Commentaires à propos de votre film du mois

[Vic Vega]

A chaque Anderson c'est la même rengaine sur le fait que son cinéma est la même rengaine, alors que les films sont très variés, finalement.

Je te crois d'autant mieux que le seul Anderson que j'appréciais vraiment avant celui-là c'est Rushmore, ses derniers me sont tous passés plus ou moins haut au-dessus de la tête (je suis même sorti en cours de séance pour The French Disptach), j'étais donc d'autant moins préparé à autant apprécié The Phoenician Scheme. J'ai été bluffé dès l'ouverture par le côté très joueur de sa mise en scène, c'est d'une richesse assez époustouflante pas dit que je n'y retourne pas sous peu. Vu ce que j'ai rattrapé pour l'instant de Cannes 2025, il pouvait prétendre à tous les prix, à commencer par le prix d'interprétation pour del Toro.

Une de mes connaissances qui apprécie le film reconnaît que ça manque d'émotion, une autre qui l'a vu à Cannes pense qu'elle aurait dû faire un copier coller de sa critique du précédent pour écrire celle du film. Du coup, comme le dernier MI -pour lequel le moins bien que le John Woo de Critikat m'a bien calmé-, je prioriserai d'autres films pour mes visionnages en salles.

[monk]

Go

Juin 2025
Film du mois
Films découverts, redécouverts ou revus (Hors compétition)
Mes films du mois

Yeah

[Harkento]

Film du mois de mai 2025 :

Une séparation (Asghar Farhadi)


Films découverts :

Une séparation (Asghar Farhadi) : 8,5 / 10
Jésus (Hiroshi Okuyama) : 8 / 10
In Fabric (Peter Strickland) : 7,5 / 10
Les maudites (Pedro Martín-Calero) : 7,5 / 10

Film revu :

Cruising / la chasse (William Friedkin) : 8 / 10

[Lohmann]

Une de mes connaissances qui apprécie le film reconnaît que ça manque d'émotion, une autre qui l'a vu à Cannes pense qu'elle aurait dû faire un copier coller de sa critique du précédent pour écrire celle du film. Du coup, comme le dernier MI -pour lequel le moins bien que le John Woo de Critikat m'a bien calmé-, je prioriserai d'autres films pour mes visionnages en salles.

Pour le manque d'émotion je ne sais pas, ce n'est pas un critère que je considère comme pertinent pour jauger d'un film. Le fait est que les précédents m'emmerdent, et que celui-là m'a captivé et m'a fait beaucoup rire (pas aux éclats, mais rire tout de même). Et m'a perception de celui-ci et aux antipodes du précédent. Après, je peux très bien comprendre que tu te fis plus à des personnes que tu connais et en qui tu peux avoir une certaine confiance que dans l'avis d'un inconnu comme moi

[manuma]

Vus / Revus

THE CONVERSATION - Francis Ford Coppola (1974) : 9.0/10
WHITE LIGHT - Al Waxman (1991) : 5.0/10

Tout ça entre 00h00 et 13h ?

Je prends en compte la date à laquelle je finis le(s) film(s) ! J'ai commencé The Conversation hier soir vers 22h30 - revu d'un trait, en compagnie de mes filles et du petit ami de la plus âgée, qui me réclamé un "classique" - et White light il y a 2 jours.

[Vic Vega]

Pour le manque d'émotion je ne sais pas, ce n'est pas un critère que je considère comme pertinent pour jauger d'un film. Le fait est que les précédents m'emmerdent, et que celui-là m'a captivé et m'a fait beaucoup rire (pas aux éclats, mais rire tout de même). Et m'a perception de celui-ci et aux antipodes du précédent. Après, je peux très bien comprendre que tu te fis plus à des personnes que tu connais et en qui tu peux avoir une certaine confiance que dans l'avis d'un inconnu comme moi

Ce n'est pas une question d'inconnu ou pas, plus le fait que tu ne mettes pas l'émotion dans tes critères d"évaluation prioritaires d'un film. C'est par exemple pour cette raison que je mets The Killer -version 1989 bien sûr- au-dessus d'A toute épreuve alors que les deux films sont formellement parfaits. C'est l'impression de son absence dans ses derniers films qui explique que beaucoup sur le forum qui étaient touchés par les familles dysfonctionnelles du Texan ont déserté le cinéma de Wes Anderson.

[MJ]

C'est l'impression de son absence dans ses derniers films qui explique que beaucoup sur le forum qui étaient touchés par les familles dysfonctionnelles du Texan ont déserté le cinéma de Wes Anderson.

Pour la rencontre de deux endeuillés, Asteroid City renouait de belle manière avec cette veine. Plus en sourdine, c'est présent dans la relation père/fille ici. C'est revenu dans son cinéma, de manière caractéristiquement low-key certes - et je voudrais pas te le(s) survendre en vain non plus.

[Coxwell]

Pour le manque d'émotion je ne sais pas, ce n'est pas un critère que je considère comme pertinent pour jauger d'un film. Le fait est que les précédents m'emmerdent, et que celui-là m'a captivé et m'a fait beaucoup rire (pas aux éclats, mais rire tout de même). Et m'a perception de celui-ci et aux antipodes du précédent. Après, je peux très bien comprendre que tu te fis plus à des personnes que tu connais et en qui tu peux avoir une certaine confiance que dans l'avis d'un inconnu comme moi

Ce n'est pas une question d'inconnu ou pas, plus le fait que tu ne mettes pas l'émotion dans tes critères d"évaluation prioritaires d'un film. C'est par exemple pour cette raison que je mets The Killer -version 1989 bien sûr- au-dessus d'A toute épreuve alors que les deux films sont formellement parfaits. C'est l'impression de son absence dans ses derniers films qui explique que beaucoup sur le forum qui étaient touchés par les familles dysfonctionnelles du Texan ont déserté le cinéma de Wes Anderson.

Peut-il vraiment dépasser depuis la quintessence à l’œuvre trouvée dans “Budapest Hotel” ? Il convoque à peu près tout ce qui fait de son cinema la bricolage élégant, poétique et brillant, en commençant par une sorte de réminiscence de Karel Zeman.

[MJ]

Peut-il vraiment dépasser depuis la quintessence à l’œuvre trouvée dans “Budapest Hotel” ? Il convoque à peu près tout ce qui fait de son cinema la bricolage élégant, poétique et brillant, en commençant par une sorte de réminiscence de Karel Zeman.

C'est aussi celui avec lequel la part intimiste a commencé à aller en diminuant chez lui pour une certaine période, même si je pense qu'effectivement il reste définitif sur le plan de la stricte virtuosité.

[Jack Carter]

rappel à Velvet et QT : vos commentaires, c'est sur ce topic, pas sur celui des films du mois.
Ce n'est pourtant pas compliqué...

[Quentin Tarantino]

rappel à Velvet et QT : vos commentaires, c'est sur ce topic, pas sur celui des films du mois.
Ce n'est pourtant pas compliqué...

Post effacé là-bas et transféré ci-dessous :

Let's go ( avec cette phrase improbable : Quentin Tarantino, je te pique ton système d'étoiles )

Que j'avais moi-même déjà piqué à Beule.

[Kevin95]

Mois de mai chargé avec du bis japonais ultra inventif, un Hawks en costard, une climat lourd, une résurrection et une mythomane mexicaine.

LA FEMME SCORPION - Shun'ya Itô (1972)



BALL OF FIRE - Howard Hawks (1941)



LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE - Mohammad Rasoulof (2024)



ORDET - Carl Theodor Dreyer (1955)



DÍAS DE OTOÑO - Roberto Gavaldón (1963)



Et une mention spéciale au fascinant LOS ANGELES PLAYS ITSELF de Thom Andersen (2003).



Le tout...

Spoiler (cliquez pour afficher)

Mai 2025

Bonjour

AH ! SI J'ÉTAIS RICHE - Gérard Bitton & Michel Munz (2002) : 4.5/10
LE CAPITAINE FRACASSE - Abel Gance (1943) : 8/10
FREE FIRE - Ben Wheatley (2016) : 8/10
LE CAMION - Marguerite Duras (1977) : Et sinon, ça va ?/10
MONTANA - Ray Enright (1950) : 7.5/10
FREAKY TALES - Anna Boden & Ryan Fleck (2024) : 6/10
BAXTER, VERA BAXTER - Marguerite Duras (1977) : Flûte de Pan/10
THE AFTERMATH - Steve Barkett (1982) : 5.5/10
ALL WE IMAGINE AS LIGHT - Payal Kapadia (2024) : 7/10
AMERICAN GRAFFITI - George Lucas (1973) : 8/10
DEATH OF A UNICORN - Alex Scharfman (2025) : 4/10
DÍAS DE OTOÑO - Roberto Gavaldón (1963) : 8.5/10
MAY - Lucky McKee (2002) : 7/10
LA PORTE DE L'ENFER - Teinosuke Kinugasa (1953) : 8/10
BONNE CONDUITE - Jonathan Barré (2023) : 6.5/10
SKI TROOP ATTACK - Roger Corman (1960) : 6/10
CHERCHEZ L'ERREUR - Serge Korber (1980) : C'est une veste/10
FRIGHTMARE - Norman Thaddeus Vane (1983) : 5/10
JUDAS AND THE BLACK MESSIAH - Shaka King (2021) : 7/10
CONFIDENCES POUR CONFIDENCES - Pascal Thomas (1979) : 8/10
THE GAMECHANGERS - Owen Harris (2015) : 6.5/10
LES GRAINES DU FIGUIER SAUVAGE - Mohammad Rasoulof (2024) : 8.5/10
LES VEDETTES - Jonathan Barré (2022) : 7/10
LA FEMME SCORPION - Shun'ya Itô (1972) : 9/10
BURNING VENGEANCE - Ronald C. Ross (1989) : Schwarzy soldé/10
BABYGIRL - Halina Reijn (2024) : 4/10
EXTERMINATOR 2 - Mark Buntzman (1984) : 7/10
PRESQUE LÉGAL - Max Mauroux (2024) : 4/10
LE VENT DES AURÈS - Mohammed Lakhdar-Hamina (1966) : 8/10
L'HOMME FIDÈLE - Louis Garrel (2018) : 7.5/10
GUNNING FOR VENGEANCE - Ray Nazarro (1946) : 5/10
MILLENNIUM ACTRESS - Satoshi Kon & Kô Matsuo (2001) : 8/10
THE BRAVE ONE - Irving Rapper (1956) : 7/10
BALL OF FIRE - Howard Hawks (1941) : 8.5/10
ORDET - Carl Theodor Dreyer (1955) : 8.5/10
LES FILLES DE GRENOBLE - Joël Le Moigné (1981) : 6/10
MISSION : IMPOSSIBLE - THE FINAL RECKONING - Christopher McQuarrie (2025) : 6.5/10
SINGOALLA - Christian-Jaque (1949) : 7/10
FROM THE HIP - Bob Clark (1987) : 7/10
L'HEUREUSE ÉLUE - Frank Bellocq (2024) : 2/10
LA TENDRESSE DES LOUPS - Ulli Lommel (1973) : 6.5/10
THE KILLER EYE - David DeCoteau (1999) : 0.5/10
D.O.A. - Lech Kowalski (1980) : 8/10
THE MASK OF FU MANCHU - Charles Brabin (1932) : 8/10
BONNARD, PIERRE ET MARTHE - Martin Provost (2023) : 7/10

Rediff

LA NOCHE AVANZA - Roberto Gavaldón (1952) : 8.5/10
TONY ARZENTA (BIG GUNS) - Duccio Tessari (1973) : 8.5/10
LES ZOZOS - Pascal Thomas (1973) : 6.5/10
THE TOWERING INFERNO - John Guillermin (1974) : 8/10
LA MARIE DU PORT - Marcel Carné (1950) : 7.5/10
INSIDE MAN - Spike Lee (2006) : 8/10
MOURIR D'AIMER - André Cayatte (1971) : 6.5/10
COPLAN, AGENT SECRET FX-18 - Maurice Cloche (1964) : 6.5/10
INSPECTEUR LA BAVURE - Claude Zidi (1980) : 8/10
SBATTI IL MOSTRO IN PRIMA PAGINA - Marco Bellocchio (1972) : 8/10

Bonus

ASTÉRIX & OBÉLIX : LE COMBAT DES CHEFS - Alain Chabat & Fabrice Joubert (2025) : 8/10
PARKER LEWIS CAN'T LOSE / Saison 01 - Thom Eberhardt, Andy Tennant, Max Tash, Randall Miller, Bryan Spicer, Lyndall Hobbs, Jeff Melman & Larry Lipton (1992) : 8.5/10
AUX ANIMAUX LA GUERRE - Alain Tasma (2018) : 7.5/10
PARTIR UN JOUR - Amélie Bonnin (2021) : 7/10
JE T'AIME JOHN WAYNE - Toby MacDonald (2000) : 8/10
BROOKLYN NINE-NINE / Saison 07 - Cortney Carrillo, Luke Del Tredici, Michael McDonald, Neil Campbell, Kim O. Nguyen, Claire Scanlon, Kyra Sedgwick, Linda Mendoza, Matthew Nodella, Dan Goor & Rebecca Asher (2020) : 6.5/10
FILM, FILM, FILM - Fyodor Khitruk (1968) : 8.5/10
SABLE NOIR / Saison 01 - Doug Headline, Samuel Le Bihan, Eric Valette, Harry Cleven, Xavier Gens & Olivier Megaton (2006) : 5.5/10
RIDING BEAN - Yasuo Hasegawa, Yasunori Ide, Osamu Kamijô, Masahiro Tanaka & Shin'ya Ôhira (1989) : 8/10
LOS ANGELES PLAYS ITSELF - Thom Andersen (2003) : 9/10

[Spongebob]

Seulement 19 films vus ce mois-ci. Voici mon top :


1. Le Sommet des dieux de Patrick Imbert


2. L'Histoire de Souleymane de Boris Lojkine


3. Paddington 2 de Paul King