
George Sherman (1908-1991)
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Re: George Sherman (1908-1991)
Espérons juste qu'il n'y ait pas une trop grande déception ; car quand je fais de belles découvertes, j'ai toujours tendance à trop en faire 

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Re: George Sherman (1908-1991)
quelqu'un a-t-il pris "soldat bleu" le dvd studio canal ? s oui qu'en est-il de l'image,autrement il y a aussi la sortie par le meme éditeur de "ler gardien des espris" musique d'un musicien de zappa.
- Jeremy Fox
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Re: George Sherman (1908-1991)

Bandits de grands chemins (Black Bart, 1948) de George Sherman
UNIVERSAL
Avec Yvonne De Carlo, Dan Duryea, Jeffrey Lynn, Frank Lovejoy, John McIntire
Scénario : Luci Ward, Jack Natteford, William Bowers
Musique : Frank Skinner
Photographie : Irving Glassberg
Une production Leonard Goldstein pour Universal
Sortie USA : 03 mars 1948
A part avoir fait une apparition dans Nevada de Joseph Kane en 1941, le pilleur de diligences Charles Earl Bolles (alias Black Bart) n’avait encore jamais eu les honneurs d’être mis en tête d’affiche d’un western contrairement à ses collègues les frères James, Younger ou autres Dalton. Ce qui fut fait grâce à George Sherman pour son premier western pour la compagnie Universal. Comme habituellement à Hollywood, il ne faut pas y chercher une quelconque vérité historique ou alors très lointaine. Charles Bolles était un hors-la-loi américain né en 1829. Connu pour avoir été le pillard de diligences le plus célèbre des États-Unis, il opéra entre 1875 et 1883, commettant ses forfaits surtout en Californie du Nord et en Oregon. Il était réputé pour son audace ainsi que pour son style sophistiqué qui faisait de lui un ‘gentleman cambrioleur’ d’une grande courtoisie et d’une politesse excessive envoyant du ‘s’il vous plait’ aux conducteurs de diligence qu’il attaquait. Se couvrant le corps de sacs de toiles de lin pour cacher ses vêtements et son aspect, il eut l’idée de se faire surnommer Black Bart, l’un des ‘héros’ de ses lectures de feuilletons, personnage habillé tout de noir qui volait les diligences de la Wells Fargo. Le véritable Black Bart signait ses forfaits en laissant des poèmes sur les lieux du ‘crime’ et arrivait à amasser des sommes considérables. Durant son dernier coup, il fut blessé par une balle et obligé de s’enfuir. Il passa quelques temps en prison, jura qu’il en avait fini avec le crime et disparut de la circulation en 1888 sans qu’on sache ce qu’il était devenu. Certainement plus connu en France pour son apparition dans l’album de Lucky Luke, ‘La Diligence’, voyons maintenant ce qu’il en est de son histoire romancée, narrée par le film de George Sherman.



Jersey Brady : “There ain't no permanence in this business. You just begin to like somebody and he turns up dead.”
Lance Hardeen : “You can lose a lot of people you don't like that way, too”.

Alors que le bandit essaie de retenir Lola :
Charles E. Bolles : “Lola, I've been working on something for two years. Something that will make me the biggest man in this part of the country. I'm within an inch of doing it now. You wouldn't want me to quit at this point.”
Lola Montez : “The biggest man in the cemetery is still pretty small”.
Puis alors qu’il essaie de la convaincre de l’épouser :
Lola Montez : “There's enough uncertainty about marriage without sitting home wondering what tree your husband is hanging from that night”.

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Re: George Sherman (1908-1991)
ok merci.
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Re: George Sherman (1908-1991)
Une question aux spécialistes : un avis sur Bandits de grands chemins - Black Bart (1948)avec Dan Duryea et Yvonne De Carlo
qui passe dimanche soir sur Cine+ Classic. Merci 


- Jack Carter
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Re: George Sherman (1908-1991)
pas vu, mais bon, il y a Yvonne, ça devrait suffire pour y jeter un oeil, non ? 


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Re: George Sherman (1908-1991)
Oui c'est une raison valableJack Carter a écrit :pas vu, mais bon, il y a Yvonne, ça devrait suffire pour y jeter un oeil, non ?

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Re: George Sherman (1908-1991)
Et puis il y a aussi Dan Dureya, excellent second rôle, dans les westerns notamment.


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Re: George Sherman (1908-1991)
Je viens de voir Tomahawk auquel la chronique de Jeremy rend entièrement justice. L'introduction du politique dans le scénario m'a semblé vraiment audacieuse pour l'époque où le film a été fait. Une réalisation sans esbrouffe au profit d'une histoire nette et adulte qui ouvre sur un futur bien sombre pour les indiens. Une magnifique découverte pour ma part. Merci DVDClassik!
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Re: George Sherman (1908-1991)
Avant de découvrir ce Tomahawk, j'aifait connaissance avec le cinéaste via Black Bart, le trésor de Pancho Villa et Duel dans la sierra
Comme il a été dit ailleurs, le premier est un sympathique western qui doit beaucoup à son casting et son scénario rempli de bons mots et de repartis cinglantes. L'ambiance est décontractée et baigne dans une bonne-humeur et une légèreté contagieuse qui fait oublier une mise en scène anecdotique et le personnage de Yvonne de Carlo totalement inutile (et donc bien trop sous-exploité alors qu'il y avait du potentiel).
Très surpris de la fin qui annonce ni plus ni moins que celle de Butch Cassidy et le Kid
Le second est beaucoup plus réussi, le scénario est tout aussi prenant bien qu'accumulant les rebondissements et les trahisons/amitié à outrances. Mais la réalisation sait faire preuve de mouvement, de rythme, d'ampleur voir d'un certain lyrisme tout en gardant une certaine fraicheur et des personnages intéressant comme le personnage féminin. Beau sens du cadrage qui sait très bien intégrer les paysages dans les scènes
Vraiment efficace à l'image de son héros trimballant une énorme mitraillette bien redoutable pour réduire à néant des dizaine de figurants en quelques secondes.
Le troisième m'a beaucoup moins marqué.
Le début était pourtant prometteur en étant plus proche du film noir que du western mais le scénario s'égare beaucoup trop en route avec des aller-retour redondants et des personnages aux motivations trop floues et obscures.
Dommage car on sent un vrai potentiel avec des caractères originaux et une histoire plus ambitieuse qui Sherman ne sait mettre en valeur.
Comme il a été dit ailleurs, le premier est un sympathique western qui doit beaucoup à son casting et son scénario rempli de bons mots et de repartis cinglantes. L'ambiance est décontractée et baigne dans une bonne-humeur et une légèreté contagieuse qui fait oublier une mise en scène anecdotique et le personnage de Yvonne de Carlo totalement inutile (et donc bien trop sous-exploité alors qu'il y avait du potentiel).
Très surpris de la fin qui annonce ni plus ni moins que celle de Butch Cassidy et le Kid

Le second est beaucoup plus réussi, le scénario est tout aussi prenant bien qu'accumulant les rebondissements et les trahisons/amitié à outrances. Mais la réalisation sait faire preuve de mouvement, de rythme, d'ampleur voir d'un certain lyrisme tout en gardant une certaine fraicheur et des personnages intéressant comme le personnage féminin. Beau sens du cadrage qui sait très bien intégrer les paysages dans les scènes
Vraiment efficace à l'image de son héros trimballant une énorme mitraillette bien redoutable pour réduire à néant des dizaine de figurants en quelques secondes.
Le troisième m'a beaucoup moins marqué.
Le début était pourtant prometteur en étant plus proche du film noir que du western mais le scénario s'égare beaucoup trop en route avec des aller-retour redondants et des personnages aux motivations trop floues et obscures.
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Re: George Sherman (1908-1991)
A propos de Tomahawk, quelqu'un sait si le film a été coupé car j'ai trouvé une photo qui montre Yvonne de Carlo distraire les soldats dans le fort et cette scène n'apparaît pas dans le film. Il me semble d'ailleurs que dans les dialogues du film, elle évoque à un moment le fait que'lle doit se préparer pour faire son spectacle. Si la scène a été coupée, ça n'a pas de toutes façons grande importance, la sécheresse du scénario convenant parfaitement au sujet (cette scène aurait sans doute été un peu gratuite). Mais juste par curioisté.


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Re: George Sherman (1908-1991)
Je n'ai rien lu de tel quand je m'étais documenté sur le film. D'ailleurs je n'avais pas trouvé grand chose sur ce western qui était bel et bien presque tombé dans l'oubli
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Re: George Sherman (1908-1991)
J'ai bien aimé ce Trésor de Pancho Villa. Avec sa façon de filmer sans avoir l'air d'y toucher, Sherman met en valeur des dialogues bien écrits et fait passer les moments forts sans en rajouter. Le fait que la distribution réunisse des seconds couteaux participe du même esprit. Seule déception, le personnage de Shelley Winters; trop artificiel et l'actrice n'y est pas particulièrement à son aise.
Mais un film dans lequel un chef révolutionnaire s'appelle Castro, ne peut que se distinguer par sa clairvoyance.
Mais un film dans lequel un chef révolutionnaire s'appelle Castro, ne peut que se distinguer par sa clairvoyance.

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Re: George Sherman (1908-1991)
Père Jules a écrit :BLACK BART (1948) de George Sherman
Je sors tout juste de la séance sur Ciné Classic. Bon, ça casse pas des briques mais il y a quelques bonnes idées. Mise en scène purement illustrative, manque de rythme... et un gros regret: l'impression que le rôle d'Yvonne de Carlo fut ajouté à la dernière minute pour lui permettre d'honorer son contrat. Elle ne sert quasiment à rien dans l'intrigue (mais ça feb n'en a cure...). Bref, divertissant pour peu qu'on ne soit pas trop difficile.
Alors oui, ce n'est pas un sommet du genre mais quand on s'est tapé des dizaines de westerns Warner poussifs et superficiels, un petit western Universal de cette trempe est à chaque fois une bonne bouffée d'air frais. En tout cas, contrairement à Edwin L. Marin ou Ray Enright qui s'avèrent sur la durée de véritables tâcherons, je redis une fois encore avoir été vraiment trop sévère envers George Sherman. Pour son premier western Universal et sa première collaboration avec Yvonne de Carlo, c'est une plaisante réussite : beaux extérieurs, acteurs sympathiques (Dan Duryea pour une fois en rôle principal), ton léger, rythme alerte pour au final 75 minutes bien agréables. Et puis j'y ai cru à cette romance entre Dan Duryea et Yvonne De Carlo (toujours aussi belle) à tel point que ça m'a fendu le coeur quand après avoir promis à sa douce ne plus faire de coups, son complice est venu le chercher de force pour l'entrainer à ce qu'on sentait être sa fin. Alors oui, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est bougrement agréable et Yvonne de Carlo en Lola Montes ne sert pas 'pas à grand chose'feb a écrit :Père Jules comment tu m'as grilléJe voulais poster 2-3 lignes sur ce film qui ne casse pas 3 pattes à un canard mais tu as déjà tout dit. La mise en scène est vraiment basique, le rythme est clairement absent (et les passages musicaux ne font rien pour arranger cela) et surtout, comme tu le dis, Yvonne ne sert pas à grand chose mais il y a quand même quelques plans bien agréables où on peut profiter de la demoiselle
Le film est clairement oubliable et je ne pense pas qu'il va rester bien longtemps sur le disque dur de ma platine. Un petit 6/10...



En tout cas, belle série que celle réunissant George Sherman et Yvonne de Carlo, les suivants étant encore bien meilleurs (La Fille des Prairies et Tomahawk)