuster catastrophe d'été bourré de clichés, avec des effets spéciaux assez réussis (fouillis par moments quand même) mais des incohérences permanentes et une course à l'empilement des catastrophes. C'est un festival de destruction de gratte-ciel (ça manque un peu de variété), il y a toutes les valeurs américaines (le couple, la famille, le drapeau, l'espoir, "nous reconstruirons", etc.), des allusions au 11 septembre... Le méchant est méchant, les gentils sont gentils et tout va comme il se doit pour chacun dans ce genre de film. Deux personnages bien construits, le père (The Rock s'en sort très bien, c'est un acteur) et sa fille (une fille forte et débrouillarde, ça change, très bien interprétée par Alexandra Daddario). La mère ça va aussi (Carla Gugino). Les deux jeunes Anglais sont plus fades...
Le problème c'est que c'est vite assez répétitif et terriblement prévisible...

Harkento a écrit :

Le mur invisible (Die wand - 2012) de Julian Pölsler

Spoiler (cliquez pour afficher)

C'est marrant comme parfois des films viennent répondre à certaines de vos questions concernant le peu d'émotion ressentit devant un film qui à priori vous semble génial. Je ne sais pas si je dois l'opposer à Vice-versa de Pete Docter qui vient tout juste de sortir, mais je préfère mille fois ce traitement concernant la mise en image de la psyché humaine que celle du studio Pixar et ces émotions anthropomorphisées. Ici, nous suivons une dame soudainement prisonnière d'un paysage montagneux : en effet, un mur invisible l'empêche de retourner à la vie civile. Commence alors pour ce personnage dont on ne connaît pas le prénom un voyage mental ou l'introspection et les interrogations existentielles cotoient un fantastique contemplatif aussi éblouissant que profondément évocateur. A la fois oeuvre tellurique et spirituelle, le personnage parcours ce paysage qui renvoie à sa partie inconsciente qu'elle va devoir explorer, apprivoiser et maîtriser, avec ce que cela implique de découverte sur elle même et sur la nécessité d'affronter certaines douleurs inhérentes à l'être humain, et tout cela de manière toujours métaphorique et poétique ! S'il peut paraître austère par moment, le dépouillement de la mise en scène est toujours au service de l'état mental du personnage, mais aussi de la beauté immuable et mystique de la nature, nature qui renvoie aussi au lieu originel d'où l'Homme vient et retourne. Cette oeuvre fascine du début à la fin par la pureté et la puissance de ses images (qui n'est pas sans évoquer le courant pictural romantique du XIXème siècle) ! J'en reviens tout simplement pas ! Certains de ses monologues intérieurs m'ont vraiment ébranlés ! Ca m'a donné envie de lire le livre qui, apparemment, est un classique germanophone.

Beaucoup aimé aussi. J'avais cherché un DVD après diffusion sur arte, je n'avais rien trouvé.

Dale Cooper a écrit : • Miami Vice (Mann)

C'est sévère !
La faute à la moustache de Colin, selon une source bien informée...

Brody a écrit :

Dale Cooper a écrit : • Miami Vice (Mann)

C'est sévère !
La faute à la moustache de Colin, selon une source bien informée...

C'est déjà pas si mal... J'ai eu du mal avec le look de Farrell mais après plusieurs visionnage, je le trouve pas si mal en réalité.

Papa ou maman - Martin Bourboulon

Une comédie française actuelle qui m'a fait rigoler à plusieurs reprises. INCROYABLE!!
Bon c'est long à démarrer, c'est prévisible et tout et tout mais pour le sujet abordé et Marina Foïs je donne un 6/10

Comme un avion : Bruno Podalydes 2015

Alexandre le bienheureux a désormais son pendant pour les années 2000. Pour autant, au vu de mon attente, j'ai été un peu déçu. Si le film est léger, poétique et drôle (le duo Vuillermoz-Brouté est hilarant ; le gag de France-Culture pour faire fuir les merles, celui de Pierre Arditi...), il ne m'a pas procuré le frisson d'émotion attendu ; faute peut-être à une interprétation décalée qui m'a un peu déstabilisé, n'ayant jamais vraiment éprouvé d'empathie pour le personnage principal, préférant largement Bruno Podalydes derrière que devant la caméra, ne lui trouvant pas spécialement de talent comique en tant que comédien. Même Sandrine Kiberlain m'a semblé peu à sa place. Les envolées oniriques ne m'ont pas spécialement convaincu non plus tout comme la majorité de gags tournant autour du kayak et de la tente que j'avais tous pressenti cinq minutes à l'avance. Reste évidemment un ensemble très sympathique, deux actrices lumineuses (Agnès Jaoui et Vimala Pons) et une séquence finale splendide grâce aussi à Alain Bashung. Je pense que j'apprécierais plus à la seconde vision sachant désormais à quoi m'attendre.

Tusk : pour moi c'est du grand n'importe quoi, même si les comédiens sont pas mal, cela donne une oeuvre où Kevin Smith est en totale roue libre, la preuve qu'un délire podcast ne donne pas forcément un bon film, j'ai lutté pour arriver au bout. 2/10

Stretch : Encore un film un peu n'importe quoi, Patrick Wilson se retrouve embarqué dans une folle nuit, le résultat est inégal et décousu, restant malgré tout assez prévisible dans son dénouement, comme souvent Carnahan se lache et nous livre un film assez sympa, même si il n'en reste pas grand chose. 5,5/10

Brody a écrit :

Dale Cooper a écrit : • Miami Vice (Mann)

C'est sévère !
La faute à la moustache de Colin, selon une source bien informée...

Le look improbable, et son jeu très nuancé, mais j'ai bien aimé son personnage.
Le film est une pub réussie pour les hors-bords et les voitures-turbo crachant le feu, au point que ça frôle l'endoctrinement, j'ai envie de vivre comme ça maintenant.

Dale Cooper a écrit :Le film est une pub réussie pour les hors-bords et les voitures-turbo crachant le feu, au point que ça frôle l'endoctrinement, j'ai envie de vivre comme ça maintenant.

Je te rassure, la série était du même acabit. La fameuse séquence Voices de la première saison est devenue une image d'Épinal du culte autours des bateaux à moteur.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Voilà pourquoi je trouvais déjà que la série était formidable...

Rockatansky a écrit :Voilà pourquoi je trouvais déjà que la série était formidable...

On est deux (ou c'est ironique et je passe pour un cake).

Non tu passes pas pour un cake
Mais c'est de l'ironie