Dr David Menard a écrit :Dans la série "déchéance d'un maître du fantastique (au sens large)", Je trouve que The Ward fait moins pleurer que Giallo d'Argento (même si j'attends quand même Dracula avec impatience, mais pas pour la 3D, ça, je m'en moque)...
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Pas si désagréable que ça, ce film, quand même, même si ce n'est pas le Carpenter de The Thing et de Prince Of Darkness, évidemment...
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Ce qui donne, avec The Ward, un film honorable dans son ensemble, plutôt réussi en tant que film "global", mais dans lequel on ne retrouve pas ce qui faisait le talent de Carpenter dans le montage, l'élaboration méticuleuse de séquences particulières... Le soin minutieux avec lequel des "artisans" comme Carpenter échafaudaient des morceaux de bravoure, des scènes qui allaient devenir des séquences d'anthologie a disparu, ce qui entraîne cette impression d'un film terne où tout s'enchaîne sans déplaisir, sans que l'on bouillonne de rage sur son siège en hurlant au navet, mais sans non plus que l'on soit marqué
Vu il y a 2 jours, et je partage l'avis du Docteur : voilà un film qui n'a rien de déshonorant, malgré un twist pas du tout original et une mise en scène toute fade (quand elle n'est pas ridicule, cf. les jump-scares foireux et les apparitions grotesques du fantôme).
Mais forcément, le film s'appelant
John Carpenter's The Ward, certains s'attendaient à des monts et merveilles...perso, mes attentes n'étant pas très élevées (ça fait bien longtemps que Carpenter me semble épuisé par le système).
Toujours est-il qu'un tel film, de facture certes classique mais tout de même relativement bien maîtrisé, fait un peu de bien face à la vague de torture-porns sans idée et de slashers référentiels-tongue in cheek-volontairement nazes qu'on nous ressort par brouettes entières depuis quelques années.