Dvdclassik : cinéma et DVD

-Kaonashi Yupa- a écrit :

Major Tom a écrit : Elle a surtout été pompée sans vergogne dans True Romance.

Comme tu y vas... Bon c'est vrai que finalement le morceau est officiellement l'oeuvre de Zimmer, mais la réutilisation du morceau de Carl Orff vient, me semble-t-il, d'une intention totalement revendiquée de Tony Scott et Tarantino dès son scénario. Tarantino, à l'époque, criait déjà son admiration pour les deux films de Malick.

J'ai vu d'abord le Tony Scott. Un film plutôt pas mal au fond, mais la musique m'avait extrêmement agacé, ne collant pas du tout à ce que je voyais. Un décalage qui aurait pu être intelligent, mais voilà c'est comme Dennis Hopper qui parle des nègres qui ont baisé les ancêtres ritals de Walken avec Viens, Mallika de Delibes en fond. Et pourquoi pas l'envolée triomphale d'Aïda de Verdi lorsque Christian Slater et Patricia Arquette s'embrassent pour la première fois?

Mais autant le thème de Carl Orff m'horripile chez Scott (il l'utilise quand même à chaque scène romantique, c'est quand même lourd) autant ce même thème repris dans Badlands, que j'ai donc découvert après, me plaît énormément. Comme quoi.

Très clairement si le titre du Zimmer de (l'excellent) True Romance est à la limite du supportable dans son utilisation systématique de Scott (comme beaucoup de morceaux de ce compositeur... pardon pour les amateurs), le titre de Carl Orff dans le film de Malick, de par sa simplicité et son lyrisme très discret m’enchante et rappel à mon souvenir sans doute mon film préféré de son réalisateur.

Mais bon, en toute subjectivité le meilleur score de la filmo Malickienne c'est bien celle de Momo pour Days of Heaven.

Moi qui adorait la version de True Romance, maintenant que je viens d'écouter celle de Badlands la copie fait d'un coup pale figure

Mon dieu que je rêve d'un Blu-Ray Criterion

Je suis un pervers: je préfère la version de Zimmer et je préfère aussi True Romance d'ailleurs...

Akrocine a écrit : Moi qui adorait la version de True Romance, maintenant que je viens d'écouter celle de Badlands la copie fait d'un coup pale figure

Et il existe des variantes "locales":

Moi j'aime les deux versions et les deux films, comme ça pas de jaloux

C''est quand même gênant que Hans Zimmer compose une variation de ce thème en se l'appropriant totalement sans citer l'auteur originel...c'est un peu comme si Elmer Bernstein n'avait été cité comme seul compositeur au générique de Cape Fear made in Scorsese, sans référence à Bernard Herrmann...

Bon ceci-dit, c'est ce que Zimmer a fait de mieux...

O'Malley a écrit :C''est quand même gênant que Hans Zimmer compose une variation de ce thème en se l'appropriant totalement sans citer l'auteur originel...c'est un peu comme si Elmer Bernstein n'avait été cité comme seul compositeur au générique de Cape Fear made in Scorsese, sans référence à Bernard Herrmann...

Bon ceci-dit, c'est ce que Zimmer a fait de mieux...

J'imagine que c'est lié au fait que c'est un morceau qui était tombé dans le domaine public et c'est sûrement le cas pour beaucoup de morceaux basés sur du classique comme "Russsians" de Sting ou "Inceste de Citron" de Gainsbourg.

AtCloseRange a écrit :

O'Malley a écrit :C''est quand même gênant que Hans Zimmer compose une variation de ce thème en se l'appropriant totalement sans citer l'auteur originel...c'est un peu comme si Elmer Bernstein n'avait été cité comme seul compositeur au générique de Cape Fear made in Scorsese, sans référence à Bernard Herrmann...

Bon ceci-dit, c'est ce que Zimmer a fait de mieux...

J'imagine que c'est lié au fait que c'est un morceau qui était tombé dans le domaine public et c'est sûrement le cas pour beaucoup de morceaux basés sur du classique comme "Russsians" de Sting ou "Inceste de Citron" de Gainsbourg.

sauf qu'il s'agit, dans tes exemples, de chansons basées sur de la musique classique: il y a donc création, transformation, réappropriation... ce qui n'est pas le cas pour Zimmer qui fait du copier-coller (ou presque) comme le précise Rockatansky. Après tout, chez Kubrick ou Malick, les auteurs classiques sont bien mis en évidence dans les génériques quand bien même Wendy Carlos ou Leoanrd Rosenthal ont plus ou moins pris des libertés avec le morceau initial...ce qui n'est pas le cas, il me semble, chez Zimmer et dans True Romance où la référence à Orff doit juste apparaître à la fin du générique final, comme un morceau de musque que l'on utilise quelques secondes ordinairement.

O'Malley a écrit :C''est quand même gênant que Hans Zimmer compose une variation de ce thème en se l'appropriant totalement sans citer l'auteur originel...c'est un peu comme si Elmer Bernstein n'avait été cité comme seul compositeur au générique de Cape Fear made in Scorsese, sans référence à Bernard Herrmann...

Bon ceci-dit, c'est ce que Zimmer a fait de mieux...

La ligne rouge, pour ma part !

Watkinssien a écrit :

O'Malley a écrit :C''est quand même gênant que Hans Zimmer compose une variation de ce thème en se l'appropriant totalement sans citer l'auteur originel...c'est un peu comme si Elmer Bernstein n'avait été cité comme seul compositeur au générique de Cape Fear made in Scorsese, sans référence à Bernard Herrmann...

Bon ceci-dit, c'est ce que Zimmer a fait de mieux...

La ligne rouge, pour ma part !

oui en effet, God U Tekem Laef Blong Mi’, la chanson de la Nativité issu du folklore malaisien...

Bon je suis (un tout petit peu) de mauvaise foi!

O'Malley a écrit :

AtCloseRange a écrit : J'imagine que c'est lié au fait que c'est un morceau qui était tombé dans le domaine public et c'est sûrement le cas pour beaucoup de morceaux basés sur du classique comme "Russsians" de Sting ou "Inceste de Citron" de Gainsbourg.

sauf qu'il s'agit, dans tes exemples, de chansons basées sur de la musique classique: il y a donc création, transformation, réappropriation... ce qui n'est pas le cas pour Zimmer qui fait du copier-coller (ou presque) comme le précise Rockatansky. Après tout, chez Kubrick ou Malick, les auteurs classiques sont bien mis en évidence dans les génériques quand bien même Wendy Carlos ou Leoanrd Rosenthal ont plus ou moins pris des libertés avec le morceau initial...ce qui n'est pas le cas, il me semble, chez Zimmer et dans True Romance où la référence à Orff doit juste apparaître à la fin du générique final, comme un morceau de musque que l'on utilise quelques secondes ordinairement.

Ah non, la copie est beaucoup plus du côté de Sting et Gainsbourg. S'il y a chez eux une réappropriation sonore (surtout pour Gainsbourg), il n'y a aucune modification mélodique alors que le morceau de Zimmer n'est qu'une variation autour de celui de Karl Off (il y a des éléments communs mais aussi pas mal de petites divergences).
Si on devait parler de "plagiat", il ne serait pas du côté de Zimmer.

Sauf que ce n'est pas le principe du plagiat, Sting et Gainsbourg on cité dans les crédits de leurs morceaux les auteurs qu'ils ont samplé, ce qui n'est le cas de Zimmer qui a signé de son nom, nulle part n'est fait mention sur le disque de Orff

Je me questionne sur les éditions Blu-Ray de "Badlands". Sur le plan des qualités d'image et de son, les éditions Criterion et Warner sont-elles équivalentes, ou l'une d'elles est-elle préférable ?

NorbertJacques a écrit : ↑18 mai 20, 23:42 Je me questionne sur les éditions Blu-Ray de "Badlands". Sur le plan des qualités d'image et de son, les éditions Criterion et Warner sont-elles équivalentes, ou l'une d'elles est-elle préférable ?

Ayant les deux, le Warner est très légèrement recadré, mais le master restauré est le même, comme tu peux le voir ici:
https://caps-a-holic.com/c.php?a=1&x=74 ... 0&i=0&go=1

Pour le son, le Criterion a la piste Mono des 35mm d'origine remasterisée 24bit.
Le Warner a, pour l'anglais, une piste 5.1 et une 2.0, ainsi que de nombreux doublages et sous-titres. Je peux pas me prononcer sur la qualité mais au casque je n'ai rien à redire sur le Criterion.